jeudi 27 décembre 2012

Chasse 23 décembre 2012


Nous chassons comme il arrive très rarement en Seine Maritime ce WE à quelques kilomètres du chenil chez Philippe W. Peu de monde a répondu à l'appel vu la météo... mais les meilleurs sont là ... C'est bien le principal.
Après un prompt rapport, 22 chiens sont mis par terre et nous commencerons à fouler 1h30 sous un temps catastrophique avant de lancer un premier lièvre. L'animal est loin devant les chiens, mais se tape et ne cesse d'attendre la meute qui heureusement chasse à la voie et ne le voit pas jouer les cabris devant elle. Les beagles relancent leur animal deux fois, qui on ne sait pourquoi ne veut prendre d'avance... Est-ce la météo ?  On ne saura jamais, les beagles ont maintenant leur animal à vue et chargent comme des endiablés pour le porté bas aux pieds de Doudou dans une haie.

 Chose amusante: à quelques mètres de la prise, un lièvre frais se lève et les beagles enchainent directement. Petit chassé dans les vergers, puis en plaine, ou un malentendu se produit. 

Alec, Augustin, Clément D. et Clément de L. R. sonnent un lièvre sortant des vergers avec 5 chiens alors que Richard et votre serviteur en avons un autre chassé par les 17 chiens restant ... 
Un vieux piqueux Normand disait toujours ... "On doit toujours remettre le petit paquet sur le gros et jamais l'inverse "... visiblement nos trois fénéants loustiques qui n'ont pas su suivre le gros de la meute sont plantés comme des piquets et pibolent à tue-tête sans même se demander s'il ne pouvait y avoir une autre chasse ... et avec le bon animal ...
Finalement en désespoir de cause... nous nous rendons à l'évidence avec Richard... et il est bien clair qu'ils n'arrêterons pas de piboler comme ça... Nous reprenons nos 17 chiens sur un défaut et les rejoignons pour écouter... Nous l'espérons... une fabuleuse nouvelle... d'un lièvre à trois pattes par exemple...
Et non malheureusement ce n'est qu'un banal lièvre rusant en plaine... et en plus... aucun n'est vraiment d'accord sur la direction de l'animal... Impossible de relancer un animal... il pleut trop... nous sommes TREMPES .

Retour à la ferme pour sonner la curée sous un hangar, Les Honneurs à Philippe W.
Pique Nique Pot au feu au chenil...

Chasse du 15 décembre 2012


Nous sommes reçu ce WE en Berry chez la Famille S.

Après 4h30 rapides et animées de route, nous voilà arrivés à Rouvres les bois ... Pays de la pousse d'épine, du pâté à la citrouille et autres joyeuseries de tous genres.
Une bonne petite soirée se termine pour sortir les beagles à partir de midi. Le temps est radieux entre 9h et midi... mais évidemment... exécrable depuis la sortie des chiens. Rapport sous la pluie.

En quelques minutes, les beagles commencent à fouler et empaument une bonne voie de rapproché, le long d'une culture à gibier. Le temps se gâte vraiment. La voie se lave, des chevreuils bondissent ... Dikkenek embarque Foudras sur une bêtise. Nous nous mettons à l'abri d'une haie pendant quelques secondes ... les averses s'enchainent.

Nous décidons d'aller à l'étang où rapidement un lièvre se défile des pieds d'Edwige et Thomas. Les beagles sont mis à la voie et reprennent très bien. Petite difficulté en plaine, mais nous les appuyons et la chasse repart sous bois. Il pleut de nouveau, la voie se dissout, et rapidement les chiens sont en balancé. Seul Parson perce... mais rien en vue à l'horizon, nous préférons l'arrêter plutôt que de chasser en forlongé une voie déjà très difficile.
Par chance une vue nous est sonnée, d'un lièvre sortant... Rapide remise à la voie, les beagles chassent en paquet malgré le vent et la pluie qui ne cessent de nous gêner. Un labour ralentit aussi les chiens, mais le problème est réglé rapidement puisque notre animal de chasse entre dans un parc à sanglier privé... la meute est arrêté... 4 chevreuils bondissent au milieu des chiens qui nous reviennent ... Nous nous attendons au pire car nous sommes loin des chiens ... mais seul Dancer et 4 "E" se laissent tenter. Nous les reprendrons rapidement.

Deux autres lièvres seront lancés... parfois relancés, mais la pluie nous gêne, les lièvres sortent tous les deux du territoire, nous sommes obligés d'arrêter.

Retour chez Thomas, pour apéro dîner tarot soirée et tout ce qui s'en suit pour un retour au chenil en fin d'après midi dimanche !
Merci encore à toute la famille S.
On ne remerciera pas la météo .....

mardi 18 décembre 2012

Chez Monseigneur de G : 09/12/12


L'équipage est reçu ce dimanche dans l'Orne chez Monseigneur de G, évêque de la vènerie, et bouton de l'équipage Kermainguant.

