jeudi 28 janvier 2010

Chasse du 10 janvier.





Chasse du 6 janvier

Nous somme reçu ce dimanche pour la première fois dans le Pas de Calais par la Famille Chabot-Tramecourt.

Le territoire autrefois chassé par le Rallye Trompe L'oeil n'est plus chassé à courre depuis une dizaine d'années.
Malgré un temps très froid et 5 bons cm de neige, nous sommes partant pour une journée de vènerie.
Nous commençons par fouler la plaine et ce n'est qu'après 2 minutes qu'un bon lièvre se défile au loin devant les chiens. La meute empaume la voie avec difficulté et ne semble pas en vouloir.
Une seconde attaque est effectuée sur un lièvre plus petit mais les beagles le perdent une fois de plus après 5 minutes de chasse à vue.
Pour finir, nous attaquons un bon capucin qui nous fait une grande boucle en plaine pour rentrer au bois, où il se fait battre quelques temps avant de repartir en plaine dans le sens opposé. Les veneurs sont finalement distancés par les chiens qui cette fois-ci en refont bien. Un premier défaut survient lorsque nous tombons sur des chasseurs à tir qui nous signale être sortis du territoire. Après avoir traduit le langage ch'ti nous comprenons qu'ils ont vu notre animal, et qu'ils nous invitent à éviter leur réserve de chasse.
C'est chose faite, et après avoir travaillé notre défaut, les beagles relance leur animal commençant à avoir de la chasse. La chasse retourne sous bois où les chiens commencent à crier très fort.
Malheureusement l'animal se faufile entre chevreuils et sangliers mettant quelques chiens en défaut.
Les anglais sont insupportables et partent finalement sur 2 chevreuils. Ils sont rapidement arrêtés par les veneurs, mais malgré la ténacité de Bluebottle, la voie ne sera pas retrouvée.

Retraite manquée après 1h15 de très bonne chasse.

Chasse du 29 Décembre





Mardi 29 Décembre

Nous retrouvons à nouveau, le lendemain matin, nos amis chasseurs de l’ACCA et couplons avec Nicolas Pâris et ses quatre beagles français.

Les maîtres d’équipages décident de réattaquer directement dans les vergers chassés la veille. Les beagles Français de Nicolas nous montrent toute la finesse de leur nez rapprochant une voie de la nuit pendant une bonne trentaine de minutes. Malheureusement, sept chevreuils dans la même enceinte mettent nos chiens en grande difficulté. Les maîtres d’équipage décident donc d’attaquer un nouveau bois de l’autre côté de la départementale. Toujours aucune voie sûre et cela depuis près d’une heure.

Soudain, les beagles se récrient, mètre pour mètre à l’endroit où nous avons lancé hier! Aucun cri intempestif n’est lâché et le simple « tayaut » entonné par quelques-uns permet aux autres de se placer de manière quasiment parfaite si bien que pas moins de sept vues sont ensuite sonnées. Les beagles sont très appliqués et passent au milieu des nombreuses voies de chevreuils, dérangés quelques heures plus tôt. Notre animal de chasse saute la départementale sans être vu. Certains suiveurs nous mettent dans le doute en nous affirmant que les chiens chassent le contre de deux chevreuil. Les vielles chiennes chassent, les Maîtres d’équipage sont confiants, la meute carillonne du tonnerre dans les pommiers. Quelques « touristes » tente d’arrêter les chiens qui collés à la voie du lièvre n’entendent pas se laisser distraire. Finalement, le capucin est vu traversant la route, deux vergers puis un cours d’eau nous levant tout doute. L’animal entame une grande boucle en plaine où il est jugé avec beaucoup de chasse. Il se tapera ensuite dans un guéret.

Les maîtres d’équipage laisse faire la meute qui surhalle légèrement. Bluebottle toujours collé à la voie arrive avec quelques secondes de retard et relance notre lièvre. Les récrits s’intensifient et les chiens prennent leur animal à vue à une cadence d’enfer. Le capucin est hallali courant. Les jeunes beagles anglais accélèrent le rythme et l’animal de chasse est porté bas par la meute aux pieds de Clément après 40 minutes de bonne chasse.

Congratulations et félicitations terminées, un des chasseurs à tir nous propose donc de réattaquer dans la première enceinte de la veille. Le capucin longuement quêté ce jour là a en effet été aperçu à un carrefour en fin de journée…
Quelque peu frustrés par ce tempérament provocateur les maîtres d’équipages décidèrent de réattaquer dans des vignes au niveau dudit carrefour.

