jeudi 21 octobre 2010

Chasse du samedi 3 octobre

Nous sommes très gentiment accueilli ce samedi par la famille Cuypers.

Le temps est bon. Nous mettrons aujourd'hui 26 beagles par terre.

Dès la première traque, les chiens semblent rapprocher une voie mais sans grand succès. Le vent ne facilite pas la tâche des chiens.

Après une vingtaine de minutes de quête, les boutons aperçoivent un lièvre se dérobant devant nous. Les chiens sont portés à la voie, mais quelques jeunes s'emballent et prennent le contre. Heureusement les vieux chiens redressent et la chasse démarre calmement. Notre animal rentre dans une parcelle de carottes quelques secondes avant de rentrer dans un maïs. Les chiens ont du mal a en refaire, les boutons ne peuvent les appuyer. Il nous a semblé entendre une bagarre dans cette parcelle et après quelques minutes, plusieurs chiens reviennent en sang.
Nous ne saurons jamais ce qui c'est passé. Les beagles sont repris dans le maïs d'où aucun lièvre n'est sorti d'après les boutons admirablement bien placés.

Finalement des retours sont fait le long du maïs dans la parcelle de carottes. Famous nous relance notre animal qui rentre de nouveau dans le maïs. Quelques récrits se font entendre, mais une fois de plus, l'animal a réussi a mettre les chiens en défaut. Il sera relancé durant une heure dans les carottes et retournera à chaque fois dans ce satané maïs.

Nous commençons à désespérer, car les voies se mêlent et rendent très difficile le travail de la meute. Finalement, sur un dernier relancé, Peewit nous pousse notre animal de chasse hors de son labyrinthe.

Les chiennes reprennent bien, mais tombent rapidement en panne dans un champs de lin fraîchement traité,. Heureusement ils sont repris par les deux Gonzague et Antoine. Rien n'y fait, la voie ne sera pas retrouvé. Les grands avant sont fait et cette fois l'animal est relancé dans ce bonnes conditions.

La meute l'emmène tambour battant, et Boxer 500 mètres devant les autres, malmène fortement notre animal. Le lièvre traverse la route départemental, longe le bosquet de la plaine, refuse les carottes et les chiens tombent en défaut dans un déchaumé. Rapidement Antoine les reprend et travail le défaut. Le maître d'équipage arrive quelques minutes plus tard, trouve un volcelest et au moment de le sonner, notre animal se défile.

Il accuse de la chasse et les beagles l'ont bien compris, ils chargent fort, si bien que nous sortons rapidement de la propriété des Cuypers.

Heureusement, l'animal s'est tapé à quelques centaines de mètres. Théodore arrive sur place alors que les beagles relancent seul leur animal qui n'arrive plus à prendre d'avance.

Théo les appuie et les sors de l'embarras alors qu'ils sont en panne dans un semis. Les beagles reprennent bien et Alix et les deux Gonzague suivent notre lièvre de chasse qui n'avance plus une centaine de mètres devant les chiens.

Malheureusement nous n'avons pas les droits de suite sur ce territoire et nos hôtes insistent pour que les chiens soient coupés.
Nous sommes tous fou de rage et c'est avec la boule au ventre que nous rentrons les chiens dans le camion. Notre lièvre est tapé à quelques mètres à peine de notre territoire de chasse et accuse beaucoup de chasse. Malheureusement, nous ne pourrons pas conclure.

mardi 28 septembre 2010

Chasse de Septembre

Nous chasserons samedi 18 et Dimanche 19 à l’Essart l’Abbesse, notre territoire d’ouverture.

Le samedi 18 septembre

Attaque après le coup de chaud à 16h30. 28 chiens par terre. 23 degrés.

Même si les betteraves semblent encore légèrement humides, la voie n’est pas si bonne.

Les chiens empaument quelques bouts de voie jusqu’au carré de betteraves de la cage à corbeaux. Un lièvre sort du gîte à cet endroit et finit dans la gueule de Dancer. Finalement nous arrivons à libérer l’animal, et le laissons tranquille.

Après quelques minutes de quête, nous lançons un deuxième, puis un troisième… et sans doute un quatrième bouquin. Impossible de former une chasse. La voie s’améliore à 19h, mais nous prenons la décision d’arrêter pour préserver les beagles pour demain.

Le Dimanche 19 septembre

Ce n’est plus la même musique à 8h ce matin. Les 28 beagles à peine sortis de la ferme, empaument une voie dans le colza en face de la ferme. Peewit, Nimble, Nicholby, et Emmaus rapprochent en tirant la meute jusqu’aux betteraves. Dans la verdure, la voie se réchauffent, la meute accélère le rythme et crie à pleine gueule.

Après une centaine de mètres dans les betteraves, c’est le lancé. L’animal prend son parti et part en direction de Villers Cotterêts. Ça part vite, très vite, et tellement vite que nous n’arrivons pas à suivre à pied. Là où les coureurs se rassurent, c’est que même les voitures sont complètement perdues.

Finalement nous retrouvons la meute en défaut dans une propriété privée après 45 minutes de chasse ultra-rapide. Nous ne chercherons même pas notre lièvre de chasse tellement nous nous sommes éloignés de notre territoire de chasse.

Nous attaquerons ensuite deux ou trois autres lièvres, mais la voie est déjà moins bonne. Nous ne formerons pas d’autres chasses intéressantes.

Le dimanche 26 septembre

Nous sommes ce dimanche invité par Guerric de Carpentier sur sa propriété familiale dans l’Aisne. Le temps est bon quoi qu’un peu pluvieux.

Nous mettons 29 chiens par terre.