Tout comme l'an passé, nous sommes reçus comme des rois sur la propriété de Monseigneur dans l'Orne. Le territoire est parfaitement adapté à la chasse de nos petits beagles, bien que les nombreux plans d'eau et ruisseaux ne facilitent pas la tâche des chiens. 
Après que quelques boutons se soient bien rassasier avec le pot au feu traditionnel de l'évêché, nous mettons 25 chiens par terre dont 3 "G".
Quelques fanfares sont sonnées et les beagles ont connaissance juste devant le château... Un lièvre a fait sa nuit dans le coin ... Nous foulerons une petite demi-heure avant qu'un bouquin soit lancé au pied du portail de la propriété. Il s'extirpe de la meute on ne sait comment et commence par faire sa chasse tranquillement alors que les beagles, très excités aujourd'hui surallent à tous bouts de champs.
Heureusement, les vieux sont là pour veiller au bon déroulement et Pastis remet tout ce petit monde dans le droit.
L'animal s'est assuré une bonne avance et connait par cœur la plaine devant le château. Il ruse, passant au pied des dépendances, dans le potager et fait toutes les allées sans vraiment prendre son parti. Stan et Amélie, bien placés l'entendent, mais ne peuvent certifier, heureusement, les beagles arrivent et confirment. L'animal revient à son attaque et perd progressivement son avance. Il retourne faire un petit tour de parc, voie dans voie à croire que le territoire est clos...
Après une bonne trentaine de minutes, les beagles tombent en bout de voie, le défaut est travaillé une bonne dizaine de minute avant que les beagles se mettent à chasser dans un petit ruisseau sous la propriété. Les beagles chassent au pas, mais Dancer, Farrier, Dapho et Famous crient très fort.
Une vue nous est sonnée une centaine de mètres plus bas par Clément et un suiveur du coin.
Les beagles sont à la voie et Gravity les sort de ce ruisseau sans problème. L'animal enchaine ruse sur ruse et fait sa chasse 200 mètres devant les beagles sans jamais être vu. Il se dirige maintenant à l'étang de la ferme, qu'il traverse en partie à la nage. C'est la première fois que nous voyons les chiens crier et nager en même temps. L'image nous restera gravé longtemps. La meute est déchainée et ne lâche pas. Après l'étang, ce sont les ronces, puis la fosse à lisier de l'étable qui a débordée et que l'animal traverse. Les beagles ne se laissent pas berner et Dikkenek redresse suivi de Parson toujours aussi exceptionnel dans les moments critiques !!!
La voie est haute, mais ça chasse bien. Les boutons sont bien placés et Stan nous annonce le lièvre se défilant encore une fois à peine 200 mètres devant nous. Faisant les rives d'un étang. Nonoeil remet rapidement la meute à la voie et ça repart de plus belle. Un défaut majeur survient soudain. Cela fait une bonne heure et demi que nous chassons ce lièvre très rusé et voilà la première fois que nous peinons vraiment à redresser. Les beagles sont en bout de voie et rien à faire, l'animal est impossible à relancé dans un herbage ou seul un cheval un peu nerveux est présent. Le défaut est travaillé 35 minutes et la persévérance paie puisque finalement nous relançons à 100 mètres du dernier "coup de gueule". L'animal est un peu dérouté et manque de se faire gober ... Malheureusement, les beagles ne sont pas en curée et manquent leur affaire. Il a fallut "marcher" 2 fois sur le lièvre pour qu'il reparte, nous nous attendons à prendre d'un moment à l'autre...
Malheureusement, l'animal s'est refait, et retourne ruser dans tous les ruisseaux et autres mares qu'il trouve. Une bonne demi-heure de chasse s'écoule, les beagles sont toujours très sages, quelques chevreuils se défilent, mais ils sont collés à la voie.
L'animal entame une boucle et se dirige à peu près vers son attaque quand nous sommes obligés de stopper la meute au pied d'une route très passante.
Après concertation nous arrêtons quelques voitures pour travailler notre défaut car notre lièvre était vraiment sur sa fin, mais malheureusement, l'animal est sans doute dans une buse remplie d'eau sous la route... Nous ne pouvons rien faire... les beagles ont admirablement bien chassé 3 heures, nous sommes en limite de territoire ... il faut rentrer.

Pique nique gargantuesque offert par Monseigneur. En un mot: le top.
Un grand merci à toute son équipe.

vendredi 7 décembre 2012

Chasse du 2 décembre 2012

 Jean Eudes
 La meute sous le fouet pendant que Foudras est ... ???
 Le vieux Pastis (à gauche enseigne au jeune Glack à droite)
 En attendant l'attaque ...
 En foulant dans les vallons ...
 On fait l'appel ... Foudras et Eton ne sont pas là !!!
 Rantanplan en plein effort!
 Gabionneur oreilles au vent et Baron
 Une partie de la meute.
 Les veneurs
 Les veneurs
 Gabionneur
 Famous toujours aussi appliqué.


Un grand merci à Eric Dubos pour les photos.

Après quelques problèmes de territoires, la meute reprend enfin du service.

Nous sommes reçu ce dimanche chez la famille D à côté des Andelys dans l'Eure.
Une bonne équipe de la forêt de Lyons nous a rejoint. Le territoire est très vallonné, les coureurs auront à coup sur besoin de bonnes vues de la part des veneurs.

Après le traditionnel rapport, seulement 20 beagles sont mis par terre. Les chiennes sont toutes en chaleurs. Nous faisons donc une meute de mâles, en y incluant les 3 chiots "G".
Nous foulons les premières parties du territoire assez mouillées et malheureusement, les beagles n'ont aucune connaissance. Foudras, Eton et Farouche s'égaillent quelque peu, mais le territoire est bien encadré et cela ne leur laisse pas le temps de faire de bêtise.

Nous décidons après une bonne heure à fouler en plaine, de se rendre sous bois et de tenter de trouver un bouquin remiser dans un petit bois ou un bosquet. Quelques chevreuils sont aperçus et les beagles ont bien compris que les bêtises n'étaient pas de mise aujourd'hui. Tout le monde reste sage, même si Foudras tente de nous faire une escapade en sourdine ... Rattrapé... Corrigé... et en meute en 5 minutes Bravo les veneurs !

Finalement, un agriculteur voisin insiste pour que nous allions attaquer dans un de ses champs, où il a aperçu un lièvre dans la mâtinée. Le champs est très grand, mais à peine sommes nous rentrés, que Richard nous annonce un bouquin en sortant. Les beagles sont immédiatement mis à la voie.

Jolie chassé dans les premiers vallons, mais l'animal connait bien son territoire et nous sommes en plein dégel. Premier défaut où Alec et Stéphane nous remettent finalement dans le droit. Les beagles s'appliquent. Quelques chevreuils giclent mais ils n'y touchent absolument pas. Richard est au cul des chiens et heureusement puisqu'une très bonne vue est sonnée en bordure de route, ce qui nous permet de rattraper les quelques minutes que nous venons de perdre.

Les beagles sont maintenant bien lancés et il va être compliqué pour notre animal de chasse de s'en débarrasser. Très jolie chassé dans les patures et les colzas, puis ronflement du tonnerre sous bois où la meute est déchainée.
Les beagles ne lâchent rien, Famous, Parson, Dancer et Farrier sont comme d'habitude en tête et emmènent le lot à bonne vitesse. Le lièvre tente de ruser sous bois, mais encore une fois, une bonne vue nous est sonnée par Stéphane, et de précieuses minutes sont encore gagnées.

Richard par monts et par vaux est encore aux chiens... il ne lâche pas, ce qui permet à bons nombre d'entre nous, de nous placer à bon escient.

Finalement, l'animal retourne à son attaque après une bonne heure de chasse, mais les beagles ne le lâchent pas. Il est vu se défiler au loin et maintenant que les coureurs sont largués, Anne Cha et Nonoeil prennent le relais. L'animal est perdu et essaye de percer droit devant lui. Les beagles parfois en difficulté dans les semis s'en remettent à Famous qui redresse à chaque fois.

Pour finir l'animal va ruser dans un petit carré de maïs en bordure de propriété, malgré une bonne vue sonnée juste avant, les veneurs sont arrêtés au pied d'une propriété privé.
Seul Famous collé à la voie nous échappe. Il sera récupéré 10 minutes plus tard.

dimanche 11 novembre 2012

Chasse du 10/11/12 en Picardie

Nous chassons ce samedi 10 novembre chez la famille F***, premier territoire de l'équipage où nous sommes toujours très heureux de nous rendre.
Nous retrouvons plein d'amis sur place et surtout le Rallye Tillet à Thomas Petit qui chasse avant nous aujourd'hui. Nous suivons la fin de sa chasse n'ayant pu arriver plus tôt et mettons 25 beagles par terre à 13h30 après avoir écouté les consignes de Monsieur F*** propriétaire des lieux.


