jeudi 21 octobre 2010
Chasse du samedi 3 octobre
mardi 28 septembre 2010
Chasse de Septembre
Nous chasserons samedi 18 et Dimanche 19 à l’Essart l’Abbesse, notre territoire d’ouverture.
Le samedi 18 septembre
Attaque après le coup de chaud à 16h30. 28 chiens par terre. 23 degrés.
Même si les betteraves semblent encore légèrement humides, la voie n’est pas si bonne.
Les chiens empaument quelques bouts de voie jusqu’au carré de betteraves de la cage à corbeaux. Un lièvre sort du gîte à cet endroit et finit dans la gueule de Dancer. Finalement nous arrivons à libérer l’animal, et le laissons tranquille.
Après quelques minutes de quête, nous lançons un deuxième, puis un troisième… et sans doute un quatrième bouquin. Impossible de former une chasse. La voie s’améliore à 19h, mais nous prenons la décision d’arrêter pour préserver les beagles pour demain.
Le Dimanche 19 septembre
Ce n’est plus la même musique à 8h ce matin. Les 28 beagles à peine sortis de la ferme, empaument une voie dans le colza en face de la ferme. Peewit, Nimble, Nicholby, et Emmaus rapprochent en tirant la meute jusqu’aux betteraves. Dans la verdure, la voie se réchauffent, la meute accélère le rythme et crie à pleine gueule.
Après une centaine de mètres dans les betteraves, c’est le lancé. L’animal prend son parti et part en direction de Villers Cotterêts. Ça part vite, très vite, et tellement vite que nous n’arrivons pas à suivre à pied. Là où les coureurs se rassurent, c’est que même les voitures sont complètement perdues.
Finalement nous retrouvons la meute en défaut dans une propriété privée après 45 minutes de chasse ultra-rapide. Nous ne chercherons même pas notre lièvre de chasse tellement nous nous sommes éloignés de notre territoire de chasse.
Nous attaquerons ensuite deux ou trois autres lièvres, mais la voie est déjà moins bonne. Nous ne formerons pas d’autres chasses intéressantes.
Le dimanche 26 septembre
Nous sommes ce dimanche invité par Guerric de Carpentier sur sa propriété familiale dans l’Aisne. Le temps est bon quoi qu’un peu pluvieux.
Nous mettons 29 chiens par terre.
Après 5 minutes à peine de quête, la meute prend connaissance, et un lièvre se lève à une centaine de mètres de là. Les chiens prennent notre animal à vue et attaque une belle boucle. Quelques petites ondées viennent perturber la chasse et les boutons les moins téméraires rejoignent rapidement les voitures. Peu importe, Emeric, Clément, Antoine, Anne Charlotte, Baudouin, Théodore et le maître d’équipage, ne vont pas se démotiver pour quelques gouttes. Finalement, la chasse se poursuit, et Alix n’a d’autre choix que de devenir chauffeur du bus scolaire de l’équipage. Notre lièvre après 35 minutes de chasse met finalement en défaut les chiens qui étaient pourtant bien appliqués.
Baudouin et Antoine arrivent les premiers sur place, mais les chiens n’en refont pas du tout. Emeric Anne Cha et le Maître d’équipage finissent par arriver, mais après 15 bonnes minutes, nous ne retrouverons rien. Le nouveau départ est sonné. Nous tentons de reprendre une voie vieille de 30 minutes d’un gros lièvre vu par les suiveurs en voiture. Les vieux chiens en refont et nous emmènent jusqu’à un carré de betteraves où Antoine aperçoit notre lièvre se défiler 500 mètres devant nous. Baudouin tire les beagles jusqu’à la voie, mais une tête se forme composé de Boxer, Dancer, Famous, Farrier, Eton, Elaphe, Ecouves, Farthing et Nicholby. Heureusement, le paquet prend un peu de retard et Clément, bien placé, arrive à rameuter le pack.