Après 5 minutes à peine de quête, la meute prend connaissance, et un lièvre se lève à une centaine de mètres de là. Les chiens prennent notre animal à vue et attaque une belle boucle. Quelques petites ondées viennent perturber la chasse et les boutons les moins téméraires rejoignent rapidement les voitures. Peu importe, Emeric, Clément, Antoine, Anne Charlotte, Baudouin, Théodore et le maître d’équipage, ne vont pas se démotiver pour quelques gouttes. Finalement, la chasse se poursuit, et Alix n’a d’autre choix que de devenir chauffeur du bus scolaire de l’équipage. Notre lièvre après 35 minutes de chasse met finalement en défaut les chiens qui étaient pourtant bien appliqués.

Baudouin et Antoine arrivent les premiers sur place, mais les chiens n’en refont pas du tout. Emeric Anne Cha et le Maître d’équipage finissent par arriver, mais après 15 bonnes minutes, nous ne retrouverons rien. Le nouveau départ est sonné. Nous tentons de reprendre une voie vieille de 30 minutes d’un gros lièvre vu par les suiveurs en voiture. Les vieux chiens en refont et nous emmènent jusqu’à un carré de betteraves où Antoine aperçoit notre lièvre se défiler 500 mètres devant nous. Baudouin tire les beagles jusqu’à la voie, mais une tête se forme composé de Boxer, Dancer, Famous, Farrier, Eton, Elaphe, Ecouves, Farthing et Nicholby. Heureusement, le paquet prend un peu de retard et Clément, bien placé, arrive à rameuter le pack.

Il travaille, bientôt rejoint par Anne Cha et Antoine, son défaut, mais rien n’y fait, le lièvre à fait tête vers la propriété voisine. Nous sommes contraint d’arrêter. Un deuxième nouveau départ est sonné, il n’est que 13h, nous n’allons pas nous arrêter là.

Le temps est toujours très gris, quelques gouttes tombent, mais le vent est tombé et la voie est toujours excellente.

Nous nous redirigeons alors vers la ferme dans un chaume que nous n’avons pas encore foulé et Tally’ho, un lièvre gicle derrière les chiens, et nous voyons instantanément qu’il s’agit de notre premier animal de chasse. Il est déjà bien sale. Les 29 beagles doivent le sentir aussi car ils chargent à une cadence d’enfer. L’animal passe au milieu des boutons devant le camion de l’équipage qui le perd de vue dans un bosquet.

Nous perdons 5 minutes à travailler ce bosquet à cause de mauvaises indications. Painter à lui fait tête, seul. Nous rallions la meute, qui cette fois reprend bellement. Le lièvre de chasse entre dans un maïs où des sangliers sont probablement. Nous nous attendons au pire, mais les chiens crient toujours à pleine gueule.

Ils tombent finalement en panne en bordure de maïs, où Antoine les reprend pour retrouver la voie quelques mètres plus loin. La meute relance finalement son animal. Ce dernier à du mal à prendre de l’avance le maître d’équipage, croyant à la fin se précipite aux chiens. Notre bouquin bien qu’amoindri continue sa chasse une petite minute devant les beagles qui ne lâchent rien.

Les coureurs sont largués, heureusement, Alix et Doudou en camion, arrivent à suivre de loin la meute, et finissent par s’en rapprocher. Le lièvre est vu se faire relancer 3 fois en limites de propriété. Il finit par rentrer en bordure de betteraves et se taper devant les suiveurs en voitures.

Les coureurs arrivent finalement par rallier avec les quelques vieux chiens qui ont décroché. Le défaut est travaillé 3 minutes et Emeric nous lance un Tayaut. L’animal vient de sortir des betteraves, et rentrer dans un énorme roncier. Les beagles y sont conduits rapidement. Quelques récris se font entendre, un lapin sort du bosquet, mais les chiens arrivent à attraper un animal, et à le manger sous ces deux mètres de ronces, avant même que nous arrivions à nous frayer un passage.

Etais-ce notre animal de chasse ? Nous ne le saurons jamais. Quoi qu’il en soit, nous avons travaillé une bonne demi-heure notre défaut, et nous n’avons rien trouvé d’autre.

Cela restera un mystère.

mercredi 7 avril 2010

Nous finissons cette saison avec satisfaction.

Contre 1 prise la saison passée, nous avons fini avec 8 prises cette saison et un lièvre gracié ce qui est réjouissant pour notre petit équipage de 2 ans à peine.

Les boutons réguliers de l'équipage ont acquis une expérience et un sens de la chasse incroyable en si peu de temps et certains n'ayant jamais chasser peuvent aujourd'hui se vanter de pouvoir mener seul une meute de chiens.

Peu à peu la liste de nos territoires augmente, et la qualité de ses derniers aussi par la même occasion.

Le fait d'avoir rentré 4 nouveaux chiens d'angleterre en début de saison et 8 "E"  à la fin décembre nous on considérablement changé la vie. Notre propre élevage est maintenant au point, et malgré une portée volée, nous nous sommes plutôt bien débrouillé.

La sagesse des chiens reste à travaillé, mais quand 60% de la meute à moins de 3 ans... il ne fallait pas espérer la lune. Un gros travail de fond reste à faire.

Les meilleures années restent à venir, et nous sommes vraiment fier que les 23 boutons du Rallye des Mondrots qui ont tous moins de 26 ans aient su montrer de quoi ils étaient capable.

La seule amertume est sans doute d'avoir perdu 2 excellentes chiennes cette année. Prospect, dont la finesse de nez était incroyable, et qui malgré ses 8 ans, nous sauvait souvent la mise lors de défauts compiqués. Distillerie, pourtant si prometteuse, s'est bêtement fait écrasé par une voiture alors qu'elle allaitait 5 chiots de 3 semaines. Elle aurait sans doute été une très bonne chienne de tête... espérons que ses chiots soient à la hauteur.

En revanche, la chasse de 2h30 dans le sud ouest, sans défaut, suivi par 30 passionnés, et se terminant par un hallali de plus de 15 minutes a sans doute été la chose la plus prenante de la saison, mais aussi de ma petite carrière de veneur.