Après une nouvelle heure de quête, les beagles reprennent une ancienne voie bien connue de nos veneurs présents l’année passée puisqu’elle débute au même endroit. Revenants en plaine, une jeune beagle de Nicolas met le nez sur un bon bouquin manquant de peu de la gober. Le lancé est sonné, la meute chasse vite si bien que les veneurs sont quelque peu distancés. Les beagles chassent toutefois du tonnerre et le lièvre passe ensuite entre les jambes d’Augustin qui, attendant un peu pour ne pas angoisser le lièvre, sonne la vue. La meute chasse toujours aussi bien, mais elle tombe en défaut au niveau d’un petit bois traversé par un ruisseau. Le bois est alors encadré et foulé de fond en comble. Après trois quart d’heure, notre animal ne sera pas relancé.

Retraite prise, les honneurs à Madame de la Raitrie et à Monsieur Pâris.

mercredi 27 janvier 2010

Chasse du 31 décembre.






Chasse du 31 décembre 2009

Sur invitation de Nicolas Pâris, nous chasserons aujourd’hui à Birac, chez la famille Beyries, boutons à l’équipage de la Gaffelière.

Nicolas sort 4 beagles, et nous mettrons 24 des notre par terre.

Les beagles se sont bien reposés hier et semblent en grande forme pour aujourd’hui. Nous sommes très nombreux ce matin bien que le rendez-vous ait été fixé à 9h pour tenter de rapprocher des voies de la nuit. Nous irons fouler sur les conseils de Madame, et des chasseurs à tir dans les nombreuses pâtures, bordants les bois environnants. Quatre jeunes chiens feront quelques bêtises sur des voies de chevreuils, mais ils seront tous arrêter rapidement par les 30 jeunes veneurs très motivés suivant notre chasse aujourd’hui.

Après une bonne heure à fouler, nous longeons un gros roncier quand quelques chiens, bien emmenés par Naples, se récrient. Impossible de voir quoi que ce soit, le roncier est immense et impénétrable. C’est après 20 minutes, où les plus valeureux tenteront d’arrêter les chiens que Benoît, en plein milieu des ronces nous sonnera l’hallali par terre… Malheureusement… C’est un lapin.

Reprenant notre quête un lièvre se dérobe enfin des pieds d’un des veneurs. Par chance, aucun cri n’est lancé et l’attaque se fait dans d’excellentes conditions. Les beagles empaument la voie et emmènent franchement leur animal qui prend immédiatement un parti. Il traverse un premier ruisseau, que la meute très appliquée franchie sans peine. L’animal sort du cours d’eau en longeant le grillage d’une maison où il semble se coincer. Le maître d’équipage du Rallye des Mondrots commence à croire que l’animal va se faire gober quand finalement il arrive à s’extirper.

La meute arrive, et comme à son habitude, Naples coupe une boucle évitant ainsi le grillage et la perte de précieuses minutes. Ça carillonne fort et les chiens chassent dans un mouchoir de poche. L’animal se dirige vers une route très passante, qu’il refusera dans un premier temps, sans doute gêné par une voiture, mais finalement, voulant traverser, il retournera à cette route mais malheureusement des suiveurs peu consciencieux ont garé leur 4*4 en plein milieu des champs. Les beagles pourtant collés à la voie ont beaucoup de mal à en refaire.

Les bords de la route sont fait, et finalement une vue est sonnée au loin. Nous tentons d’y conduire les chiens, mais à cet instant même, ils retrouvent la voie de leur animal de chasse qui a longé la départementale. Le rythme est repris, mais la voie ne semble pas excellente car la meute crie bien mais accélère peu. L’animal à une bonne dizaine de minutes d’avance quand il est aperçu par les suiveurs en voiture. Cela fait 30 minutes que nous chassons et les whipper’in sont aux culs des chiens. Plus aucune vue n’est sonnée, mais nos meilleurs chiens chassent et nous leur faisons confiance.