Il travaille, bientôt rejoint par Anne Cha et Antoine, son défaut, mais rien n’y fait, le lièvre à fait tête vers la propriété voisine. Nous sommes contraint d’arrêter. Un deuxième nouveau départ est sonné, il n’est que 13h, nous n’allons pas nous arrêter là.
Le temps est toujours très gris, quelques gouttes tombent, mais le vent est tombé et la voie est toujours excellente.
Nous nous redirigeons alors vers la ferme dans un chaume que nous n’avons pas encore foulé et Tally’ho, un lièvre gicle derrière les chiens, et nous voyons instantanément qu’il s’agit de notre premier animal de chasse. Il est déjà bien sale. Les 29 beagles doivent le sentir aussi car ils chargent à une cadence d’enfer. L’animal passe au milieu des boutons devant le camion de l’équipage qui le perd de vue dans un bosquet.
Nous perdons 5 minutes à travailler ce bosquet à cause de mauvaises indications. Painter à lui fait tête, seul. Nous rallions la meute, qui cette fois reprend bellement. Le lièvre de chasse entre dans un maïs où des sangliers sont probablement. Nous nous attendons au pire, mais les chiens crient toujours à pleine gueule.
Ils tombent finalement en panne en bordure de maïs, où Antoine les reprend pour retrouver la voie quelques mètres plus loin. La meute relance finalement son animal. Ce dernier à du mal à prendre de l’avance le maître d’équipage, croyant à la fin se précipite aux chiens. Notre bouquin bien qu’amoindri continue sa chasse une petite minute devant les beagles qui ne lâchent rien.
Les coureurs sont largués, heureusement, Alix et Doudou en camion, arrivent à suivre de loin la meute, et finissent par s’en rapprocher. Le lièvre est vu se faire relancer 3 fois en limites de propriété. Il finit par rentrer en bordure de betteraves et se taper devant les suiveurs en voitures.
Les coureurs arrivent finalement par rallier avec les quelques vieux chiens qui ont décroché. Le défaut est travaillé 3 minutes et Emeric nous lance un Tayaut. L’animal vient de sortir des betteraves, et rentrer dans un énorme roncier. Les beagles y sont conduits rapidement. Quelques récris se font entendre, un lapin sort du bosquet, mais les chiens arrivent à attraper un animal, et à le manger sous ces deux mètres de ronces, avant même que nous arrivions à nous frayer un passage.
Etais-ce notre animal de chasse ? Nous ne le saurons jamais. Quoi qu’il en soit, nous avons travaillé une bonne demi-heure notre défaut, et nous n’avons rien trouvé d’autre.
Cela restera un mystère.
mercredi 7 avril 2010
Chasse du 21 et du 28 Mars.
chasse du 14 Mars
chasse du 7 Mars
chasse du 28 février
Chasse du 27 février.
Chasse du 21 février
dimanche 14 février 2010
Chasse du 14 février.
Chasse du 7 février
chasse du 31 Janvier
Chasse du 30 janvier.
Nous sommes invité à Quesnoy sur Airaines, par l’Equipage des Petits Mâtins sur le territoire d’Hugues Lamy, bouton de l’équipage du Val d’Arques.
Le territoire étant complètement clos, nous sortons 30 jeunes chiens majoritairement D et E et 4 vieux chiens pour les créancer. Il n’y a qu’un chevreuil dans le parc.
Après avoir perdu un premier lièvre, qui se sauvera par le portail du château, nous en attaquons un second qui ne prendra aucun parti, mais se fera battre pendant 1 heure sous la ronce, et relancé une dizaine de fois avant d’être porté bas par la meute.
Un dernier lièvre est attaqué, mais il trouvera lui aussi une issue sous une porte.
Retraite prise.
Chasse du 24 janvier.
Nous sommes reçu aujourd’hui en Seine Maritime, à Héricourt en Caux, par la famille Allier.
23 chiens par terre.
Nous attaquons en quelques secondes un bon bouquin qui perd quelques touffes de poil dans la gueule des chiens. Il entame tout de suite un grande boucle. Les chiens volent sur la voie et ne lui laisse peu d'avance. Il rentre au bois, où la meute sera quelque peu gêné par les chevreuils, mais une bonne vue d’Anne Cha et Guillaume permettra a Benoît et Augustin de remettre les chiens dans le droit.