À la saison prochaine, avec plaisir.

Et Merci aux beagles de nous procurer autant de plaisirs.

Chasse du 21 et du 28 Mars.

Nos deux dernières chasses de la saison ont été vraisemblablement les mêmes à peu de chose prêt.

Nous avons chassé à la Butte Chaumont, et bien que les boutons de l'équipage ne daignent pas faire un effort pour nous faire honneur de leur présence, les plus passionnés sont là, et quelques suiveurs nous ont rejoint.

Pour la 7ème et 8ème fois consécutive nous lançons notre lièvre à sa place habituelle.
Après de superbes parcours, de magnifiques débuchés, et un travail des chiens remarquable, l'animal finit toujours par se mêler à une harde de cervidés qui mettra la meute en défaut.

Des chasses d'1h30 et 1h45 sont pourtant rondement bien menés par les boutons et les chiens, mais il nous est impossible de sortir l'animal de son train.

Il connaît vraiment parfaitement son territoire, et les chiens ne sont pas (encore) plus mâlin que lui !!  

Nous aurons notre revanche... la saison prochaine!!!

chasse du 14 Mars

Nous chassons ce dimanche sur invitation du Grand Père d'Anne et Alix de C, en forêt de Multonne.

Un lièvre rembuché la veille par Clément et Anne est lancé en quelques minutes. La voie semblait pourtant bonne, mais les beagles, ont tous fait des bêtises sur les chevreuils.

Nous n'avons jamais pu faire une chasse correcte, mais 2 superbes lancés.

Il y a des jours comme ça....

chasse du 7 Mars

Comme tous les ans, nous voilà de retour au fameux bois de la Butte Chaumont, dans l'Orne, en bordure de la domaniale d'Ecouves.

Comme chaque année, nous savons où est notre lièvre et courons l'attaquer avec la joie de le retrouver pour tenter de prendre notre revanche.

Pour la 6ème fois consécutive, nous lançons notre animal au même endroit. Le circuit est le même, le terrain est sec, et le vent glacial n'aide en rien. L'animal nous fait pourtant un beau parcours mais finit par prendre les chemins, ce qui mettra la meute en défaut après une heure de bonne chasse.

Benoît, Augustin, et Clément, connaissant parfaitement le territoire ont beau se placer prodigieusement bien... aucune vue n'est sonné, et nous n'arrivons pas à redresser.

Nous ne Nous rappelions pas que c'était aussi dur !!!

chasse du 28 février

La tempête sévit encore !!! nos amis du Sud Ouest n'ont pas choisi leur WE.

Il y a force 10 de vent et il tombe des trombes. Peu importe, nous sommes là pour chasser et nous irons tout de même sur le lot numéro 2 de la Forêt d'Eu.

Nous avons beau y mettre du courage, et braver le cataclysme, nous foulons jusqu'à 17H30, trempé jusqu'aux os, pour ne pas trouver un lièvre !!!

Pas de chance.

Chasse du 27 février.

Nous recevons ce WE Nicolas Pâris et ses amis du Sud Ouest. 
Il a apporté 3 de ses beagles français.

Nous chasserons aujourd'hui dans le parc de Hugues Lamy, où le but est comme toujours de montrer du lièvre aux jeunes chiens.

En quelques minutes un bon lièvre est lancé. Les beagles sont appliqués, mais rapidement les voies se croisent, les chiens coupent les boucles et c'est la débandade.
Nous chasserons tout de même durant 2 heures, à coup de relancés à vue pour finalement perdre notre lièvre hallali courant dans 100 mètres carré de fourré!!! quelle blague.
Heureusement nous chassons demain.

Chasse du 21 février

Nous chassons ce dimanche aux portes d'Orléans sur un magnifique territoire appartenant à des amis d'Alec Lorphelin.

Après une sympathique rencontre avec le garde chasse, et un prompt rapport, nous décidons d'attaquer sous de grandes futaies de sapin.
Le territoire est extrêmement giboyeux, et les beagles ont bien du mal a ne pas être distrait par la centaine de faisans qui décollent de nos pieds depuis 30 minutes.

Après 40 minutes de quêter, les beagles rapprochent, non sans mal, car gênés par quelques boutons qui crient et s'agitent. Un bon lièvre est finalement annoncé calmement par Edwige, le voyant se défiler devant la meute.

Les beagles commencent à charger, mais rapidement une tête se forme, et une queue recule sur la voie chasser, c'est à rien n'y comprendre. Les chiens sont remis dans le droit avec beaucoup de difficulté, car Dancer n'entend pas être coupé si facilement de la voie qu'il chasse depuis le lancé.

Finalement la totalité de la meute est remise à la voie, et la meute emmène bien son lièvre sous bois. En débuché les choses se compliquent puisque 5 lièvres sont aperçu sur pied!!

Que choisir ? Nous décidons de laisser faire les chiens. Qui finalement font une grande boucle en plaine appuyé par Jean Eudes, et les deux Gonzagues. Edwige à cheval fait les  devant, et Alec attend le retour de notre lièvre au bois. Ce qui ne manque pas puisque l'animal revient, plutôt amoindri de son périple dans les labours. Dancer, toujours en tête est arrêté afin d'attendre le reste de la meute.

Cela est fait rapidement et sans perdre de temps puisque notre animal est tapé dans un bosquet et ne semble pas vouloir bouger même après un premier passage des chiens.
Il se livre finalement, frôlant de se faire gober par Emaüs, jeune chiot prometteur. Il rentre avec peine dans une parcelle très sale d'où 3 lièvres frais et 2 chevreuils sortiront.

La meute est perturbée et à partir de cet instant, il nous sera impossible de reformer une bonne chasse et de retrouver notre lièvre d'attaque.

Les beagles se sont plutôt bien débrouillé sur ce magnifique territoire, où nous avons observé plus de 25 lièvres différents.
Le garde avait encore 45 bracelets...

dimanche 14 février 2010

Photos à ajouter dans la semaine.

