samedi 20 décembre 2008
Chasse du vendredi 19 Décembre.
Notre chasse de dimanche étant annulée, cela nous permet de sortir les beagles avant notre déplacement dans le Sud-Ouest.
Nous commencons à fouler la pépinière, mais n'avons aucune connaissance.
Cela sera la même chose dans les parcelles alentours, où quelques chiens notement Dancer et Gravity feront quelques bêtises sur des cerfs... puis des biches... puis des chevreuils.... et même deux daims...
bref c'est au bout de quate heures de quête que Dilemma et Diamond se récrient... la meute rallie, et les vieux chiens et vieilles chiennes nous confirment que c'est un lièvre.
Les beagles mènent tambour battant un bon capucin le long de la pépinière, puis au pare feu ou il n'a a peine une minutes d'avance sur les chiens.
Il rentre dans la pépinière, nous faisant perdre du temps, car nous sommes obligé de rentrer puis sortir les beagles en les passant au dessus des grillages... cependant la meute ne lâche rien et chasse à pleine vitesse même sur le caillouti que le lièvre a emprunté sur 100 mètres.
Plusieurs vues retentissent, et nous sommes même Rodolphe et moi trompé par un autre lièvre dérangé lors de la chasse... (décidement, il faut vraiment tomber dessus)
Notre animal n'a pas le temps de ruser, les chiens filent, et nous peinons à les suivre.
Au bout de 45 minutes de menée endiablée, la meute est en défaut reprise par Thibaud et Laurent, les chiens ont du mal à reprendre...
Nous arrivons avec Pierre, et divisons la meute pour travailler notre défaut.
Au bout de 100 mètres, Dilemma et Daphodile (un des chiens de l'Equipage des Petits Mâtins: ndlR) se récrient, aussitot rejoint par le reste de la meute qui repart à fond de train...
La meute fonce vers le caillouti de l'essart et tombe en défaut.
Nous tentons durant une heure et demi de relever en faisant les cailloutis, les avants et les retours... mais rien n'y fait nous ne retrouvons pas notre lièvre qui pourtant a dû avoir quelques moments de stress...
Très belle chasse, très criante et très rapide.
Encore merci à Pierre.
Seul Rodolphe et le Maître d'équipage étaient présents.
mercredi 17 décembre 2008
Chasse du 14 décembre 2008.
Après un début de matinée très agité, où la chance ne semble pas nous sourire, nous arrivons au rendez-vous avec une petite heure de retard.
Les roues de la remorque des chiens sont crevées, et un dimanche ce n'est pas évident voir impossible de trouver un garagiste ouvert.
Enfin nous arrivons a nous sortir d'affaire avec une pompe à vélo et arrivons tant bien que mal à Fontenay.
Nous avons la chance de recevoir beaucoup d'invités et d'accueillir Monsieur Dezellus, et Augustin pour leur première chasse avec l'équipage.
Le temps est comme d'habitude à la pluie ce dimanche.
Après un bref rapport, nous commençons à fouler lorsque deux lièvres se dérobe au loin.
Nous profitons de cette aubaine pour ne pas faire attaquer la meute à vue. (Ce qui d'habitude ne nous réussi pas du tout).
Les beagles reprennent bien mais notre lièvre de chasse traverse des labours récemment retourné, et où la voie semble quasi inexistante.
Prospect Bluebottle et Vanity maintiennent avec beaucoup de mal, et entraine la meute à une faible cadence malgré cela en sortant du labour, les chiens font change, nous les arrêtons rapidement ayant vu notre lièvre se défiler.
Nous remettons proprement à la voie, la meute reprend bien et cette fois file rapidement.
Notres lièvre est une fois relancé à vue, aucun "whipper" n'arrive à suivre avec les labours que nous avons à traverser.
L'animal de chasse a dix minutes d'avance sur les chiens, mais ces derniers maintiennent, collés à la voie.
Notre bouquin est vue par les suiveurs se taper dans un semis de colza, où la meute se dirige à grand train.
Malheureusement Dancer, chien de tête comme à son habitude surhalle, et fait change entrainant toute la meute. Seules les vieilles chiennes ne veulent pas de ce lièvre de change.