La meute reprend mais s’est divisée. Le maître d’équipage arrive alors à rallier l’autre partie du paquet et cela repart de plus belle, jusqu’à un défaut. Les jeunes chiens le travaille bien, mais une vue sonnée plus haut nous permettra de les appuyer dans doute.
Les chiens redressent jusqu’à ce qu’un lièvre de change leur jaillisse au nez. A cet instant, une chose improbable se produit, les chiens cassent d’eux même pour reprendre une voie qu’ils remonteront jusqu’à relancé un lièvre qui lui semble avoir de la chasse.
Ils chargent à une cadence d’enfer leur animal, mais nous arrivons sur une route dangereuse, ils la franchiront entre de multiples voitures. Les coureurs sont distancés depuis bien longtemps, et seul Benoît, Gonzague et Edwige, en voiture arrivent à retrouver la meute 7km plus loin. Leur animal hallali courant se réfugie dans le tas de bois d’une propriété privée.
N’ayant pas l’accord du propriétaire pour récupérer notre animal, nous le grâcions.
Retraite de grâce.
Chasse du 17 janvier
Nous sommes une fois de plus reçu à Champmartin par Camille Maréchal qui nous sauve la vie car la chasse prévue ce dimanche a été annulée.
Le temps est parfait et une dizaine de veneurs ont répondu présents à l’appel.
22 chiens par terre.
Nous attaquons après 25 minutes un bon bouquin se dérobant des pieds de Richard. Les beagles chassent du tonnerre et ne semblent pas perturbés par les 4 fox terriers des chasseurs à tir qui ont ralliés la chasse durant 20 minutes.
L’animal se fait battre sous bois avant de prendre un grand parti et de faire une boucle en plaine. La meute est appliquée, bien appuyé par Jean Eudes, Emeric et Augustin qui sont aux culs des chiens.
L’animal a déjà 40 minutes de chasse alors qu’il est relancé à vue par les jeunes chiens, toujours emmené par Dancer, qui impose une cadence d’enfer.
Malheureusement, un labour profite à notre animal, qui reprendra de l’avance. Les chiens sont repris par Emeric et Jean Eudes, qui travaillant leur défaut, sont aidé par une vue de Fred et Camille. Le bouquin revient à son attaque mais un défaut majeur survient.
Après avoir fait nos avants, et de nombreux retours, quelques bouts de voies sont retrouvés par les vieilles chiennes qui nous emmènent dans un gros roncier. Ce n’est qu’après une bonne heure que l’animal de chasse est aperçu par Emeric, se faisant lapiner dans ses pieds.
Le rouquin est relancé et fait une boucle en plaine où quatre lièvres de change surgissent. Heureusement Clément et Alec, admirablement bien placé arrivent à remettre les chiens dans le droit.
L’animal accuse de la chasse, et malgré ses 3 minutes d’avance il est vu par les boutons se taper dans un roncier, où il sera porté bas par la meute après 2h30 de chasse dont 1h de défaut.
La persévérance a payé, bravo aux boutons.
Les honneurs au président des chasseurs à tir de Champmartin.
jeudi 28 janvier 2010
Chasse du 10 janvier.
Chasse du 29 Décembre
Mardi 29 Décembre
Nous retrouvons à nouveau, le lendemain matin, nos amis chasseurs de l’ACCA et couplons avec Nicolas Pâris et ses quatre beagles français.
Les maîtres d’équipages décident de réattaquer directement dans les vergers chassés la veille. Les beagles Français de Nicolas nous montrent toute la finesse de leur nez rapprochant une voie de la nuit pendant une bonne trentaine de minutes. Malheureusement, sept chevreuils dans la même enceinte mettent nos chiens en grande difficulté. Les maîtres d’équipage décident donc d’attaquer un nouveau bois de l’autre côté de la départementale. Toujours aucune voie sûre et cela depuis près d’une heure.