Chasse du 14 février.

Nous chassons pour la seconde fois de l'année sur le superbe territoire de la famille Chabot-Tramecourt à lignereuil.
Nous avons eu de la neige, la première fois, il en sera de même pour la seconde.

Après avoir eu quelques soucis pour attaquer avec des chevreuils, nous attaquons un troisième lièvre en plaine qui entame une première grande boucle. Les chiens chassent lentement mais ils sont admirablement bien appuyé par Benoît et Clément.
Clément ensuite seul aux chiens, relance deux fois notre animal en plaine, bien aidé par les vues de Marie Charlotte et Anne Cha qui veillent au bon déroulement de la chasse en voiture.
L'animal arrive tout de même à reprendre quelques minutes d'avance en prenant les labours où la voie est inexistante.
La meute est alors reprise par le Maître d'équipage qui voit le lièvre de chasse rentrer dans sa parcelle d'attaque. Propos confirmé par Edwige et Gonzague de G qui font les grands devants.

Malheureusement, alors que les chiens en grande difficulté dans les labours, sont tirés à la voie, un lièvre tout frais bondi devant leur nez.
Quelques minutes précieuses seront perdues pour les récupérer.

Nous tentons ensuite de remettre les chiens dans le droit, mais ils chasseront très mollement sur 2kms. Le maître d'équipage, et Gonzague de G seuls aux chiens à cet instant n'ont malheureusement pas entendu les vues d' Aurélie, Edwige, Renaud, Anne Cha et Marie Charlotte qui ont vu notre animal accusant de la chasse se défilant un petit kilomètre devant les beagles.

Retraite manquée.

Superbe et excellent pique nique offert à Lignereuil par Monsieur, Madame, et Renaud de Chabot-Tramecourt.


Chasse du 7 février

Nous sommes en déplacement ce WE.
Après avoir dormi la veille à Chouzy sur Cisse, où nous sommes toujours très bien reçu dans la maison de veneurs de Madame Leriche, nous partons ce dimanche chasser en Berry à côté de Bourges.
La Famille Jacquelot nous reçois très agréablement sur son territoire de Villaine.

19 chiens par terre.

Nous attaquons en plaine, assez rapidement sur un bouquin annoncé par Antoine, faisant les grands devants ... devant les chiens.
Les beagles reprennent bizarrement très mollement et n'en refont presque pas jusqu'à ce que quelques "cabochards" partent sur un chevreuil. Ils sont immédiatement arrêtés, et la chasse reprend son cours.

Après quelques minutes à fouler les lieux du défaut, un lièvre se défile des anciens vergers. Est ce le même ? nous ne le saurons jamais. Les beagles reprennent cette fois très bien, et la chasse part bon train.
Le capucin fait une grande boucle en plaine, ou les coureurs peuvent ici développer toutes leurs capacités à l'endurance. L'animal revient aux vergers où il se fait battre quelques minutes passant sur les pieds du Maître d'équipage et d'Antoine. Les Beagles sont appliqués, et malgré quelque bout de voie surallé par Dancer, Nickelby et Farthing redressent.

Bouquin, doublant ses voies arrive tout de même à mettre la meute en défaut, mais l'excellent Naples redresse en relançant seul  son animal. La meute rallie et sa charge fort. Les jeunes chiens reprennent la tête et bousculent vraiment leur animal qui est forcé de prendre un parti.

Il fait une seconde boucle en plaine pour revenir au village de St Denis où il longera la rivière. Un lièvre de change jailli, mettant dans le doute Anne cha et Alec posté plus loin. Nous laissons faire et l'animal passe devant Benoît, Gonzague de G, le Maître d'équipage et Antoine qui décide alors seul d'appuyer les chiens.

La meute chasse bien mais plus lentement pour tomber en défaut le long des rives de l'Auron. Antoine les reprend, travail son défaut et relance notre animal qui est bien malmené et semble avoir de la chasse. Les jeunes chiens dont Dikkenek qui semble se déclarer aujourd'hui imposent une cadence mémorable.
L'animal fait tête vers un bosquet d'où il n'est pas vue ressortir par Benoît, Jean Eudes et le Maître d'équipage, restés tous trois en retrait.
Les beagles tombent une nouvelle fois en défaut, rapidement relevé par Antoine qui arrive à rester aux chiens malgré les labours.
Dikkenek et Dancer prenne cette fois quelques longueurs d'avance sur la meute lors de ce relancé à vue magnifique, mais notre animal à une heure de chasse très rapide dans les pattes, il décide de sauter à la rivière, mais les beagles ne l'entendent pas ainsi.
Ils porteront bas leur animal en bât l'eau après une heure et 5 minutes d'excellente chasse.

Nous tenterons par la suite de chasser un renard, mais que nous perdrons après 45 minutes de chasse et 2 rivières traversés.

Curée à la ferme,
Les Honneurs à Monsieur de Jacquelot.

Félicitations aux beagles, et aux boutons qui ont vraiment tous bien chassé aujourd'hui. 

chasse du 31 Janvier

Nous couplons aujourd'hui, comme la veille, avec l'Equipage des Petits Mâtins.

Il y a bien plus de neige qu'hier, mais aucun réchauffement climatique n'est annoncé pour la journée. Nous sommes assez nombreux pour cette chasse en Forêt Domaniale d'Eu, et nous découplerons 40 chiens 23 RdesM 17 EdPM.

Ce n'est que quelques minutes à peine après le rapport que Mustard rapproche seul une voie de lièvre sous bois. A cet instant précis une vue est sonnée quelques mètres plus loin par Sébastien. Heureusement, les beagles rallient tous à Mustard, et la chasse part très vite. L'animal fait tête vers les sapinières de Saint Martin, fait une grande boucle sous bois où il est sonné plusieurs fois par les veneurs bien placés.
L'animal fait les bordures de plaine, et débuche sous la pression de la meute qui n'a jamais plus d'une minute de retard sur son animal de chasse.