Notre Piqueux et Kendrick essaient de relever avec les vieilles chiennes restantes, malheureusement elles entendent la pibole anglaise rappeler l'autre partie du "pack" et stop leur travail.
Vianey et Jean Charles (seul bouton aux chiens à ce moment) arrêtent la meute à nos appels.
Les beagles sont reppris, et après avoir tenté de relever notre lièvre de chasse tapé dans les colzas, nous décidons d'arrêter.
Trois autres lièvres sont vus sur pied se défilant du colza et nous ne voulons pas pousser les beagles à la bêtise.
Malgré un temps horrible, la meute a réussie à maintenir son animal et a lui faire faire un peu de chasse.
Nous laissons un lièvre marqué, que nous aurions probablement pu prendre si nous n'avions pas fait change au dernier moment.
Le territoire, était très dur à cause des labours, nous pouvons être satisfait d'avoir peu voir évoluer la meute seule et presque sans intervention des hommes.
samedi 13 décembre 2008
WE du 4/5/6/7 décembre.
Le week-end s'annonce agité. Nous chasserons le vendredi au lièvre, et le samedi au cerf, avec l'aimable accord de la Maîtresse d'équipage du Rallye Roumare.
Nos douze convives sont arrivés jeudi soir pour le dîner et une longue soirée où nous avons très souvent entendu les mots "beagle pack" "hare hunting" "stag hunting" et où nous avons encore beaucoup appris sur le beagling en Angleterre.
Avec une moyenne de 30 à 40 prises par an.... parfois même jusqu'a 70 pour les meilleurs "packs" nous avons tout à apprendre d'eux.
La chasse de vendredi s'annonce venteuse. Il pleut des cordes, il y a du vent, et le territoire est vif en lièvre.
Nous devions chasser en Eawy sur les licences de Pierre, Malheureusement, il a eu un empêchement.
Rien ne nous arrête, nous avons toujours un territoire de rechange sous la main.
Après avoir foulé quelques centaines de mètres, un lièvre nous est indiqué se défiler d'un champ de radis fourragés.
La meute est mise à la voie mais semble avoir beaucoup beaucoup de mal à en refaire. Le lièvre prend beaucoup d'avance et sort du territoire. Nous arrêtons, cela commence mal.
A quelques mètres de là un lièvre se dérobe devant la meute qui ne le voit pas, nous permettant une mise à la voie impeccable.
Notre animal monte à la ferme de Calais traverse les herbages du père Martin au milieu des vaches, butte à la route et fait demi tour vers son enceinte d'attaque où Benoît le sonne.
Les beagles chassent bien et restent appliqué, l'animal fonce vers le cimetière où Camille et Clément se sont placés pour protéger les chiens de la route.
L'animal de chasse refuse la route, rentre dans l'herbage du tennis, en ressort pour traverser au milieu des ânes, longe la ferme et la fosse à purain, traverse la plaine entre la brocante et la petite mare. Tous les chiens chassent et semblent bien appliqué.
Comme d'habitude Dancer, Nickelby, et Gravity tire la meute en avant.
L'animal saute la route de l'épine se dirigant vers le bois d'alain, il traverse la cavée fait 50 mètres de goudron et remonte derrière chez Alain Lepicard.
Notre capucin se dirige droit sur le bois où quatre chevreuils sont vu rentrant, malheureusement l'animal tape dans une petite harde de trois chevreuils en bordure de bois, les chiens s'énerve, mais Vanity, Blue Bottle, Prospect, Dancer, et Nickelby restent sages.
Les autres rallient sauf Paradise qui nous rejoindra quelques minutes plus tard.
L'animal a fait une double, il repart vers la plaine de Larcher, en passant au milieu de nos amis anglais le jugeant avec de la chasse. Après avoir sauté la Cavée dans l'autre sens la meute n'en refait plus.
Mais une vue nous aide à ne pas perdre de temps.
Les chiens reprennent très mollement tellement la pluie est drue.
Seules les vieilles chiennes et Nimble arrivent à maintenir. C'est dans ces moments là que nous profitons vraiment des chiens vraiment fin de nez.