Soudain, les beagles se récrient, mètre pour mètre à l’endroit où nous avons lancé hier! Aucun cri intempestif n’est lâché et le simple « tayaut » entonné par quelques-uns permet aux autres de se placer de manière quasiment parfaite si bien que pas moins de sept vues sont ensuite sonnées. Les beagles sont très appliqués et passent au milieu des nombreuses voies de chevreuils, dérangés quelques heures plus tôt. Notre animal de chasse saute la départementale sans être vu. Certains suiveurs nous mettent dans le doute en nous affirmant que les chiens chassent le contre de deux chevreuil. Les vielles chiennes chassent, les Maîtres d’équipage sont confiants, la meute carillonne du tonnerre dans les pommiers. Quelques « touristes » tente d’arrêter les chiens qui collés à la voie du lièvre n’entendent pas se laisser distraire. Finalement, le capucin est vu traversant la route, deux vergers puis un cours d’eau nous levant tout doute. L’animal entame une grande boucle en plaine où il est jugé avec beaucoup de chasse. Il se tapera ensuite dans un guéret.
Les maîtres d’équipage laisse faire la meute qui surhalle légèrement. Bluebottle toujours collé à la voie arrive avec quelques secondes de retard et relance notre lièvre. Les récrits s’intensifient et les chiens prennent leur animal à vue à une cadence d’enfer. Le capucin est hallali courant. Les jeunes beagles anglais accélèrent le rythme et l’animal de chasse est porté bas par la meute aux pieds de Clément après 40 minutes de bonne chasse.
Congratulations et félicitations terminées, un des chasseurs à tir nous propose donc de réattaquer dans la première enceinte de la veille. Le capucin longuement quêté ce jour là a en effet été aperçu à un carrefour en fin de journée…
Quelque peu frustrés par ce tempérament provocateur les maîtres d’équipages décidèrent de réattaquer dans des vignes au niveau dudit carrefour.
Après une nouvelle heure de quête, les beagles reprennent une ancienne voie bien connue de nos veneurs présents l’année passée puisqu’elle débute au même endroit. Revenants en plaine, une jeune beagle de Nicolas met le nez sur un bon bouquin manquant de peu de la gober. Le lancé est sonné, la meute chasse vite si bien que les veneurs sont quelque peu distancés. Les beagles chassent toutefois du tonnerre et le lièvre passe ensuite entre les jambes d’Augustin qui, attendant un peu pour ne pas angoisser le lièvre, sonne la vue. La meute chasse toujours aussi bien, mais elle tombe en défaut au niveau d’un petit bois traversé par un ruisseau. Le bois est alors encadré et foulé de fond en comble. Après trois quart d’heure, notre animal ne sera pas relancé.
Retraite prise, les honneurs à Madame de la Raitrie et à Monsieur Pâris.
mercredi 27 janvier 2010
Chasse du 31 décembre.
Chasse du 31 décembre 2009
Sur invitation de Nicolas Pâris, nous chasserons aujourd’hui à Birac, chez la famille Beyries, boutons à l’équipage de la Gaffelière.
Nicolas sort 4 beagles, et nous mettrons 24 des notre par terre.
Les beagles se sont bien reposés hier et semblent en grande forme pour aujourd’hui. Nous sommes très nombreux ce matin bien que le rendez-vous ait été fixé à 9h pour tenter de rapprocher des voies de la nuit. Nous irons fouler sur les conseils de Madame, et des chasseurs à tir dans les nombreuses pâtures, bordants les bois environnants. Quatre jeunes chiens feront quelques bêtises sur des voies de chevreuils, mais ils seront tous arrêter rapidement par les 30 jeunes veneurs très motivés suivant notre chasse aujourd’hui.
Après une bonne heure à fouler, nous longeons un gros roncier quand quelques chiens, bien emmenés par Naples, se récrient. Impossible de voir quoi que ce soit, le roncier est immense et impénétrable. C’est après 20 minutes, où les plus valeureux tenteront d’arrêter les chiens que Benoît, en plein milieu des ronces nous sonnera l’hallali par terre… Malheureusement… C’est un lapin.