Nous partons fouler devant la ferme et les chiens n'ont pas le temps de se vider qu'un lièvre gicle des pieds de Jean Eudes. Rapide mise à la voie où les beagles reprennent très bien. La meute est en paquet et ça crie bien dans les immenses parcelles de moutarde.
Comme d'habitude, les lièvres ici ont tendance à tourner autour de la ferme. Cela ne manque pas. L'animal saute la route de l'E*** l'A ***.  Les beagles sont appliqués, mais la voie est moins bonne dans les semis de blé tout juste levés ce qui ralenti un peu la cadence.
Après quelques minutes, les rapides font place aux fins de nez. Comme d'habitude, Famous, Farrier, et Gravity prennent la tête dans les parties les moins couvertes. Cela ne dure qu'on court instant et rapidement Parson, Boxer, Dancer et les jeunes "F" reprennent l'avantage et remettant du rythme. Pas besoin de dire que les coureurs sont largués. Heureusement Anne Cha arrive à sauter dans l'auto d'un des suiveurs du Rallye Tillet et fini par retrouver la meute.
Malheureusement les bonnes choses ont une fin et notre animal de chasse est passé d'un labour à un champ de betteraves fraichement arrachées où la voie est quasi inexistante. Anne Cha reprend rapidement la meute et fait ses avants. Les beagles n'en refont presque pas mais marquent quand même. Les coureurs finissent par retrouver la chasse et le défaut est travaillé.
Il n'y aura pas besoin de travailler beaucoup puisque l'animal est tapé à quelques mètres de la meute qui le porte bas instantanément.

Nous sonnons le nouveau départ et rapidement la meute reprend une voie haute d'un lièvre qui se défile devant nous. Les beagles ont pris et ne veulent pas en rester là ... ça se voit. Ils sont encore plus appliqués que durant la première chasse et seul Playfull ira fauter derrière un renard...
L'animal est vu plusieurs fois, par Moule qui est énervé aujourd'hui et aimerait vraiment en prendre un second. Jean Eudes ne lâche pas non plus l'affaire et tente tant bien que mal d'être aux chiens. Belle boucle sur la partie gauche de la ferme où les beagles tombent en panne dans un semi mais sont rapidement remis à la voie. Moule aperçoit le lièvre se défiler au loin dans les betteraves, mais les beagles chassent, on tente de ne pas les gêner. La sortie des betteraves est compliquée, mais une fois de plus Farrier et Famous nous sortent de l'embarras. Rapide tour du hangard de la plaine où les beagles se débrouillent toujours très bien même dans les jeunes semis. Malheureusement, voulant recoller aux chiens, le maître d'équipage coupe à travers champs et lève un lièvre frai qui va passer a 20 mètres devant la meute pourtant appliquée et à la voie de son lièvre depuis maintenant 1 heure.
Panique à bord. Seul Eton et Foudras restent appliqués sur la voie, alors que le reste de la meute part à vue sur le lièvre frais. Malheureusement ces derniers finissent par craquer et rallient au reste de la meute. Heureusement ils tombent en bout de voie et son remis dans le droit grâce à Jean-Eudes, Emeric et Anne-Cha qui partent les chercher.
Le vent s'est levé et il est bien compliqué de remettre la meute à la voie. Cependant quelques coups de gueules et bouts de voies semblent indiquer que notre animal est remisé dans le champs de moutarde qui était aussi l'enceinte d'attaque. Pendant ce temps Farrier nous fait en plein défaut une crise de tétanie. Heureusement grâce à Anne Cha et sa "pomme'pot" magique, le chien repart 5 minutes plus tard requêter avec ses camarades de chenil. La persévérance va payer puisqu'après avoir travaillé une quinzaine de minutes notre défaut, l'animal est relancé et la meute est enragée, appliquée et nous refait une grande boucle en chassant vraiment seul. Tous les chiens chassent et seule une bonne vue, sonnée par nos amis du Rallye Tillet, sera nécéssaire pour que les beagles chassent 50 minutes de plus leur animal. Malheureusement, l'animal monte presque jusqu'en forêt de Villers, où la meute se scinde en deux, sur deux voies différentes. Nous n'intervenons pas, étant trop loin de la meute et les deux paquets finissent par s'ameuter.
Un doute parvient alors. 3 très bons chiens sont aussi arrêtés à la traine. La meute est en panne, il est tard, nous avons une curée à sonner, nous décidons d'arrêter sur cette très bonne note.
Nous sommes vraiment très très content des beagles qui ont été admirables aujourd'hui.
Les honneurs aux jeunes mariés de G*****

Retour au chenil à deux dans le camion ... c'est triste ....






mardi 6 novembre 2012

Chasse du Dimanche 4 novembre.


Nous sommes reçu ce jour en Forêt de C-J en Bordure de la Hunaudaye.
Monsieur LeR** nous reçoit très gentiment avec une partie de ses amis chasseurs à tir. La Famille de St-P** nous fait le plaisir d'être là avec un de leurs amis membre du Rallye Parence. 

Nous commençons à fouler dans une parcelle très sale, où nous tenons les beagles sous le fouet afin d'éviter d'éventuelles bêtises. Après trois minutes, Dancer empaume une voie et crie très rapidement emmenant toute la meute avec lui. Aujourd'hui nous n'avons sortis que 22 beagles mais ça carillonne tout de même très fort dans la parcelle. Impossible de coller à la meute, nous sommes obligé de faire confiance aux chiens. Après une belle menée d'une trentaine minutes, les chiens tombent en bout de voie et une fois le défaut travaillé, Monsieur LeR** nous conseille de réattaquer dans une parcelle plus claire.

Le nouveau départ est sonné et nous mettrons plusieurs heures avant d'avoir connaissance.  Les beagles restent très sages au milieu des chevreuils et cervidés qui sont vu à droite et à gauche. Tous les boutons de l'équipage, mettent à profit cette attente pour ramasser trois ou quatre kilos de cèpes de Bordeaux et bouchons de champagne. L'après chasse s'annonce gastronomique!!
Finalement, Monsieur de St P** nous invite à nous diriger vers une jeune plantation de conifères très propice à l'attaque d'un lièvre.

Cela ne manque pas puisque Gonzague de St P *** marche sur un lièvre après quelques minutes. Mise à la voie très difficile dans la plantation où les beagles n'en refont presque rien. Rapidement, une vue est sonnée par Hilaire de St P**, ce qui nous permet de tirer les chiens. Cette fois, ils sont à la voie et s'appliquent. Direction la plaine pour l'animal de chasse qui n'a pas l'intention de se faire lapiner en forêt. Les coureurs sont aux chiens et les suiveurs sont bien placés, mais l'animal à l'air de connaître son parcours. Il met une première fois les chiens en défaut dans un semi, et c'est là que nous regrettons nos vieilles chiennes retraitées (Peewit, Blue Bottle et Prospect) qui savaient bien nous tirer d'affaire dans ces cas là. Heureusement Richard tirent les chiens, et les devants sont fait pour qu'enfin Gonzague de St P** nous trouve un Volcel'est sur un chemin. L'animal peu stressé apparemment, ruse déjà. Farrier et Famous reprennent bien accompagné de Parson et Trolopp.
Le vent s'est levé et quelques pluies fines ne nous facilitent pas la tâche.
Petit chassé où l'animal fait double sur double pour enfin mettre les chiens en défaut sous bois. Playfull se récrie, mais nous n'appuyons pas tout de suite connaissant la sagesse de l'intéressée ...
Nous avons tord de ne pas lui faire confiance puisque Hilaire resté derrière, nous sonne un appel au maître suivie de la vue. L'animal se défile dans notre dos et reprend la direction de son attaque.

