lundi 20 octobre 2008

Chasse du 19 octobre 2008

Nous sommes une nouvelle fois ce Week-end invité très gentiment par la famille Ferry pour un laissé courre à Morienval.
La journée s'annonce difficile car nous avons chassé à tir dans les Deux Sèvres la veille et qu'il fait un soleil de plomb ce jour.
Nous accueillons aujourd'hui des amis veneurs du Rallye des Amis et de l'équipage des Petits Mâtins.

Après quelques minutes nous laissons les chiens rapprocher une voie, et tout de suite après un gros lièvre se lève devant eux. Après cinq bonnes minutes de chasse à vue, le lièvre sort du territoire. La meute est arrêtée. L'opération se renouvelera trois fois, les lièvres étant bien décidés aujourd'hui à monter en Forêt de Villers Cotterêt.

Nous décidons finalement d'attaquer plus profondement dans le territoire, du coté de la Forêt de Compiègne. La meute rapproche, et lance très rapidement un lièvre, qui sera chassé à vue, entraîné par Diamond et Nickelby loin devant le reste de la meute.

Le lièvre descend jusqu'au chemin de l'Abbesse, toujours à vue des chiens bien appuyé par Emeric, il rentre dans une moutarde à cinquante mètres des suiveurs.

Les chiens rentrent dans la moutarde où à cet instant le lièvre leur passe dans les pattes pour remonter vers Villers en remontant vers le Maître d'équipage qui récupère les chiens trainards.

La meute reprend son animal à vue, toujours entraînée par Diamond et Nickelby, qui manquent de le gober, le rouquin file dans un semis de blé très sec, les chiens on beaucoup de mal à le maintenir, le maître d'équipage appuie ses chiens qui très lentement remontent leur défaut.

La voie mène à un carré de bettraves où le lièvre est relancé à vue par Mustard, suivis de toute la meute.
L'animal commence à accuser de la chasse, mais à cet instant quelques confusions s'installent, nous faisons change une fois sans aucun doute, et de nombreux lièvres sont levés... s'en suit plusieurs chasses et nous décidons donc d'arrêter vers 17h.

S'en suit le pique nique traditionnel avant de retourner au chenil soigner les chiens.

Nous aurions pu prendre ce petit lièvre qui à été bien bousculé par les chiens qui lui ont imposer un rythme infernal à le chasser à vue, mais le nombre important de lièvres ce jour ne nous a pas permis de former une vrai chasse.

Journée très sympathique mais physique.

à bientôt.

samedi 11 octobre 2008

Chasse du Dimanche 10 Octobre 2008

Chasse du Dimanche 10 Octobre

A Morienval chez Monsieur et Madame Ferry.