L'animal prend la plaine de Réalcamp, alors qu'une tête se forme. Laurent est seul aux chiens, et arrive à tenir la cadence. L'animal revient en forêt où la queue de la meute le prend à vue, fait quelques mètres en forêt et met la meute en défaut.

Nous attendons la tête de la meute, désormais en queue, et travaillons le défaut. L'animal est tapé entre Emeric et Gonzague V. Les beagles travaillent bien, mettent quelques coups de crocs à leur lièvre qui se fait lapiner dans les ronces, mais l'animal  a encore des ressources et débuche une nouvelle fois.

Cette fois la cadence accélère, mais le rythme imposé par la meute est impossible à suivre. Même Laurent et Emeric, nos meilleurs coureurs sont largués.

Nous retrouverons la meute 7 kms plus loin en débuché en ligne droite, aux portes du village de Foucarmont.
Papa en camionnette est le seul à avoir vu l'animal de chasse, suivi de très près par les chiens de tête, et ce dernier semblait très malmené.

Pour ne par déranger les fermiers des alentours nous rentrons en Forêt.
Nous réattaquerons deux lièvres, mais malheureusement les beagles accusent leur première chasse, et la voie ne s'améliorant pas avec le temps, nous ne reformerons pas de chasse correcte.

Retraite manquée (de peu)
Retour au chenil pour un dîner très sympathique. 

Chasse du 30 janvier.

Chasse du 30 janvier.

Nous sommes invité à Quesnoy sur Airaines, par l’Equipage des Petits Mâtins sur le territoire d’Hugues Lamy, bouton de l’équipage du Val d’Arques.

Le territoire étant complètement clos, nous sortons 30 jeunes chiens majoritairement D et E et 4 vieux chiens pour les créancer. Il n’y a qu’un chevreuil dans le parc.

Après avoir perdu un premier lièvre, qui se sauvera par le portail du château, nous en attaquons un second qui ne prendra aucun parti, mais se fera battre pendant 1 heure sous la ronce, et relancé une dizaine de fois avant d’être porté bas par la meute.

Un dernier lièvre est attaqué, mais il trouvera lui aussi une issue sous une porte.

Retraite prise.

Chasse du 24 janvier.

Chasse du 24 janvier.

Nous sommes reçu aujourd’hui en Seine Maritime, à Héricourt en Caux, par la famille Allier.

23 chiens par terre.

Nous attaquons en quelques secondes un bon bouquin qui perd quelques touffes de poil dans la gueule des chiens. Il entame tout de suite un grande boucle. Les chiens volent sur la voie et ne lui laisse peu d'avance. Il rentre au bois, où la meute sera quelque peu gêné par les chevreuils, mais une bonne vue d’Anne Cha et Guillaume permettra a Benoît et Augustin de remettre les chiens dans le droit.

La meute reprend mais s’est divisée. Le maître d’équipage arrive alors à rallier l’autre partie du paquet et cela repart de plus belle, jusqu’à un défaut. Les jeunes chiens le travaille bien, mais une vue sonnée plus haut nous permettra de les appuyer dans doute.

Les chiens redressent jusqu’à ce qu’un lièvre de change leur jaillisse au nez. A cet instant, une chose improbable se produit, les chiens cassent d’eux même pour reprendre une voie qu’ils remonteront jusqu’à relancé un lièvre qui lui semble avoir de la chasse.

Ils chargent à une cadence d’enfer leur animal, mais nous arrivons sur une route dangereuse, ils la franchiront entre de multiples voitures. Les coureurs sont distancés depuis bien longtemps, et seul Benoît, Gonzague et Edwige, en voiture arrivent à retrouver la meute 7km plus loin. Leur animal hallali courant se réfugie dans le tas de bois d’une propriété privée.

N’ayant pas l’accord du propriétaire pour récupérer notre animal, nous le grâcions.

Retraite de grâce.

Chasse du 17 janvier

Chasse du 17 janvier 

Nous sommes une fois de plus reçu à Champmartin par Camille Maréchal qui nous sauve la vie car la chasse prévue ce dimanche a été annulée.

Le temps est parfait et une dizaine de veneurs ont répondu présents à l’appel.
22 chiens par terre.

Nous attaquons après 25 minutes un bon bouquin se dérobant des pieds de Richard. Les beagles chassent du tonnerre et ne semblent pas perturbés par les 4 fox terriers des chasseurs à tir qui ont ralliés la chasse durant 20 minutes.

L’animal se fait battre sous bois avant de prendre un grand parti et de faire une boucle en plaine. La meute est appliquée, bien appuyé par Jean Eudes, Emeric et Augustin qui sont aux culs des chiens.

L’animal a déjà 40 minutes de chasse alors qu’il est relancé à vue par les jeunes chiens, toujours emmené par Dancer, qui impose une cadence d’enfer.

Malheureusement, un labour profite à notre animal, qui reprendra de l’avance. Les chiens sont repris par Emeric et Jean Eudes, qui travaillant leur défaut, sont aidé par une vue de Fred et Camille. Le bouquin revient à son attaque mais un défaut majeur survient.

Après avoir fait nos avants, et de nombreux retours, quelques bouts de voies sont retrouvés par les vieilles chiennes qui nous emmènent dans un gros roncier. Ce n’est qu’après une bonne heure que l’animal de chasse est aperçu par Emeric, se faisant lapiner dans ses pieds.

Le rouquin est relancé et fait une boucle en plaine où quatre lièvres de change surgissent. Heureusement Clément et Alec, admirablement bien placé arrivent à remettre les chiens dans le droit.

L’animal accuse de la chasse, et malgré ses 3 minutes d’avance il est vu par les boutons se taper dans un roncier, où il sera porté bas par la meute après 2h30 de chasse dont 1h de défaut.