Rapide remise à la voie où la meute reprend un rythme de croisière. Malheureusement, le vent est levé et la vitesse des chiens n'est pas excessive. Le train permet encore au lièvre de chasse de ruser et ainsi de faire perdre un temps précieux aux beagles. Cette fois la voie est chaude et les chiens les plus appliqués entre en scène. Espion, Elaphe et Exmoor crient comme des malades accompagnés de leur père Mustard. Rapide chassé entre les champs de moutarde et de trèfle pour finalement tomber en panne au pied d'un bois. Quelques bouts de voie sont retrouvés, mais la voie est déportée par le vent et l'animal à l'air de continuer ses doubles. Heureusement, quand on parle de ruses, le vieux Pastis attend patiemment pour les démêler, ce qu'il fait avec brio et redresse toute la chasse.

Malheureusement cela ne suffira pas puisque 500 mètres plus loin, la meute tombe en défaut final.
Après avoir fait nos avants, nos arrières, et travaillé une heure notre défaut, les beagles reprennent une voie sous les ronces, mais qui s'avèrera être celle d'un renard. Les chiens sont repris et nous finissons par fouler jusqu'à la parcelle d'attaque pour tenter de relancer mais rien n'y fera ... 

Super omelette de cèpes au rendez-vous de chasse, histoire de chasse et comparaison sur les beagles Anglais et Français pour enfin reprendre la route vers la Normandie et mettre fin à notre périple breton.


lundi 5 novembre 2012

Déplacement en Bretagne.

Le Rallye des Mondrots enfourche ce WE son camion jaune, chargé de 27 chiens et 6 veneurs pour les terres sombres de la Bretagne. Nous commençons notre périple par la Forêt de Qu****n, où nous sommes reçu comme des Rois par la Famille du P*** et surtout Olivier et Fanny qui nous hébergent pour ces deux jours.

Après une petite après midi à la bécasse, une passée aux canards, un bon dîner et une bonne nuit, la journée de vendredi s'annonce sous un soleil radieux.

Après un prompt rapport, Olivier nous emmène en forêt dans une partie très propice à l'attaque d'un lièvre. Malheureusement, ils se font rares et ce n'est qu'au bout de 2h15 que Stanislas nous sonnera une vue d'un bon bouquin se défilant derrière nous.

Bonne mise à la voie, les beagles sont bien en paquet et la voie est excellente. La meute vole durant les 15 premières minutes où seul Richard arrivera à coller aux chiens. Mais rapidement notre animal fait les chemins et met notre excellent Parson en défaut ce qui est plutôt rare.
Heureusement, une très bonne vue d'Alec nous permet de rameuter et de remettre dans le droit. Les beagles reprennent bien et sautent la route D. avec une dizaine de minutes de retard sur leur animal, joli chassé sous bois pendant 15 autres minutes et enfin nous tombons en forlongé, où seul Famous, Daphodil, Trollop et Farrier arrivent à redresser. Pour finir dans une sapinière, les beagles en refont bien durant 10 minutes pour enfin tomber en défaut définitivement en bord de forêt.
Le défaut est travaillé une heure, Dapho fait encore une bêtise sur un chevreuil, mais finalement nous ne relancerons pas.
Rapide pique nique chez les bécassiers avant de repartir à la passée




Chasse du 28 octobre

Nous sommes reçu ce WE chez les Ch de D dans le Calvados comme depuis 3 saisons.
Nous avons rarement été aussi nombreux à un rendez-vous de chasse au lièvre. Le rapport prends des allures de rapport de chasse au cerf, des consignes sont alors explicitement données pour que tout se passe pour le mieux.

Un lièvre est rapidement lancé dans un labour et on se rend compte rapidement que la chasse va être compliquée.

Il n'y a pas un millimètre de voie en plaine ... les beagles sont incapables de chasser autre part que dans le petit bois de 5 ha qui se trouve devant la propriété.

Plusieurs lièvres sont lancés, aucun ne courra plus de 10 minutes.

Une journée à oublier malgré l'accueil toujours très chaleureux des propriétaires !

mardi 23 octobre 2012

Dimanche 14 Octobre 2012

Première chasse de la saison.
Nous commençons la saison assez tard cette année, une fois de plus à cause d'un gros manque de territoires. Quelques uns de nos territoires manquent de lièvre, d'autres n'ont pas demandé de bracelets ... Nous sommes une fois de plus contraint de restreindre nos sorties ce qui influent énormément sur la qualité de la meute ... à bon entendeur, si vous connaissez des territoires ...

L'équipage est reçu, comme tous les ans chez Guerric de C dans l'Aisne à J...Y.
Quel plaisir de pouvoir compter sur des territoires fidèles d'année en année.

Cette saison, la difficulté sera les champs de maïs, en plein milieu du territoire, et dans lesquels nous venons de voir rentrer 4 sangliers. Les beagles devront être sages dès leur première chasse.

25 chiens par terre dont 3 "G" (Glack/Guiness/Gabionneur)

Nous commençons à fouler devant la ferme dans une moutarde lorsque les beagles se rabattent sur la voie d'un lièvre qui se défile loin devant nous. Les chiens sont appliqués, mais l'animal traverse 30ha de maïs, puis un champs de pomme de terre, impossible de le retrouver.

Nous décidons de sonner le nouveau départ. Les chiens semblent chasser bien ameutés.
En quelques minutes, une voie froide est trouvée, les beagles rapprochent et lancent un bon lièvre qui rentre rapidement dans un maïs. Heureusement les beagles ne touchent pas aux sangliers, et travaillent leur défaut alors que seul Trolopp, Crustry, Pastis et Playfull maintiennent leur lièvre avec le huntsman. La voix et les piboles ne portent pas et il faudra presque 20 minutes pour que le reste de la meute retrouve les 4 chiens de tête en panne en bordure d'un champs de betteraves.

Le défaut est travaillé, et Famous et Farrier nous montrent leur finesse de nez en redressant gentiment la chasse jusqu'à ce que notre lièvre se défile loin devant la meute. Il engage cette fois un grand tour de plaine, où les beagles seront toujours très appliqués. Malheureusement les meilleurs chiens ne sont pas en conditions, laissant les jeunes prendre la tête. Cela profite tout de même à Farrier de nous montrer l'étendu de ses capacités. Vite dans les défauts, il ne laisse pas la meute tomber dans le change et emmène les 3 chiots "G" à une bonne cadence. Notre lièvre n'a pas trop d'avance et commence à ruser après 40 minutes de bonne chasse. La meute est maintenant en défaut, mais l'animal est retrouvé, les chiens sont à la voie et tout se passe bien pour cette première sortie.