Nous redressons malgré le vent mais après 300 mètres de bonne chasse, Dancer comme d'habitude surhalle et lève un lièvre frais. Seules Diammond, Dilemma, Prospect, Vanity, Bluebottle, et Naples ne veulent pas de ce lièvre frais.
Le temps d'arrêter la mauvaise chasse, il trop tard pour remettre à la voie.
Nous n'arriverons pas a former une nouvelle chasse sans faire de change.
Les Anglais n'ont jamais vu autant de lièvres de leur vie... environ une quinzaine... et pourtant nous avons connu bien plus!
Après une soirée une nouvelle fois sur le thème de la chasse et des beagles, nous passerons une courte nuit pour rejoindre le Rallye Roumare.
La journée de samedi se cloturera par la prise d'une troisième tête en 2h30 de bonne chasse où nos cavaliers anglais on très bien vu.
Tout le monde était ravis et après un bon déjeuné dimanche a l'auberge du cygne, nos amis ont repprit le bateau en direction du Devon.
Un week-end fort agréable, où nous avons lié une réelle amitié entre le Stoke Hill Beagles et le Rallye des Mondrots
à refaire !!
vendredi 12 décembre 2008
Chasse Rouvres les Bois du 29 novembre
lundi 8 décembre 2008
23 Novembre 2008
Chasse de Saint Hubert du 23 novembre 2008.
42 chiens par terre.
Après avoir été chaleureusement accueilli dans la belle maison de veneur de la grand mère d’Alec Lorphelin ; Nous irons à la messe de Saint Hubert, de l’équipage des Futaies Normande pour ensuite suivre leur laissé courre.
Les veneurs de lièvre ne sont résolument pas fait pour le laissé courre du chevreuil car tout le monde semble s’embêter à cette chasse.
Nous dinnerons à l’auberge du château de Montpoupon pour dormir une courte nuit à Choizy sur Cisse.
Nous sommes accueilli une nouvelle fois à Champmartin par Camille et le président de la chasse.
Nous couplons une nouvelle fois avec l’équipage des Petits Mâtins.
Après le rapport nous commençons par fouler le bas du bois de la ferme de Champmartin où la meute attaque tout de suite un sanglier blessé.
Nous arrêtons donc rapidement grâce à la réactivité de Laurent, Benoît et Emeric.
Nous filons ensuite vers la parcelle sale de Douglas et séparons les deux meutes pour fouler plus rapidement.
Après quelques instants, quelques chiens de Pierre se récrient, mais Pierre m’annonce au loin que rien n’est sûr.
Pourtant Clément après avoir pris soin de très bien placé les boutons et invités des équipages nous sonnent une vue d’un bon lièvre se dérobant devant la meute des Mondrots.
Nous retenons la meute Boulette Clément, Benoît et moi afin de marier les deux meutes dès l’attaque.
Prospect nous passe dans le dos et commence à se récrier immédiatement rejoins par les deux meutes quelques mètres plus loin.
S’en suit (comme d’habitude) une attaque fulgurante, où les deux meutes chassent dans un mouchoir de poche. Le lièvre passe derrière la maison de Champmartin et file vers l‘étang pour comme à la dernière chasse, faire un virage a 45 degrés et sauter la route cette fois ci derrière le deuxième étang.
Notre lièvre de chasse visiblement collé de près et sorti de son train décide de partir tout droit dans la plaine d’Allogny.
Notre bouquin est parti tout droit reprenant de l’avance sur la meute qui pourtant ne semble pas gêné par le mauvais temps et surtout une pluie fine lavant la voie.
Après six kilomètres de course effrênée seul Laurent et Emeric ont réussi a rester aux chiens.
Malheureusement notre lièvre rentre dans un territoire où trois autres lièvres ont élu domicile.
S’en suis deux changes où les chiens sont difficilement arrêtés.
Malgré cela Olivier et moi voyons notre lièvre de chasse revenir a Champmartin, plutot très marqué par sa chasse.