Après avoir très gentiment été accueilli le samedi soir chez Camille Lefèvre à Audignicourt, ou nous avons passé une excellente soirée ; nous nous sommes rendu dimanche matin à Morienval.
Après un bref rapport, il nous est conseillé par le propriétaire d’attaquer devant la ferme, le long de la forêt de Compiègne.
Après avoir quêté un petit quart d’heure, et observé quelques gîtes de lièvre, nous voyons un lièvre se dérober.
La meute est aussitôt mise à la voie, mais en quelques minutes, 4 lièvres sont vus sur cette partie du territoire. La décision est prise d’arrêter, et de réattaquer un gros lièvre se dérobant du côté de la Forêt de Villers Cotterêts.
Les chiens sont calmement remis à la voie, s’en suit une chasse très criante pendant 35 minutes. Les chiens relèvent seuls quelques petits défauts grâce notement à Vanity, Prospect, et BlueBottle, qui rattrapent la meute dans les passages difficiles.
Le lièvre file droit devant lui en direction de Villers Cotterêt, les chiens bien en meute chassent parfaitement bien, pour finalement casser au coin d’un champ de pommes de terre. Les chiens travail leur défaut mais n’en refont rien. La meute est alors reprise par Alain, Jean Eudes et Rodolphe, qui feront les avants quand le lièvre va jaillir entre les chiens.
Gravity, et Dancer, le prennent à vue et impose à la meute un rythme infernal, mais tombent en carafe à la fin du champ en bordure d’un cailloutis.
S’en suit une légère confusion car un lièvre frais sort des patates quelques secondes après notre lièvre de chasse croisant ainsi leurs voies.
La meute est reprise au chemin, mais quelques chiens partent sur le lièvre frais, ils sont facilement arrêtés, et les vieux chiens ne veulent visiblement pas de cette voie.
En quelques secondes la meute est remise à la voie, rallié par le reste des chiens. Chasse très carillonnante, ou notre lièvre de chasse commence à montrer des signes de fatigue.
Le lièvre a fait un premier tour de la ferme et se dirige désormais vers un grand champ de betteraves coupé en deux.
Rodolphe, Alain et Jean Charles, le voient rentrer dans la partie droite du champ, puis repartir à gauche. Il est jugé avec de la chasse par Alain.
Les chiens à ce moment en défaut sont repris par Jean Eudes, et le Maître d’équipage quand la fanfare du lièvre retenti. Notre lièvre a entendu les chiens, et se dérobe dans le dos de Benoît, Kendrick et Gonzague qui venaient de sonner. La meute est aussitôt mise à la voie, et elle reprend très chaudement à une allure époustouflante malgré la pluie glaciale et un vent à 80km/h.
Les chiens paraissent littéralement collés à la voie jusqu’à la lisière d’un champ de betteraves où les chiens tombent en carafe. Alain et Rodolphe sont les premiers sur place, et même après avoir fait les avants les chiens n’en refont rien. La meute est rejoint par le maître d’équipage, qui décide de faire la bordure du carré de betterave, un bouton ayant peut être vu notre lièvre y rentrer.
Au bout d’une centaine de mètres, BlueBottle se récrie rejoint par Prospect et Vanity, qui font un superbe rapproché dans les betteraves. Après quelques minutes c’est toute la meute qui se récrie, notre lièvre est vu se remettre sur pied à 500 mètres de là. Nous sommes à mauvais vent, les chiens avancent péniblement jusqu’au moment où notre lièvre de chasse décide de repartir vers la Forêt de Villers Cotterêt. Il est vu sautant la route de l’Essart avec peu d’avance et entament un dernier tour de la ferme.
Suite à une vue de Monsieur Ferry, le Maître d’équipage et le piqueux décide de prendre de l’avance et anticiper l’arriver du lièvre dans son enceinte d’attaque.
Les chiens chassent merveilleusement bien seuls… quelques boutons arrivent à suivre au cul des chiens malgré le poids des bottes et la pluie battante, un petit défaut est alors relevé par la meute seule, et le Maître d’équipage aperçoit alors notre lièvre de chasse crotté jusqu’en haut du dos, se retourner en s’arrêtant tous les cinq mètres pour voir la meute le rattraper.
L’animal de chasse n’a plus d’avance, et rentre dans une grande pièce de betterave, la meute, très appliquée sur la voie, ne prend pas l’animal à vue, mais tombe en défaut devant le champ de betterave.
En attendant que le reste de la meute rallie, le Maître d’équipage fait les avants à l’endroit où l’animal est vu rentrant. Malheureusement aucun récrie ne se fait entendre.
Le piqueux est bien placé, Alain et Emeric aussi, mais notre lièvre n’est pas vu sortant du champ.
Il est rapidement décidé de faire les bordures droite et gauche du champ, mais les chiens n’en refont rien.
Quatre lièvres frais sont vus se dérobant de la parcelle voisine, les chiens chassent depuis 2h15, les veneurs sont fatigués, la pluie est de plus en plus drue, la décision est prise d’arrêter.

De retour à la ferme de l’Essart l’Abesse, les chiens sont logés dans un box 5 étoiles avec de la paille, et les veneurs sont accueillis pour un pique nique accompagné d’un agréable bouillon de Madame Ferry.

Les chiens et les veneurs ont très bien chassé, le territoire était parfait, il n’y à rien à regretter.

Merci à tous.