Reprenant notre quête un lièvre se dérobe enfin des pieds d’un des veneurs. Par chance, aucun cri n’est lancé et l’attaque se fait dans d’excellentes conditions. Les beagles empaument la voie et emmènent franchement leur animal qui prend immédiatement un parti. Il traverse un premier ruisseau, que la meute très appliquée franchie sans peine. L’animal sort du cours d’eau en longeant le grillage d’une maison où il semble se coincer. Le maître d’équipage du Rallye des Mondrots commence à croire que l’animal va se faire gober quand finalement il arrive à s’extirper.
La meute arrive, et comme à son habitude, Naples coupe une boucle évitant ainsi le grillage et la perte de précieuses minutes. Ça carillonne fort et les chiens chassent dans un mouchoir de poche. L’animal se dirige vers une route très passante, qu’il refusera dans un premier temps, sans doute gêné par une voiture, mais finalement, voulant traverser, il retournera à cette route mais malheureusement des suiveurs peu consciencieux ont garé leur 4*4 en plein milieu des champs. Les beagles pourtant collés à la voie ont beaucoup de mal à en refaire.
Les bords de la route sont fait, et finalement une vue est sonnée au loin. Nous tentons d’y conduire les chiens, mais à cet instant même, ils retrouvent la voie de leur animal de chasse qui a longé la départementale. Le rythme est repris, mais la voie ne semble pas excellente car la meute crie bien mais accélère peu. L’animal à une bonne dizaine de minutes d’avance quand il est aperçu par les suiveurs en voiture. Cela fait 30 minutes que nous chassons et les whipper’in sont aux culs des chiens. Plus aucune vue n’est sonnée, mais nos meilleurs chiens chassent et nous leur faisons confiance.
L’animal de chasse commence à ruser en traversant quelques ronciers, et faisant de petites doubles jusqu’à se qu’il se rapproche une nouvelle fois de la départementale. L’animal la sautera cette fois-ci en passant au milieu de quelques jardins. Nous sommes bien perçu par les riverains, et la chasse continue ainsi. Notre bouquin, enfin nos valets en défaut, quelques mètres après avoir sauté la route. Les vieilles chiennes en refont, mais c’est en faisant les bordures d’une route que Nicolas remet les beagles à la voie. Après ces 50 minutes de chasse nous nous attendons à tous moments à voir notre animal sur ses fins. La meute crie très fort sous les ronces, mais en sort sans son animal après une bonne dizaine de minutes.
La chasse continue de plus belle et se dirige vers un nouveau ruisseau traversant encore une fois de nombreux ronciers où nous craignons à chaque fois de croiser chevreuils ou sangliers. Une fois arrivé au roncier, les beagles sont en défaut, mais Arthur nous sort rapidement de l’embarras en trouvant un volcelest de l’animal. Nous sommes rassurés, mais le pire est à venir car l’animal, a fait de nombreuses doubles dans un champ inondé. Les chiens chassent au pas, mais semblent peu à peu démêler la voie, nous les laissons faire, sans intervenir. Trois des beagles de Nicolas, Vanity, Diamond, Gravity, Nimble et Bluebottle nous montrent ici toute la finesse de leur nez. La chasse monte lentement dans un bosquet où les beagles toujours très appliqués crient de plus en plus fort. Cela fait 1h40 que nous chassons, et les chiots d’un an commencent à accuser le coup. Le bosquet est impénétrable et personne n’a revu notre animal de chasse depuis la première vue. Heureusement les vieux chiens collés à la voie n’entendent pas lâcher prise et laisser filer leur capucin. L’animal semble cette fois sur ses fins, ne sortant pas du bosquet où il est rentré. Plusieurs suiveurs semblent l’avoir aperçu, mais hésitent avec des lapins bien présents dans les environs. Enfin, un chat viendra même semer le trouble dans la meute. Le doute commence à s’installer et chacun pense à retraiter. Le Maître d’équipage du rallye des Mondrots ne baisse pas les bras tant que Vanity criera. Enfin Madame Beyries et son fils Charles sonnent une vue, il juge l’animal hallali courant… Malheureusement, il est toujours impossible d’entrer dans les ronces… Les chiens doivent se débrouiller seuls. Toujours appliqués à la voie, ils arrivent enfin à accélérer le rythme quand le lièvre passe au milieu de plusieurs ruches… Quelle plaie !! Les abeilles sont en forme et attaquent veneurs et chiens… Partant en criant. Par chance, Napples et Bluebottle imperturbables sont toujours à la voie et font passer l’animal de chasse à quelques mètres des veneurs. Le paquet est remis à la voie, et l’animal est mis bas par la meute après 2h de chasse très mouvementée.