Après avoir fait une autre boucle, la meute tombe dans le change, pendant que Romain sonne une vue à une passage de route. Dommage que personne ne soit la pour arrêter les chiens qui s'entête sur un lièvre frais. Seul Parson et Guiness nous reviennent rapidement. Nous perdons beaucoup de temps sur ce change, mais heureusement la persévérance fait que l'animal est finalement relancé.

Une dernière boucle est faite, voie dans voie avec la première, mais les beagles ne s'y trompent pas et restent très appliqués. L'animal rentre à son attaque, passe devant les boutons, pour se faire chasser un bon quart d'heure dans un océan de maïs. Les boutons à pieds essaient d'encadrer un maximum, malheureusement les 3 voitures/camion de l'équipage sont garés au même endroit et ne nous facilite pas la tâche.

Alec est cette fois aux chiens, appuyant comme il peut, il arrive finalement à ressortir le lièvre de chasse de ce champs pour tomber en défaut en bordure de route de champs de patates.

Il est 17h, tous les beagles sont là, les chiots ont très bien chassés. Notre lièvre à une bonne heure de chasse, mais les chiens ne sont pas en conditions pour le prendre.
Pique nique et retour au chenil sous la pluie ...



  un grand merci à Guerric pour le territoire et à Romain pour les photos.
Dernières chasses de la Saison en Forêt de la Butte Chaumont.

Nous y gardons de merveilleux souvenirs.
Une chasse très lointaine où deux meutes se forment sur deux lièvres différents ... Les deux sont manqués
Une chasse de 8 heures sous un soleil de plomb où les beagles à bout de souffle relancent une dizaine de fois leur animal sans jamais le prendre !

La saison se termine avec grande satisfaction. Même si nous avons pris peu, les chiens sont de plus en plus sages, se débrouillent seuls et on une endurance incomparable ...

Les territoires restent un énorme problème ... 

jeudi 8 mars 2012

Chasse Multonne

Chasse du Dimanche 4 Mars : Forêt de Multonne.
On prend les mêmes et on recommence, 21 beagles par terre.
Laurent et Lucille nous rejoignent pour la journée.

Nous lançons très rapidement derrière la cabane des chasseurs comme à notre habitude. Les beagles crient très fort et la chasse ne traine pas à sortir en débuché. Comme d’habitude seul Laurent et Gus arrivent à rester aux chiens. Notre animal est vu remontant en forêt par Alec mais la meute est en difficulté aux abords d’une ferme. Les avants sont faits et l’animal est relancé. Retour en forêt où les beagles crient toujours aussi fort, mais chargent beaucoup moins. La météo change, il commence à pleuvoir, cela n’améliore pas la qualité de la voie, surtout avec ce vent. Sous bois, quelques confusions s’installent, les beagles sont à la peine et 2 lièvres différents sont vus devant eux. Nous laissons faire les chiens, mais la qualité de la voie nous oblige à les tirer à une vue de Félix, puis une autre de Clément D pour enfin avoir un chassé de qualité.
L’animal a de l’avance mais se fait désormais chasser totalement en sous bois. Nous savons que nous ne pourrons prendre car les beagles ne chargent pas du tout néanmoins, la chasse est très amusante. La meute chasse en paquet, très ameuté, et se débrouille presque seule. Notre animal perd rapidement ses 30 minutes d’avance et se fait relancer maintenant plusieurs fois.
De très bonnes vues sont sonnées par les boutons placés et les coureurs se relaient vraiment bien aux chiens qui sont très sages aujourd’hui. Cela fait maintenant 3H50 que nous chassons… les beagles sont en difficulté en lisière de forêt. La pluie est très violente et rapidement toute la meute va venir s’abriter sous nos jambes. Il est désormais impossible de chasser tellement la pluie glaciale nous fige… Nous ne voyons pas à 3 mètres, et même réfugiés sous des houes, nous sommes trempés.
Il est décidé de travaillé une dizaine de minutes quand même notre défaut avant de rentrer nous changer. Nous apprenons à notre retour qu’Alec a cassé l’embrayage du camion dans un chemin de forêt … Quelle joie de retraiter à pied sous l’eau à 4kms du RDV …
Nous avons du faire change au moins une fois derrière ce lièvre car même si les beagles ne chargeaient pas … 4h de chasse pour un lièvre, cela doit le pousser à bout !!!
Pique nique au chaud à la Cassine. Merci Papa Moule pour ce WE !

Chasse Grimbosc

Chasse du Samedi 3 Mars à Grimbosc ; Chez Fabien Bocage. 21 chiens par terre.
Nous sommes très heureux de retrouver Fabien avec qui nous avons fait une si belle chasse l’année dernière à Grimbosc en compagnie de Stéhane Lhotellier.
Il nous faudra une bonne demi heure avant que Gus et François aperçoivent un lièvre. Les Beagles sont mis à la voie sans Parson qui à rejoint un terrier de renard et sans Eton et Espion qui sont aux chevreuils !!!!Malheureusement… à cette première vu, rien à faire, les beagles sont gênés par un épandage de fumier frais … et la voie ne doit pas être bonne… rien à faire.
Nous foulons ensuite deux petits bosquets où Cahus nous rapproche une voie et où un lièvre sera lancé. La chasse va durer 30 minutes à peine et un défaut final ne sera jamais relevé tellement la voie est catastrophique…
Nous décidons d’en rester là … nous chassons demain.

Chasse Rouéssé Vassé

Chasse du 26 février à Rouessé vassé
Invitation de l’équipage des Baratons à Stéphane Robidas.
Nous n’avons jamais vu autant de suiveurs à une chasse au lièvre. Quelle plaisir de venir dans une région où les chiens courants sont admirés…
Après un superbe rapport où les beagles Français et les Anglais feront connaissance, nous commençons à fouler sous bois.
Il faudra une petite heure avant de pouvoir mettre les beagles à une vue. Malheureusement la voie ne doit pas être bonne car nous passerons l’après midi à tirer les beagles aux différentes vues…
De plus Eton et Exmoor ont fait quelques bêtises sur les chevreuils …
Nous sommes vraiment déçu, car c’était vraiment un plaisir de rencontrer Stéphane et son équipage… Entre amateurs de beagles…