La persévérance a payé, bravo aux boutons.
Les honneurs au président des chasseurs à tir de Champmartin.

jeudi 28 janvier 2010

Chasse du 10 janvier.





Chasse du 6 janvier

Nous somme reçu ce dimanche pour la première fois dans le Pas de Calais par la Famille Chabot-Tramecourt.

Le territoire autrefois chassé par le Rallye Trompe L'oeil n'est plus chassé à courre depuis une dizaine d'années.
Malgré un temps très froid et 5 bons cm de neige, nous sommes partant pour une journée de vènerie.
Nous commençons par fouler la plaine et ce n'est qu'après 2 minutes qu'un bon lièvre se défile au loin devant les chiens. La meute empaume la voie avec difficulté et ne semble pas en vouloir.
Une seconde attaque est effectuée sur un lièvre plus petit mais les beagles le perdent une fois de plus après 5 minutes de chasse à vue.
Pour finir, nous attaquons un bon capucin qui nous fait une grande boucle en plaine pour rentrer au bois, où il se fait battre quelques temps avant de repartir en plaine dans le sens opposé. Les veneurs sont finalement distancés par les chiens qui cette fois-ci en refont bien. Un premier défaut survient lorsque nous tombons sur des chasseurs à tir qui nous signale être sortis du territoire. Après avoir traduit le langage ch'ti nous comprenons qu'ils ont vu notre animal, et qu'ils nous invitent à éviter leur réserve de chasse.
C'est chose faite, et après avoir travaillé notre défaut, les beagles relance leur animal commençant à avoir de la chasse. La chasse retourne sous bois où les chiens commencent à crier très fort.
Malheureusement l'animal se faufile entre chevreuils et sangliers mettant quelques chiens en défaut.
Les anglais sont insupportables et partent finalement sur 2 chevreuils. Ils sont rapidement arrêtés par les veneurs, mais malgré la ténacité de Bluebottle, la voie ne sera pas retrouvée.

Retraite manquée après 1h15 de très bonne chasse.

Chasse du 29 Décembre





Mardi 29 Décembre

Nous retrouvons à nouveau, le lendemain matin, nos amis chasseurs de l’ACCA et couplons avec Nicolas Pâris et ses quatre beagles français.

Les maîtres d’équipages décident de réattaquer directement dans les vergers chassés la veille. Les beagles Français de Nicolas nous montrent toute la finesse de leur nez rapprochant une voie de la nuit pendant une bonne trentaine de minutes. Malheureusement, sept chevreuils dans la même enceinte mettent nos chiens en grande difficulté. Les maîtres d’équipage décident donc d’attaquer un nouveau bois de l’autre côté de la départementale. Toujours aucune voie sûre et cela depuis près d’une heure.

Soudain, les beagles se récrient, mètre pour mètre à l’endroit où nous avons lancé hier! Aucun cri intempestif n’est lâché et le simple « tayaut » entonné par quelques-uns permet aux autres de se placer de manière quasiment parfaite si bien que pas moins de sept vues sont ensuite sonnées. Les beagles sont très appliqués et passent au milieu des nombreuses voies de chevreuils, dérangés quelques heures plus tôt. Notre animal de chasse saute la départementale sans être vu. Certains suiveurs nous mettent dans le doute en nous affirmant que les chiens chassent le contre de deux chevreuil. Les vielles chiennes chassent, les Maîtres d’équipage sont confiants, la meute carillonne du tonnerre dans les pommiers. Quelques « touristes » tente d’arrêter les chiens qui collés à la voie du lièvre n’entendent pas se laisser distraire. Finalement, le capucin est vu traversant la route, deux vergers puis un cours d’eau nous levant tout doute. L’animal entame une grande boucle en plaine où il est jugé avec beaucoup de chasse. Il se tapera ensuite dans un guéret.

Les maîtres d’équipage laisse faire la meute qui surhalle légèrement. Bluebottle toujours collé à la voie arrive avec quelques secondes de retard et relance notre lièvre. Les récrits s’intensifient et les chiens prennent leur animal à vue à une cadence d’enfer. Le capucin est hallali courant. Les jeunes beagles anglais accélèrent le rythme et l’animal de chasse est porté bas par la meute aux pieds de Clément après 40 minutes de bonne chasse.

Congratulations et félicitations terminées, un des chasseurs à tir nous propose donc de réattaquer dans la première enceinte de la veille. Le capucin longuement quêté ce jour là a en effet été aperçu à un carrefour en fin de journée…
Quelque peu frustrés par ce tempérament provocateur les maîtres d’équipages décidèrent de réattaquer dans des vignes au niveau dudit carrefour.

Après une nouvelle heure de quête, les beagles reprennent une ancienne voie bien connue de nos veneurs présents l’année passée puisqu’elle débute au même endroit. Revenants en plaine, une jeune beagle de Nicolas met le nez sur un bon bouquin manquant de peu de la gober. Le lancé est sonné, la meute chasse vite si bien que les veneurs sont quelque peu distancés. Les beagles chassent toutefois du tonnerre et le lièvre passe ensuite entre les jambes d’Augustin qui, attendant un peu pour ne pas angoisser le lièvre, sonne la vue. La meute chasse toujours aussi bien, mais elle tombe en défaut au niveau d’un petit bois traversé par un ruisseau. Le bois est alors encadré et foulé de fond en comble. Après trois quart d’heure, notre animal ne sera pas relancé.

Retraite prise, les honneurs à Madame de la Raitrie et à Monsieur Pâris.

mercredi 27 janvier 2010

Chasse du 31 décembre.






Chasse du 31 décembre 2009

Sur invitation de Nicolas Pâris, nous chasserons aujourd’hui à Birac, chez la famille Beyries, boutons à l’équipage de la Gaffelière.

Nicolas sort 4 beagles, et nous mettrons 24 des notre par terre.