Les Honneurs à Madame Beyries pour le Rallye des Mondrots et au Maître d’équipage du Rallye des Mondrots par Nicolas Pâris.
Monsieur Supplisson, Maître d’équipage depuis 40 ans, nous complimentera en nous annonçant que ce fut sa plus belle chasse depuis ses 40 ans de « métier ». Quelle fierté… et quel honneur.
Chasse du 28 décembre.
Une fois n’est pas coutume, Le Rallye des Mondrots se retrouve comme la saison passée, en déplacement dans le Lot et Garonne cette semaine. Beaucoup de boutons ont répondu présent à l'invitation des parents de Clément qui nous reçoivent dans leur belle propriété de Cantet. Après un voyage quelque peu tumultueux le 27 décembre (et un petit passage vers Mantes la jolie) nous arrivâmes en fin de soirée à Cantet. Fatigués mais plus que motivés.
Nous restons sans aucune connaissance que ce soit en plaine ou en sous-bois après une bonne heure de quêté. Quelques chevreuils égailleront l’intarrissable Peewit, mais elle sera rapidement remise dans le droit. Le Président de l’ACCA nous emmène pour finir vers une autre parcelle, celle-ci composée de vergers de prairies et quelques chaumes de maïs.
Deux minutes après le nouveau départ, la meute se récrie en tournant dans le verger. Toutefois l’animal (aucun moyen de savoir si c’est un renard ou un capucin) met la meute en défaut aux abords d’un roncier. La meute criait fort, nous pensons fortement à un goupil.
De nouveaux quêtés sont alors sonnés dans les vergers par les excellentes trompes présentes lorsque Charles aperçoit un capucin se dérobant devant lui.
La meute est mise sur la voie et elle traverse rapidement la route à pleine vitesse. Malheureusement, deux chevreuils sont « tutés » plus haut par Monsieur de la Raitrie et Mathieu et les beagles semblent suivre cette voie avec Peewit et Dancer en tête.
Dans le doute, les chiens sont arrêtés et le maître d’équipage décide ensuite de faire ses retours dans les vergers à l’aide des vielles chiennes pour ne pas prendre de risque. La meute revient vers l’enceinte d’attaque de ce dernier et c’est alors que Monsieur de la Raitrie et Emeric aperçoivent l’animal de chasse faire les goudrons et se défiler le long d’un verger. Une bonne vue est sonnée, nous sortant de l’embarras. Les chiens sont alors remis une nouvelle fois à la voie par le maître d’équipage et la meute nous entraîne jusqu’à un étang où nous perdrons l’animal de chasse. Le maître d’équipage, après concertations, décide alors de préserver la meute (et les veneurs) en prévoyance du laissé courre du lendemain.
Nous rentrons donc à Cantet où nous sommes à nouveau reçus comme des rois par Monsieur et Madame de la Raitrie.
lundi 4 janvier 2010
chasse du 20 décembre
Nous partons chasser en Forêt d'Eu ce WE.
Chasse du 13 décembre
Chasse du 6 décembre
Chasse du 22 Novembre.
Nous sommes invités ce dimanche à chasser en Forêt domanial d'Ourscamp par l'Equipage des Petits Mâtins.