Chasse à Saint Maurice du Désert

Chasse du 19 février à Saint Maurice du Désert chez Monseigneur de Germiny.
Après un accueil très chaleureux et un bon café, nous partons fouler.
24 chiens par terre.
Nous foulons une petite demi-heure avant que Moule et Doudouze mettent le pied sur un lièvre à 30 mètres de la meute. Les beagles prennent leur animal à vue, mais le territoire vallonné oblige rapidement les beagles à mettre le nez au sol et à chasser à la voie. L’animal commence, un peu désorienté, par charger Monseigneur, les beagles lui soufflent au poil, il est donc rapidement obligé de prendre un parti et de ruser. Notre bouquin commence par faire une allée du parc, où les beagles sont en difficulté, mais assez rapidement, Mustard redresse. Une bonne heure et quart de chasse se passe sans réel défaut. Les beagles chassent seul et leur animal est vu plusieurs fois 3 minutes devant eux. Trolopp, Parson, Dancer, Cahus, Boxer, et Farrier sont les chiens sur lesquels il faudra se fier aujourd’hui. Ils persent et emmènent bien la meute sous bois en plaine et dans les petits marécages où notre lièvre tente sans cesse de ruser. Après une heure et trente minute de chasse, un change se produit, mais la meute est vite arrêtée pour être remise sur une vue du lièvre de chasse en bordure de route au pied des voitures. Les beagles y sont amenés très rapidement, malheureusement, il est impossible de trouver un bout de voie à cet endroit. L’animal a du être stressé. Nous travaillerons ce défaut durant plus d’une heure avec beaucoup de ténacité, mais jamais notre animal ne sera retrouvé. Un excellent pique nique est servi chez Monseigneur pour nous remettre de cette superbe chasse.

Chasse à Campreux

Nous sommes invités ce dimanche 12 février à chasser chez la famille de Witte à Campreux dans la Somme.
26 chiens dont 8 dans le camion.
Nous sommes en plein dégel et il reste beaucoup de neige dans les champs. Nous aurions peut être du nous abstenir de chasser. En quelques minutes un lièvre, puis un second, puis un troisième, puis un quatrième puis… puis… puis….
Un total de 8 lièvres est déjà compté devant nous avant d’avoir lancé. Les beagles sont mis à la voie de plusieurs refuites sans qu’ils n’en refassent rien… Nous comprenons que la journée sera très très compliquée. Nous allons de vue en vue, de lièvre en lièvre jusqu’à ce qu’une chasse correcte se forme sur un lièvre lancé aux pieds de François. L’animal est relancé deux fois et enfin un semblant de chasse se forme et perce entre les dizaines de lièvres que nous voyons sur pied autour de nous.
Comme par hasard, le froid n’a pas refroidi les nombreux boutons qui ont tous décidé de courir aujourd’hui afin de lever un maximum de change … Allez comprendre…
Très vite nous arrivons à suivre la meute à la trace dans la neige … du sang du sang et encore du sang… Les beagles se déssolent, nous décidons de tout arrêter et de rentrer. Un superbe pique nique nous est offert bien au chaud par la famille de Witte. Superbe territoire mais malheureusement beaucoup trop vif en lièvre pour chasser à courre.

Chasse à Saint Maurice d’Etelan

Chasse à Saint Maurice d’Etelan
Le dimanche 29 janvier
Nous sommes invités ce jour par la famille de François Berge sur leur superbe territoire de Saint Maurice. Nous chassons en bord de Seine par un temps superbe. Pierre Varenne et Laurent Tierny nous ont rejoins pour cette chasse, ce qui nous fait très plaisir. Nous avons aussi la chance d’avoir la visite ce weekend de Scott Glasspool et Geoffrey Sutton, Huntsman et suiveur du Clinckard and Meon Valley Beagles.
Nous mettons 23 chiens par terre et 6 vieux restent dans le camion en relais afin de les économiser.
En quelques minutes plusieurs lièvres se lèvent dans les premiers champs, les beagles sont calmes aujourd’hui et lancent leur animal parfaitement. La voie doit être bonne car la meute vole comme jamais nous l’avons vu. Impossible de suivre à pied. Heureusement le territoire est parsemé de haies et de portants d’eau, ce qui force légèrement notre animal à boucler.
Une grande boucle est faite où quelques vues sont sonnées par les suiveurs, il n’est pas nécessaire d’aider les chiens qui se débrouillent parfaitement. Un balancé survient tout de même, mais une vue de Geoffrey et Scott nous permet de remettre rapidement dans le droit. L’animal revient à son attaque quand la tête de la meute surhalle, et la queue, tombe en bout de voie.
En quelques secondes notre animal est relancé et porté bas au bord d’un chemin grâce à l’aide précieuse de Funny, la beagle de Laurent. 35 minutes de très belle chasse.
Les beagles sont en grande forme, cette première chasse n’est finalement qu’un petit footing pour eux, et c’est bien un marathon que nous voulons tous.
Un deuxième lièvre est rapidement lancé, l’animal est plus malin, il prend de l’avance et ruse à l’eau. La meute est souvent mise en difficulté et beaucoup de veneurs sont largués… Heureusement, Laurent est comme toujours aux chiens. Après une bonne dem- heure de chasse, notre lièvre est perdu sur un chemin et c’est un change qui bondit en travaillant le défaut. La meute est arrêtée entre les huttes de Petitville. Nous rentrons plus à l’intérieur du territoire, pour tenter de lancer de nouveau. La meute a jeté son feu, mais n’a pas dit son dernier mot.
Nous foulons un colza vers 15h20 quand un lièvre bondit au milieu de la meute. Il prend quelques coups de crocs mais par chance arrive à s’extirper. Une belle chasse se forme, bien appuyée par les coureurs et bien encadrée par les suiveurs en voiture. Les vieux chiens sont rapidement donnés. La vitesse est raisonnable pour nos pré-retraités qui mènent la dance pour cette chasse. Notre animal de chasse nous fait un joli parcours, où il tapera une première fois au change, mais la moitié de la meute ne se fera pas berner. L’autre partie est rapidement arrêtée et remise dans le droit. Le bouquin est au nez des chiens, relancé à vue dans les ronces où il est vu se faire lapiner par Anne cha. Nous y croyons tous mais notre animal traverse un dernier portant d’eau, où il est pourtant vu accusé de la chasse et fini par donner le change dans un labour gigantesque.
Nous reprenons les beagles qui sont épuisés pour sonner la curée.
Les Honneurs à Geoffrey, notre ami anglais.

lundi 23 janvier 2012

Nous chassons ce WE dans le Pas de Calais. Territoire que nous aimons beaucoup et où nous avons toujours fait de belles chasses.
Nous sortons 25 beagles... sans Cahus et Cricket deux très bons chiens, qui se remettent de leur Hépatozoonose... attrapé dans le sud ouest.


Il ne fait pas chaud quand nous sortons les beagles du camion à 11h30... Le sol est complètement gelé, la journée s'annonce difficile et pourtant, durant le rapport, quelques chiens semblent déjà très intéressés.....
En quelques minutes les chiens rapprochent une voie, deux lièvres se dérobent devant nous ... nous laissons faire... puis un troisième lièvre, puis un quatrième et enfin un cinquième...
Tout ce petit monde est sur pieds... les beagles ne savent pas où donner de la tête, 8 chiens semblent aussi faire une bêtise... Nous arrêtons tout et reprenons sur de bonnes bases.