L’animal de chasse commence à ruser en traversant quelques ronciers, et faisant de petites doubles jusqu’à se qu’il se rapproche une nouvelle fois de la départementale. L’animal la sautera cette fois-ci en passant au milieu de quelques jardins. Nous sommes bien perçu par les riverains, et la chasse continue ainsi. Notre bouquin, enfin nos valets en défaut, quelques mètres après avoir sauté la route. Les vieilles chiennes en refont, mais c’est en faisant les bordures d’une route que Nicolas remet les beagles à la voie. Après ces 50 minutes de chasse nous nous attendons à tous moments à voir notre animal sur ses fins. La meute crie très fort sous les ronces, mais en sort sans son animal après une bonne dizaine de minutes.

La chasse continue de plus belle et se dirige vers un nouveau ruisseau traversant encore une fois de nombreux ronciers où nous craignons à chaque fois de croiser chevreuils ou sangliers. Une fois arrivé au roncier, les beagles sont en défaut, mais Arthur nous sort rapidement de l’embarras en trouvant un volcelest de l’animal. Nous sommes rassurés, mais le pire est à venir car l’animal, a fait de nombreuses doubles dans un champ inondé. Les chiens chassent au pas, mais semblent peu à peu démêler la voie, nous les laissons faire, sans intervenir. Trois des beagles de Nicolas, Vanity, Diamond, Gravity, Nimble et Bluebottle nous montrent ici toute la finesse de leur nez. La chasse monte lentement dans un bosquet où les beagles toujours très appliqués crient de plus en plus fort. Cela fait 1h40 que nous chassons, et les chiots d’un an commencent à accuser le coup. Le bosquet est impénétrable et personne n’a revu notre animal de chasse depuis la première vue. Heureusement les vieux chiens collés à la voie n’entendent pas lâcher prise et laisser filer leur capucin. L’animal semble cette fois sur ses fins, ne sortant pas du bosquet où il est rentré. Plusieurs suiveurs semblent l’avoir aperçu, mais hésitent avec des lapins bien présents dans les environs. Enfin, un chat viendra même semer le trouble dans la meute. Le doute commence à s’installer et chacun pense à retraiter. Le Maître d’équipage du rallye des Mondrots ne baisse pas les bras tant que Vanity criera. Enfin Madame Beyries et son fils Charles sonnent une vue, il juge l’animal hallali courant… Malheureusement, il est toujours impossible d’entrer dans les ronces… Les chiens doivent se débrouiller seuls. Toujours appliqués à la voie, ils arrivent enfin à accélérer le rythme quand le lièvre passe au milieu de plusieurs ruches… Quelle plaie !! Les abeilles sont en forme et attaquent veneurs et chiens… Partant en criant. Par chance, Napples et Bluebottle imperturbables sont toujours à la voie et font passer l’animal de chasse à quelques mètres des veneurs. Le paquet est remis à la voie, et l’animal est mis bas par la meute après 2h de chasse très mouvementée.

Les Honneurs à Madame Beyries pour le Rallye des Mondrots et au Maître d’équipage du Rallye des Mondrots par Nicolas Pâris.

Monsieur Supplisson, Maître d’équipage depuis 40 ans, nous complimentera en nous annonçant que ce fut sa plus belle chasse depuis ses 40 ans de « métier ». Quelle fierté… et quel honneur.

Chasse du 28 décembre.




Une fois n’est pas coutume, Le Rallye des Mondrots se retrouve comme la saison passée, en déplacement dans le Lot et Garonne cette semaine. Beaucoup de boutons ont répondu présent à l'invitation des parents de Clément qui nous reçoivent dans leur belle propriété de Cantet. Après un voyage quelque peu tumultueux le 27 décembre (et un petit passage vers Mantes la jolie) nous arrivâmes en fin de soirée à Cantet. Fatigués mais plus que motivés.
Dès le lendemain, nous sommes invité par l'ACCA de Samazan. Le territoire comme nous l’avons laissé l’année dernière : Magique. Après quelques renseignements des chasseurs à tir, nous commençons notre quête dans un petit bois où un lièvre a été vu la veille. Certains nous donnant même son itinéraire habituel si ce n’est quotidien !!!

Nous restons sans aucune connaissance que ce soit en plaine ou en sous-bois après une bonne heure de quêté. Quelques chevreuils égailleront l’intarrissable Peewit, mais elle sera rapidement remise dans le droit. Le Président de l’ACCA nous emmène pour finir vers une autre parcelle, celle-ci composée de vergers de prairies et quelques chaumes de maïs.