Les beagles se sont bien reposés hier et semblent en grande forme pour aujourd’hui. Nous sommes très nombreux ce matin bien que le rendez-vous ait été fixé à 9h pour tenter de rapprocher des voies de la nuit. Nous irons fouler sur les conseils de Madame, et des chasseurs à tir dans les nombreuses pâtures, bordants les bois environnants. Quatre jeunes chiens feront quelques bêtises sur des voies de chevreuils, mais ils seront tous arrêter rapidement par les 30 jeunes veneurs très motivés suivant notre chasse aujourd’hui.

Après une bonne heure à fouler, nous longeons un gros roncier quand quelques chiens, bien emmenés par Naples, se récrient. Impossible de voir quoi que ce soit, le roncier est immense et impénétrable. C’est après 20 minutes, où les plus valeureux tenteront d’arrêter les chiens que Benoît, en plein milieu des ronces nous sonnera l’hallali par terre… Malheureusement… C’est un lapin.

Reprenant notre quête un lièvre se dérobe enfin des pieds d’un des veneurs. Par chance, aucun cri n’est lancé et l’attaque se fait dans d’excellentes conditions. Les beagles empaument la voie et emmènent franchement leur animal qui prend immédiatement un parti. Il traverse un premier ruisseau, que la meute très appliquée franchie sans peine. L’animal sort du cours d’eau en longeant le grillage d’une maison où il semble se coincer. Le maître d’équipage du Rallye des Mondrots commence à croire que l’animal va se faire gober quand finalement il arrive à s’extirper.

La meute arrive, et comme à son habitude, Naples coupe une boucle évitant ainsi le grillage et la perte de précieuses minutes. Ça carillonne fort et les chiens chassent dans un mouchoir de poche. L’animal se dirige vers une route très passante, qu’il refusera dans un premier temps, sans doute gêné par une voiture, mais finalement, voulant traverser, il retournera à cette route mais malheureusement des suiveurs peu consciencieux ont garé leur 4*4 en plein milieu des champs. Les beagles pourtant collés à la voie ont beaucoup de mal à en refaire.

Les bords de la route sont fait, et finalement une vue est sonnée au loin. Nous tentons d’y conduire les chiens, mais à cet instant même, ils retrouvent la voie de leur animal de chasse qui a longé la départementale. Le rythme est repris, mais la voie ne semble pas excellente car la meute crie bien mais accélère peu. L’animal à une bonne dizaine de minutes d’avance quand il est aperçu par les suiveurs en voiture. Cela fait 30 minutes que nous chassons et les whipper’in sont aux culs des chiens. Plus aucune vue n’est sonnée, mais nos meilleurs chiens chassent et nous leur faisons confiance.

L’animal de chasse commence à ruser en traversant quelques ronciers, et faisant de petites doubles jusqu’à se qu’il se rapproche une nouvelle fois de la départementale. L’animal la sautera cette fois-ci en passant au milieu de quelques jardins. Nous sommes bien perçu par les riverains, et la chasse continue ainsi. Notre bouquin, enfin nos valets en défaut, quelques mètres après avoir sauté la route. Les vieilles chiennes en refont, mais c’est en faisant les bordures d’une route que Nicolas remet les beagles à la voie. Après ces 50 minutes de chasse nous nous attendons à tous moments à voir notre animal sur ses fins. La meute crie très fort sous les ronces, mais en sort sans son animal après une bonne dizaine de minutes.

La chasse continue de plus belle et se dirige vers un nouveau ruisseau traversant encore une fois de nombreux ronciers où nous craignons à chaque fois de croiser chevreuils ou sangliers. Une fois arrivé au roncier, les beagles sont en défaut, mais Arthur nous sort rapidement de l’embarras en trouvant un volcelest de l’animal. Nous sommes rassurés, mais le pire est à venir car l’animal, a fait de nombreuses doubles dans un champ inondé. Les chiens chassent au pas, mais semblent peu à peu démêler la voie, nous les laissons faire, sans intervenir. Trois des beagles de Nicolas, Vanity, Diamond, Gravity, Nimble et Bluebottle nous montrent ici toute la finesse de leur nez. La chasse monte lentement dans un bosquet où les beagles toujours très appliqués crient de plus en plus fort. Cela fait 1h40 que nous chassons, et les chiots d’un an commencent à accuser le coup. Le bosquet est impénétrable et personne n’a revu notre animal de chasse depuis la première vue. Heureusement les vieux chiens collés à la voie n’entendent pas lâcher prise et laisser filer leur capucin. L’animal semble cette fois sur ses fins, ne sortant pas du bosquet où il est rentré. Plusieurs suiveurs semblent l’avoir aperçu, mais hésitent avec des lapins bien présents dans les environs. Enfin, un chat viendra même semer le trouble dans la meute. Le doute commence à s’installer et chacun pense à retraiter. Le Maître d’équipage du rallye des Mondrots ne baisse pas les bras tant que Vanity criera. Enfin Madame Beyries et son fils Charles sonnent une vue, il juge l’animal hallali courant… Malheureusement, il est toujours impossible d’entrer dans les ronces… Les chiens doivent se débrouiller seuls. Toujours appliqués à la voie, ils arrivent enfin à accélérer le rythme quand le lièvre passe au milieu de plusieurs ruches… Quelle plaie !! Les abeilles sont en forme et attaquent veneurs et chiens… Partant en criant. Par chance, Napples et Bluebottle imperturbables sont toujours à la voie et font passer l’animal de chasse à quelques mètres des veneurs. Le paquet est remis à la voie, et l’animal est mis bas par la meute après 2h de chasse très mouvementée.

Les Honneurs à Madame Beyries pour le Rallye des Mondrots et au Maître d’équipage du Rallye des Mondrots par Nicolas Pâris.

