mercredi 27 janvier 2010

Chasse du 31 décembre.






Chasse du 31 décembre 2009

Sur invitation de Nicolas Pâris, nous chasserons aujourd’hui à Birac, chez la famille Beyries, boutons à l’équipage de la Gaffelière.

Nicolas sort 4 beagles, et nous mettrons 24 des notre par terre.

Les beagles se sont bien reposés hier et semblent en grande forme pour aujourd’hui. Nous sommes très nombreux ce matin bien que le rendez-vous ait été fixé à 9h pour tenter de rapprocher des voies de la nuit. Nous irons fouler sur les conseils de Madame, et des chasseurs à tir dans les nombreuses pâtures, bordants les bois environnants. Quatre jeunes chiens feront quelques bêtises sur des voies de chevreuils, mais ils seront tous arrêter rapidement par les 30 jeunes veneurs très motivés suivant notre chasse aujourd’hui.

Après une bonne heure à fouler, nous longeons un gros roncier quand quelques chiens, bien emmenés par Naples, se récrient. Impossible de voir quoi que ce soit, le roncier est immense et impénétrable. C’est après 20 minutes, où les plus valeureux tenteront d’arrêter les chiens que Benoît, en plein milieu des ronces nous sonnera l’hallali par terre… Malheureusement… C’est un lapin.

Reprenant notre quête un lièvre se dérobe enfin des pieds d’un des veneurs. Par chance, aucun cri n’est lancé et l’attaque se fait dans d’excellentes conditions. Les beagles empaument la voie et emmènent franchement leur animal qui prend immédiatement un parti. Il traverse un premier ruisseau, que la meute très appliquée franchie sans peine. L’animal sort du cours d’eau en longeant le grillage d’une maison où il semble se coincer. Le maître d’équipage du Rallye des Mondrots commence à croire que l’animal va se faire gober quand finalement il arrive à s’extirper.

La meute arrive, et comme à son habitude, Naples coupe une boucle évitant ainsi le grillage et la perte de précieuses minutes. Ça carillonne fort et les chiens chassent dans un mouchoir de poche. L’animal se dirige vers une route très passante, qu’il refusera dans un premier temps, sans doute gêné par une voiture, mais finalement, voulant traverser, il retournera à cette route mais malheureusement des suiveurs peu consciencieux ont garé leur 4*4 en plein milieu des champs. Les beagles pourtant collés à la voie ont beaucoup de mal à en refaire.

Les bords de la route sont fait, et finalement une vue est sonnée au loin. Nous tentons d’y conduire les chiens, mais à cet instant même, ils retrouvent la voie de leur animal de chasse qui a longé la départementale. Le rythme est repris, mais la voie ne semble pas excellente car la meute crie bien mais accélère peu. L’animal à une bonne dizaine de minutes d’avance quand il est aperçu par les suiveurs en voiture. Cela fait 30 minutes que nous chassons et les whipper’in sont aux culs des chiens. Plus aucune vue n’est sonnée, mais nos meilleurs chiens chassent et nous leur faisons confiance.

L’animal de chasse commence à ruser en traversant quelques ronciers, et faisant de petites doubles jusqu’à se qu’il se rapproche une nouvelle fois de la départementale. L’animal la sautera cette fois-ci en passant au milieu de quelques jardins. Nous sommes bien perçu par les riverains, et la chasse continue ainsi. Notre bouquin, enfin nos valets en défaut, quelques mètres après avoir sauté la route. Les vieilles chiennes en refont, mais c’est en faisant les bordures d’une route que Nicolas remet les beagles à la voie. Après ces 50 minutes de chasse nous nous attendons à tous moments à voir notre animal sur ses fins. La meute crie très fort sous les ronces, mais en sort sans son animal après une bonne dizaine de minutes.

La chasse continue de plus belle et se dirige vers un nouveau ruisseau traversant encore une fois de nombreux ronciers où nous craignons à chaque fois de croiser chevreuils ou sangliers. Une fois arrivé au roncier, les beagles sont en défaut, mais Arthur nous sort rapidement de l’embarras en trouvant un volcelest de l’animal. Nous sommes rassurés, mais le pire est à venir car l’animal, a fait de nombreuses doubles dans un champ inondé. Les chiens chassent au pas, mais semblent peu à peu démêler la voie, nous les laissons faire, sans intervenir. Trois des beagles de Nicolas, Vanity, Diamond, Gravity, Nimble et Bluebottle nous montrent ici toute la finesse de leur nez. La chasse monte lentement dans un bosquet où les beagles toujours très appliqués crient de plus en plus fort. Cela fait 1h40 que nous chassons, et les chiots d’un an commencent à accuser le coup. Le bosquet est impénétrable et personne n’a revu notre animal de chasse depuis la première vue. Heureusement les vieux chiens collés à la voie n’entendent pas lâcher prise et laisser filer leur capucin. L’animal semble cette fois sur ses fins, ne sortant pas du bosquet où il est rentré. Plusieurs suiveurs semblent l’avoir aperçu, mais hésitent avec des lapins bien présents dans les environs. Enfin, un chat viendra même semer le trouble dans la meute. Le doute commence à s’installer et chacun pense à retraiter. Le Maître d’équipage du rallye des Mondrots ne baisse pas les bras tant que Vanity criera. Enfin Madame Beyries et son fils Charles sonnent une vue, il juge l’animal hallali courant… Malheureusement, il est toujours impossible d’entrer dans les ronces… Les chiens doivent se débrouiller seuls. Toujours appliqués à la voie, ils arrivent enfin à accélérer le rythme quand le lièvre passe au milieu de plusieurs ruches… Quelle plaie !! Les abeilles sont en forme et attaquent veneurs et chiens… Partant en criant. Par chance, Napples et Bluebottle imperturbables sont toujours à la voie et font passer l’animal de chasse à quelques mètres des veneurs. Le paquet est remis à la voie, et l’animal est mis bas par la meute après 2h de chasse très mouvementée.

Les Honneurs à Madame Beyries pour le Rallye des Mondrots et au Maître d’équipage du Rallye des Mondrots par Nicolas Pâris.

Monsieur Supplisson, Maître d’équipage depuis 40 ans, nous complimentera en nous annonçant que ce fut sa plus belle chasse depuis ses 40 ans de « métier ». Quelle fierté… et quel honneur.

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