Nous allons sur un dérobar, vu se taper dans une moutarde. Le lièvre se dérobe les beagles sont mis à la voie et enfin une chasse correcte se forme... d'abord sous bois où beaglette nous remet la meute à la voie, puis dans les pâtures où Aurélie et Anne cha suivent notre animal des yeux. Cela sera de courte durée puisqu'après 20 minutes à peine nous tombons en défaut en bord de route... le lièvre a fait hourvari Parson fait le goudron en vain ... grands avants ... grands arrières... rien ... Nous décidons de retourner vers la parcelle d'attaque de notre lièvre... coup de chance les beagles reprennent une voie, pas bien franche mais .... une vue est sonnée par Jean Eudes, exactement là où notre lièvre est passé il y a 30 minutes...

Nous refaisons exactement la même boucle, voie dans voie, mais cette fois les chiens crient fort, très fort... Il est 14h tout à dégelé, la voie est bonne. Nous revoilà à la route, où les beagles sont une fois de plus à la peine. Un bout de voie est trouvé par Gravity, Parson, Famous et Peewit. Cette dernière nous remet dans le droit et notre lièvre est relancé. Le vieux Pastis prend la tête de meute avec Dancer et Parson encore une fois. ça charge fort, très fort, rien à voir avec ce matin. L'animal ne prend pas d'avance et les anglais sont très appliqués.

Après une grande boucle en plaine, l'animal retourne dans les pâtures, où il sera relancé 3 fois par la meute bien appuyé par Augustin. L'animal veut retourner à son attaque, il tape à la route où il rencontre Beaglette, qui le photographie, mais l'animal repart sous bois pour revenir une centaine de mètres plus loin à la route, où il bute à Romain. Des bien allés et des vues sont sonnés. Notre rouquin retente sa chance à la route mais cette fois il tombe sur le camion des chiens qui protège la meute.

Le lièvre se décide finalement à rentrer sous les ronces où il se fait lapiner 10 minutes au nez des chiens qui à la file indienne ne peuvent charger comme il faudrait. ça crie fort très fort et enfin notre lièvre est vu par Clément D... Il fait tête vers une étable en bordure de bois, les beagles prennent la voie et tombent en bout de voie au pied d'un trou donnant dans cette étable.

Le défaut est travaillé 30 minutes ... 10 chiens partent à la faute sur un renard... notre animal est à coup sur dans cette étable où se trouvent 35 génisses et 20 veaux... Nous nous arrêtons là ... un peu dégouté.

(Photos de Beaglette)


Remise à la voie.


Dur dur les voies de dégel !!


Première vue de Beaglette sous bois.


La tête de meute arrive bien: Dancer Famous et Parson.


Notre lièvre attend les beagles en plaine.


Une des dernières vues le long de la route.
Nous chasserons 4 fois à la suite. Pour cela la meute est divisé en 2 lots de 16 et 18 chiens.
4 chasses/4 départements différents : Landes/Lot et Garonne/Gers et Gironde! vive le sud!!!


Nous sommes partis le 26 au matin après avoir fait les chenils et embarqué TOUTE la meute. 35 chiens ... 4 bonhommes 11h de route. Le reste des participants de la semaine nous rejoignaient sur place.

Mardi 27 décembre

Chasse à Ychoux dans les Landes territoire du Rallye Chanteau qui y chasse le chevreuil et le cerf.

Nous avons rendez-vous à 8h30 sur place... Et oui les gens du sud aiment chasser top le matin. Chasser le matin par voie de dégel est vraiment compliqué, mais nous sommes là pour chasser chaud comme la braise. Territoire magnifique de landes et de pin, très bien percé et très plat.

Nous couplons avec les 5 ou 6 beagles Français d'un ami.

Après une bonne demi heure à fouler, les beagles rapprochent. Rapidement Cahus, Crusty, Famous et quelques autres me reviennent dans les pieds... Ce n'est pas bon. L'opération va se renouveler plusieurs fois. Les chiens Français du copain semblent vouloir nous prendre la main et rapprocher des chevreuils, mais peu importe, nos anglais restent sages ... comme des images.

Une voie de rapproché sérieuse est trouvé. Cahus Dancer et Gravity nous montrent leurs aptitudes à rapprocher. C'est magnifique. Bien qu'encore gêné par les chiens Français, Cahus et Gravity retrouvent le droit... Mais ce qui devait arriver arrive... il est 9h30 tout dégel à grande vitesse ... Plus moyen de trouver un bout de voie.
Il est 14h ... les sudistes ont faim et nous disent qu'il est temps d'arrêter. Nous sommes surpris ... et replions baguages pour le moment préféré des veneurs du sud: LA BOUFFE!!!!!! Mais on les aime tellement comme ça !!!!!
ça sera un buisson creux ... ou presque.

Mercredi 28 décembre

Le rallye des Mondrots chasse seul aujourd'hui.
On impose nos bases ! Levé tranquille chasse à 11h30 pas de rapproché... On mise tout sur la chance... Normal.
Nous chassons dans le Gers à Bazignant.
Petit café, petit Rapport et nous voilà en route.
à peine sorti du parc du chateau, les chiens rapprochent et lancent leur lièvre. 17 chiens, bien en meute et très criants. Baron, Parson et Daffo imposent le rythme.
10 minutes de chasse à peine et ... carotte... Plus rien ... Nada.
Nous foulons les lieux du défaut durant 15 bonnes minutes avant de relancer notre animal. Les beagles sont enragés. Pendant 1h30, nous ne touchons pas à la meute. Le territoire est valonné, mais nous nous sommes bien échauffés hier.
Parson nous fait une démonstration à couper le souffle... 3 fois de suite, il chassera sur le goudron entre voiture et mobilette... et même sur une route très passante devant un poid lourd emmenant avec lui toute la meute! nous n'en croyons pas nos yeux et laissons faire.

Le lièvre ruse, mais les beagles ne lâchent rien.

Après une bonne heure 45, les beagles tombent en défaut dans un labour. 7 d'entre eux restent sages, les 10 autres partent sur des chevreuils, mais sont vite arrêtés.
Une fois toute la meute récupérée, le défaut est travaillé, Parson donne sur un chemin, mais après une bonne dizaine de minutes, on s'aperçoit que c'est le contre de la voie. Alec nous signale une vue, des vocelests sont trouvés et Sylvain Martin nous trouve un pied de sortie qui semble correspondre. Les beagles sont remis à la voie et rapidement l'avion de chasse se relance.

Nous suivons les beagles durant 10 minutes avant qu'ils ne tombent en défaut le long d'une route. L'animal n'a pas été vu par les suiveurs. Grands avant, goudrons, grands arrières sont fait et finalement, Daffodil nous retrouve un bout de voie, la meute rallie, l'animal tente de se relevé, mais il est à bout de force, il est porté bas par la meute après 2h pile de chasse. Hallali... C'est du propre comme on aime, les 17 chiens sont à la prise. Les honneurs à Isabelle et rentrée triomphale au chenil.