Deux minutes après le nouveau départ, la meute se récrie en tournant dans le verger. Toutefois l’animal (aucun moyen de savoir si c’est un renard ou un capucin) met la meute en défaut aux abords d’un roncier. La meute criait fort, nous pensons fortement à un goupil.
De nouveaux quêtés sont alors sonnés dans les vergers par les excellentes trompes présentes lorsque Charles aperçoit un capucin se dérobant devant lui.

La meute est mise sur la voie et elle traverse rapidement la route à pleine vitesse. Malheureusement, deux chevreuils sont « tutés » plus haut par Monsieur de la Raitrie et Mathieu et les beagles semblent suivre cette voie avec Peewit et Dancer en tête.
Dans le doute, les chiens sont arrêtés et le maître d’équipage décide ensuite de faire ses retours dans les vergers à l’aide des vielles chiennes pour ne pas prendre de risque. La meute revient vers l’enceinte d’attaque de ce dernier et c’est alors que Monsieur de la Raitrie et Emeric aperçoivent l’animal de chasse faire les goudrons et se défiler le long d’un verger. Une bonne vue est sonnée, nous sortant de l’embarras. Les chiens sont alors remis une nouvelle fois à la voie par le maître d’équipage et la meute nous entraîne jusqu’à un étang où nous perdrons l’animal de chasse. Le maître d’équipage, après concertations, décide alors de préserver la meute (et les veneurs) en prévoyance du laissé courre du lendemain.
Nous rentrons donc à Cantet où nous sommes à nouveau reçus comme des rois par Monsieur et Madame de la Raitrie.

lundi 4 janvier 2010

chasse du 20 décembre





Nous partons chasser en Forêt d'Eu ce WE.

Le temps est à la neige. 15 à 20 centimètres de poudreuse recouvre la campagne Normande.
Nous décidons de nous rendre sur place quand même pour évaluer si le territoire est chassable ou pas.

Nous arrivons finalement à lancer un lièvre, que nous perdons rapidement au milieu de plusieurs chevreuils.
Nous attaquons une second fois, pour perdre notre animal 35 minutes plus tard.

La voie est bonne, mais nous nous rendons compte qu'elle est très fugace. Dès que l'animal de chasse prend de l'avance, la voie d'évanouie.

Cela valait le déplacement quand même, il faisait beau et les chiens ont donné leur maximum dans ces conditions très inhabituelles.

Grand pique nique au chenil.

Chasse du 13 décembre

Le we est vite terminé car a 100 kms du chenil la courroie d'alternateur de la camionette des chiens nous lâche.
Peu de kms plus tard, la boîte de vitesse en suit le chemin... nous rentrons tant bien que mal au chenil dans la nuit.
Nous ne chasserons pas ce WE, heureusement, les Petits Mâtins sauvent l'honneur et prennent malheureusement sans nous 2 beaux lièvres sur notre attaque de Champmartin.

Un léger goût amer nous reste dans la bouche.

Chasse du 6 décembre

Nous sommes comme l'année dernière, reçu comme des Rois par la famille Soyer.
Après une très agréable soirée, qui a commencé "chez Roger" par une petite "démarante", nous avons finit à la tarte à la citrouille et à la pousse d'épine locale comme à notre habitude.

La chasse fut moins glorieuse que la soirée.

Même si la météo était de la partie, et que nous n'avons pas eu de mal a lancé un bouquin, le nombre impressionnant de chevreuils nous a beaucoup gêné lors de la journée.

Il a été impossible de former une chasse correcte tellement les chiens étaient indisciplinés.

Un des trois lièvres lancés nous a fait 45 minutes de chasse très correcte, durant laquelle nous nous sommes séparés des chiens les plus insupportables. Malheureusement, arrivé dans un bois en limite de territoire, il nous sera impossible de remettre la main sur notre animal de chasse.

Retraite manquée.
Sympathique Pique Nique à la ferme.


Chasse du 22 Novembre.




Nous sommes invités ce dimanche à chasser en Forêt domanial d'Ourscamp par l'Equipage des Petits Mâtins.

Un lièvre est lancé en bordure de forêt a 9h10. Il sera perdu après 20 minutes de chasse pourtant bien menée. Les 40 chiens étaient parfaitement en meute. Après avoir fait les avants, les arrières, retour sur retour durant plus de 3 heures notre animal perdu au bord d'un ruisseau ne sera jamais relancé.

Nous finissons l'après-midi chez les Ferry pour assister a une chasse aux faucons sur perdreaux et corneilles.