Monsieur Supplisson, Maître d’équipage depuis 40 ans, nous complimentera en nous annonçant que ce fut sa plus belle chasse depuis ses 40 ans de « métier ». Quelle fierté… et quel honneur.

Chasse du 28 décembre.




Une fois n’est pas coutume, Le Rallye des Mondrots se retrouve comme la saison passée, en déplacement dans le Lot et Garonne cette semaine. Beaucoup de boutons ont répondu présent à l'invitation des parents de Clément qui nous reçoivent dans leur belle propriété de Cantet. Après un voyage quelque peu tumultueux le 27 décembre (et un petit passage vers Mantes la jolie) nous arrivâmes en fin de soirée à Cantet. Fatigués mais plus que motivés.
Dès le lendemain, nous sommes invité par l'ACCA de Samazan. Le territoire comme nous l’avons laissé l’année dernière : Magique. Après quelques renseignements des chasseurs à tir, nous commençons notre quête dans un petit bois où un lièvre a été vu la veille. Certains nous donnant même son itinéraire habituel si ce n’est quotidien !!!

Nous restons sans aucune connaissance que ce soit en plaine ou en sous-bois après une bonne heure de quêté. Quelques chevreuils égailleront l’intarrissable Peewit, mais elle sera rapidement remise dans le droit. Le Président de l’ACCA nous emmène pour finir vers une autre parcelle, celle-ci composée de vergers de prairies et quelques chaumes de maïs.

Deux minutes après le nouveau départ, la meute se récrie en tournant dans le verger. Toutefois l’animal (aucun moyen de savoir si c’est un renard ou un capucin) met la meute en défaut aux abords d’un roncier. La meute criait fort, nous pensons fortement à un goupil.
De nouveaux quêtés sont alors sonnés dans les vergers par les excellentes trompes présentes lorsque Charles aperçoit un capucin se dérobant devant lui.

La meute est mise sur la voie et elle traverse rapidement la route à pleine vitesse. Malheureusement, deux chevreuils sont « tutés » plus haut par Monsieur de la Raitrie et Mathieu et les beagles semblent suivre cette voie avec Peewit et Dancer en tête.
Dans le doute, les chiens sont arrêtés et le maître d’équipage décide ensuite de faire ses retours dans les vergers à l’aide des vielles chiennes pour ne pas prendre de risque. La meute revient vers l’enceinte d’attaque de ce dernier et c’est alors que Monsieur de la Raitrie et Emeric aperçoivent l’animal de chasse faire les goudrons et se défiler le long d’un verger. Une bonne vue est sonnée, nous sortant de l’embarras. Les chiens sont alors remis une nouvelle fois à la voie par le maître d’équipage et la meute nous entraîne jusqu’à un étang où nous perdrons l’animal de chasse. Le maître d’équipage, après concertations, décide alors de préserver la meute (et les veneurs) en prévoyance du laissé courre du lendemain.
Nous rentrons donc à Cantet où nous sommes à nouveau reçus comme des rois par Monsieur et Madame de la Raitrie.

lundi 4 janvier 2010

chasse du 20 décembre





Nous partons chasser en Forêt d'Eu ce WE.

Le temps est à la neige. 15 à 20 centimètres de poudreuse recouvre la campagne Normande.
Nous décidons de nous rendre sur place quand même pour évaluer si le territoire est chassable ou pas.

Nous arrivons finalement à lancer un lièvre, que nous perdons rapidement au milieu de plusieurs chevreuils.
Nous attaquons une second fois, pour perdre notre animal 35 minutes plus tard.

La voie est bonne, mais nous nous rendons compte qu'elle est très fugace. Dès que l'animal de chasse prend de l'avance, la voie d'évanouie.

Cela valait le déplacement quand même, il faisait beau et les chiens ont donné leur maximum dans ces conditions très inhabituelles.

Grand pique nique au chenil.

Chasse du 13 décembre

Le we est vite terminé car a 100 kms du chenil la courroie d'alternateur de la camionette des chiens nous lâche.
Peu de kms plus tard, la boîte de vitesse en suit le chemin... nous rentrons tant bien que mal au chenil dans la nuit.
Nous ne chasserons pas ce WE, heureusement, les Petits Mâtins sauvent l'honneur et prennent malheureusement sans nous 2 beaux lièvres sur notre attaque de Champmartin.

Un léger goût amer nous reste dans la bouche.

Chasse du 6 décembre

Nous sommes comme l'année dernière, reçu comme des Rois par la famille Soyer.
Après une très agréable soirée, qui a commencé "chez Roger" par une petite "démarante", nous avons finit à la tarte à la citrouille et à la pousse d'épine locale comme à notre habitude.

La chasse fut moins glorieuse que la soirée.

Même si la météo était de la partie, et que nous n'avons pas eu de mal a lancé un bouquin, le nombre impressionnant de chevreuils nous a beaucoup gêné lors de la journée.

Il a été impossible de former une chasse correcte tellement les chiens étaient indisciplinés.

Un des trois lièvres lancés nous a fait 45 minutes de chasse très correcte, durant laquelle nous nous sommes séparés des chiens les plus insupportables. Malheureusement, arrivé dans un bois en limite de territoire, il nous sera impossible de remettre la main sur notre animal de chasse.

Retraite manquée.
Sympathique Pique Nique à la ferme.


Chasse du 22 Novembre.




Nous sommes invités ce dimanche à chasser en Forêt domanial d'Ourscamp par l'Equipage des Petits Mâtins.

Un lièvre est lancé en bordure de forêt a 9h10. Il sera perdu après 20 minutes de chasse pourtant bien menée. Les 40 chiens étaient parfaitement en meute. Après avoir fait les avants, les arrières, retour sur retour durant plus de 3 heures notre animal perdu au bord d'un ruisseau ne sera jamais relancé.

Nous finissons l'après-midi chez les Ferry pour assister a une chasse aux faucons sur perdreaux et corneilles.