Jeudi 29 décembre

Les deux équipages se réunissent à nouveau pour une chasse dans le Lot et Garonne chez Monsieur Gallichon, Maître d'équipage du Rallye Aquitaine Avance.

Nous sortons 16 chiens et Nicolas 5 ou 6.
Rapidement les beagles rapprochent et lancent un lièvre dans un labour. Direction un parc où se trouve 150 daims... heureusement, les beagles n'y touchent pas.
La chasse fait une grande boucle et se retrouve sous bois. Malheureusement des chiens font une bêtise, ils sont très rapidement remis dans le droit mais cela nous fait perdre un temps précieux et c'est alors qu'un change se produit... tant pis, on laisse chasser.
La cadence s'accélère sur ce change, les beagles volent et tous les coureurs sont largués. 5 ou 6 chiens déccrochent, mais Clément Dubus les ramassent en route.
Nous retrouvons les beagles après 45 minutes de chasse... en défaut... au pied du Château de PIS, heureusement amis des La Raitrie. la chasse se poursuivra: vive le sud ouest.

Après une dizaine de minutes en défaut le lièvre est relancé par les beagles dans un bosquet. Il est jugé avec de la chasse par Sylvain.
Les beagles l'emmènent bien jusqu'à un bois. Sous bois les choses se compliquent. Nous somme de nouveau confronté aux voies de dégel... sol parfois gelé, parfois brulant... les chiens perdent leur avance et notre animal ruse. Cahus redresse, bien aidé par Daffo et Baron. Après 10 minutes sous bois, c'est le trou noir. Plus rien. Mais notre meilleur limier entre en piste. Casquette dans une main et Pibole dans l'autre, Sylvain nous remonte un volcelest sur plus de 500 mètres permettant aux beagles de redresser. Nous sommes maintenant dans une grande coupe, très encombré, les chiens sont à la peine, seuls les plus fins de nez se récrient. ... cela dure un bon quart d'heure avant que Daffo et Dancer nous relancent notre lièvre au pied de la rivière qui bordait le bois. Des tayauts sont criés par les fainéants qui n'ont pas su suivre à pied... le lièvre est barré par les voitures aglutinées et leurs chauffeurs, mais heureusement, on arrive à redresser...
Les beagles sont bons ... Très très bons aujourd'd'hui et surtout très appliqués et très sages.
S'en suit après une chasse très décousue, où les beagles sont à la peine avec les voies de dégel... il commence à faire chaud, et seul quelques bouts de voie sont retrouvés grâce aux vocelests que l'admirable Sylvain arrive à lire sur les chemins.

Il est 14h... nous sommes en bordure de débuché... nous sommes pliés, les chiens aussi, les sudistes ont faim ... nous sommes contrains d'arrêter. Dommage car cette chassé était splendide.

Vendredi 30 décembre.

Les deux équipages chassent cette fois chez les Beyries. Nous sortons 23 chiens et Nicolas 5 ou 6.
Nous tentons plusieurs fois de rapproché des voies la nuit ... mais à 9h du matin, le sol est emmêlé d'un sacré fouilli. Nicolas pense pouvoir lever un lièvre comme ça ... Personnellement je n'y crois pas et préfère fouler pour lancer à la billebaude.
Nous finissons par fouler sous bois, où plusieurs chevreuils se lèvent dans les chiens qui ne bougent pas une oreille... Nous sommes assez fier. Contrôler 18 chiens reste tout de même plus facile. Nous finissons par lancer un renard....
Des coups de fouets se font entendre... apparemment des beagles seraient à la faute... nous décidons de tout arrêter pour trouver un lièvre...
Malheureusement les sudistes ont faim... nous sommes obligés d'arrêter... VERT.

Samedi 31 décembre

Chasse à la Gaffelière aux chevreuils.
Chasse extra
Prise d'un petit Brocard en 32 minutes de chasse à 200km/h
Belle chasse d'un gros brocard perdu sur ses fins après quasi 2 heures de chasse.

Dimanche 1er, retour au bercail

Content des beagles
Content de l'équipe
Content des territoires

Les photos du périple sont à venir...
Nous ne chasserons que le 12 décembre et cette fois ... à domicile ... enfin un territoire à moins d'une heure du chenil qui accepte la vènerie !!
Mais attention surprise......






Il y a des Sangliers ... partout... plus de 15 ... le territoire est peu chassé ... ils ont trouvé là le gîte et le couvert ...
C'est la première fois que nous sommes confronté à cela avc les beagles ... la plupart n'en ont jamais vu ... ça ne rate pas... Une bonne dizaine se laisse tenter ... nous mettrons une heure à tous les récupérer .

Heureusement nous lancerons un lièvre à 14h qui sera pris après 10 minutes de chasse à peine ??? Etait il malade ?
Puis nous en chasserons un autre durant 2h mais que nous perdons à la nuit le long d'une route à 4 voies ... Il est plus sage d'arrêter.


Nous rechassons le 18 décembre dans le 14.

Nous faisons une excellente chasse (sans photo hélas) au milieu des chevreuils sur un lièvre qui ne prendra jamais d'avance, ni jamais de parti.
Il nous met plusieurs fois en défaut sous bois... mais nous avons attaqué trop tard ... quelques chiens chassent encore mais il fait nuit ... Nous devons arrêter.

Dommage car il était probablement bien cuit.


Le 26 décembre sonne le moment le plus attendu de l'équipage... Notre déplacement annuel dans le Sud ouest.

Saison 2011/2012



Après plusieurs mois d'absence, voici quelques nouvelles de notre petit équipage de lièvre. Nous avons l'été dernier enfin terminé notre projet de nouveau chenil, ce qui n'a pas été une simple affaire. La DDPP nous a vraiment suivie de près et nous n'avons pas eu le droit à la moindre erreur...







Nous avons entamé la saison au 15 septembre, ce qui n'a pas été facile ... comme pour beaucoup d'équipage.

Comme d'habitude, les premières en Picardie en plaine... n'ont pas été couronnées de succès.
Les beagles ont eu du mal à chasser et surtout était difficile à mettre en meute, probablement du fait de la rentré de 10 nouveaux chiens (provenance des Petits Mâtins) dans la meute.
De plus nous tentions de chasser avec 30 à 35 chiens par chasse... Erreur de jeunesse oblige... Nous ne le referons pas en début de saison!



Et pour d'autres chasses nous avons eu moins de chance avec le temps ...




La chasse du 23 octobre a été plus sympathique.

Les beagles ont été plus sages... mieux encadrés et s'habituent maintenant à chasser ensemble.
Nous faisons une belle chasse de 1h30 qui se terminera par une belle curée!
On reprend le rythme !!!!



Puis dans un si bel élan ... Nous remettons l'exploit le 1er Novembre.



Malheureusement... cela était trop beau pour continuer et l'ONF nous annonce que nos licences du mois de Novembre ne seront pas disponibles... Les chasseurs à tir ont une fois de plus de gros quotas à faire ... il ne faut pas les déranger ...

Prochaine chasse le ...

28 Novembre ... Malheureusement ... Un buisson creux !