mardi 28 septembre 2010

Chasse de Septembre

Nous chasserons samedi 18 et Dimanche 19 à l’Essart l’Abbesse, notre territoire d’ouverture.

Le samedi 18 septembre

Attaque après le coup de chaud à 16h30. 28 chiens par terre. 23 degrés.

Même si les betteraves semblent encore légèrement humides, la voie n’est pas si bonne.

Les chiens empaument quelques bouts de voie jusqu’au carré de betteraves de la cage à corbeaux. Un lièvre sort du gîte à cet endroit et finit dans la gueule de Dancer. Finalement nous arrivons à libérer l’animal, et le laissons tranquille.

Après quelques minutes de quête, nous lançons un deuxième, puis un troisième… et sans doute un quatrième bouquin. Impossible de former une chasse. La voie s’améliore à 19h, mais nous prenons la décision d’arrêter pour préserver les beagles pour demain.

Le Dimanche 19 septembre

Ce n’est plus la même musique à 8h ce matin. Les 28 beagles à peine sortis de la ferme, empaument une voie dans le colza en face de la ferme. Peewit, Nimble, Nicholby, et Emmaus rapprochent en tirant la meute jusqu’aux betteraves. Dans la verdure, la voie se réchauffent, la meute accélère le rythme et crie à pleine gueule.

Après une centaine de mètres dans les betteraves, c’est le lancé. L’animal prend son parti et part en direction de Villers Cotterêts. Ça part vite, très vite, et tellement vite que nous n’arrivons pas à suivre à pied. Là où les coureurs se rassurent, c’est que même les voitures sont complètement perdues.

Finalement nous retrouvons la meute en défaut dans une propriété privée après 45 minutes de chasse ultra-rapide. Nous ne chercherons même pas notre lièvre de chasse tellement nous nous sommes éloignés de notre territoire de chasse.

Nous attaquerons ensuite deux ou trois autres lièvres, mais la voie est déjà moins bonne. Nous ne formerons pas d’autres chasses intéressantes.

Le dimanche 26 septembre

Nous sommes ce dimanche invité par Guerric de Carpentier sur sa propriété familiale dans l’Aisne. Le temps est bon quoi qu’un peu pluvieux.

Nous mettons 29 chiens par terre.

Après 5 minutes à peine de quête, la meute prend connaissance, et un lièvre se lève à une centaine de mètres de là. Les chiens prennent notre animal à vue et attaque une belle boucle. Quelques petites ondées viennent perturber la chasse et les boutons les moins téméraires rejoignent rapidement les voitures. Peu importe, Emeric, Clément, Antoine, Anne Charlotte, Baudouin, Théodore et le maître d’équipage, ne vont pas se démotiver pour quelques gouttes. Finalement, la chasse se poursuit, et Alix n’a d’autre choix que de devenir chauffeur du bus scolaire de l’équipage. Notre lièvre après 35 minutes de chasse met finalement en défaut les chiens qui étaient pourtant bien appliqués.

Baudouin et Antoine arrivent les premiers sur place, mais les chiens n’en refont pas du tout. Emeric Anne Cha et le Maître d’équipage finissent par arriver, mais après 15 bonnes minutes, nous ne retrouverons rien. Le nouveau départ est sonné. Nous tentons de reprendre une voie vieille de 30 minutes d’un gros lièvre vu par les suiveurs en voiture. Les vieux chiens en refont et nous emmènent jusqu’à un carré de betteraves où Antoine aperçoit notre lièvre se défiler 500 mètres devant nous. Baudouin tire les beagles jusqu’à la voie, mais une tête se forme composé de Boxer, Dancer, Famous, Farrier, Eton, Elaphe, Ecouves, Farthing et Nicholby. Heureusement, le paquet prend un peu de retard et Clément, bien placé, arrive à rameuter le pack.

Il travaille, bientôt rejoint par Anne Cha et Antoine, son défaut, mais rien n’y fait, le lièvre à fait tête vers la propriété voisine. Nous sommes contraint d’arrêter. Un deuxième nouveau départ est sonné, il n’est que 13h, nous n’allons pas nous arrêter là.

Le temps est toujours très gris, quelques gouttes tombent, mais le vent est tombé et la voie est toujours excellente.

Nous nous redirigeons alors vers la ferme dans un chaume que nous n’avons pas encore foulé et Tally’ho, un lièvre gicle derrière les chiens, et nous voyons instantanément qu’il s’agit de notre premier animal de chasse. Il est déjà bien sale. Les 29 beagles doivent le sentir aussi car ils chargent à une cadence d’enfer. L’animal passe au milieu des boutons devant le camion de l’équipage qui le perd de vue dans un bosquet.

Nous perdons 5 minutes à travailler ce bosquet à cause de mauvaises indications. Painter à lui fait tête, seul. Nous rallions la meute, qui cette fois reprend bellement. Le lièvre de chasse entre dans un maïs où des sangliers sont probablement. Nous nous attendons au pire, mais les chiens crient toujours à pleine gueule.

Ils tombent finalement en panne en bordure de maïs, où Antoine les reprend pour retrouver la voie quelques mètres plus loin. La meute relance finalement son animal. Ce dernier à du mal à prendre de l’avance le maître d’équipage, croyant à la fin se précipite aux chiens. Notre bouquin bien qu’amoindri continue sa chasse une petite minute devant les beagles qui ne lâchent rien.

Les coureurs sont largués, heureusement, Alix et Doudou en camion, arrivent à suivre de loin la meute, et finissent par s’en rapprocher. Le lièvre est vu se faire relancer 3 fois en limites de propriété. Il finit par rentrer en bordure de betteraves et se taper devant les suiveurs en voitures.

Les coureurs arrivent finalement par rallier avec les quelques vieux chiens qui ont décroché. Le défaut est travaillé 3 minutes et Emeric nous lance un Tayaut. L’animal vient de sortir des betteraves, et rentrer dans un énorme roncier. Les beagles y sont conduits rapidement. Quelques récris se font entendre, un lapin sort du bosquet, mais les chiens arrivent à attraper un animal, et à le manger sous ces deux mètres de ronces, avant même que nous arrivions à nous frayer un passage.

Etais-ce notre animal de chasse ? Nous ne le saurons jamais. Quoi qu’il en soit, nous avons travaillé une bonne demi-heure notre défaut, et nous n’avons rien trouvé d’autre.

Cela restera un mystère.