Malheureusement il nous faudra 45 minutes pour rameuter, il ne sert donc à rien de remettre les chiens à la voie sous cette pluie incessante.
Les deux équipages décident donc de ré attaquer dans les bois de Champmartin.
Sur un bon conseil du président, nous décidons de fouler aux alentours de l’étang du bois.
En quelques minutes un lièvre se défile devant les deux meutes immédiatement mises à la voie sans agitations.
S’en suit une superbe attaque, et pourtant, notre animal file directement chez le voisin taper dans une compagnie de 20 sangliers qui traverse la départementale devant Alain.
Nous décidons pour finir et de rameuter, les deux meutes étant bien fatiguées par leur première chasse.
Nous en déduirons une chasse moins amusante et moins technique que la dernière.
Une chasse difficile suivre, qui nous a bien montré que le beagle anglais…. avait de l’allure !!!
Après un court pique nique nous rentrons en Normandie.
samedi 15 novembre 2008
Chasse du Vendredi 14 Novembre
Le rendez vous est fixé a 12h à la pépinière de l'Essart en Forêt d'Eawy.
Nous sommes invité à coupler sur les licences de Pierre Varenne.
Les chiens sont sortis, et après le rapport, nous commençons à quêter, lorsque Benoît et Gonzague nous annonce qu'un bon bouquin sort de la pépinière.
Les chiens sont immédiatement mis à la voie et malgré quelques secondes de perdues pour trouver un trou dans le grillage, les chiens sont mis à la voie.
Notre animal de chasse n'a que deux minutes d'avance et se fait battre comme un lapin entre le caillouti de l'Essart et la pépinière.
Nous chasserons pendant quarante minutes pour que finalement, les deux meutes tombent en défaut.
Nous décidons avec Pierre de fermer notre défaut en prenant chacun un coté de la pépinière.
Après avoir fait une centaine de mètres, quelques chiens du Rallye des Mondrots rallient à Baron qui sort de la pépinière en se récriant.
Nous tentons avec Rodolphe de retrouver un bout de voie mais seulement Prospect et Baron en refont le long du grillage de la pépinière pendant 150 mètres.
Etant seul avec mes treize chiens et Baron (un des chiens de l'Equipage des Petit Mâtins: ndlR), je décide d'appuyer sur cette voie froide alors que Madame Le Verdier m'annonce un lièvre se défilant derrière moi, de l'autre côté du grillage.
Je fais rentrer la petite meute les mets à la voie en voyant le lièvre se taper cinquante mètres plus loin.
Les chiens le rapprochent, le lièvre se lève hallali courant sur quelques mètres et est mit bas par les chiens.
Une seconde plus tard à peine, un lièvre au lieu même de la prise se met sur pied devant la meute.
S'en suit un attaque fulgurante et très très criante où les quarante beagles chassent notre deuxième lièvre de chasse à vue dans la pépinière.
Quelques boutons placés à la barrière, empêche notre animal de sortir, et serré de près par la meute, il n'ose sortir par le grillage.
Finalement le lièvre se décide à sortir, les chiens sont toujours aussi bien ameuté et mettent une pression d'enfer à leur animal de chasse.
La chasse saute le caillouti puis la route des Grandes Ventes pour se retrouver sur les limousins à une vitesse infernale.
Seul Gonzague, Laurent et Germain arrivent à suivre la meute.
Malheureusement après 25 minutes de très bonne chasse, la meute tombe en défaut sur le caillouti des Mares Dufour pour ne jamais relancer.
Nous décidons de remonter à la pépinière pour tenter de ré attaquer mais en vain. Les chiens font quelques bêtises sur les chevreuils nous prenons donc la décisions d'arrêter.
Curée à la pépinière de l'Essart
Les honneurs à Madame Le Verdier.
jeudi 6 novembre 2008
Chasse du 2 Novembre 2008
lundi 20 octobre 2008
Chasse du 19 octobre 2008
La journée s'annonce difficile car nous avons chassé à tir dans les Deux Sèvres la veille et qu'il fait un soleil de plomb ce jour.
Nous accueillons aujourd'hui des amis veneurs du Rallye des Amis et de l'équipage des Petits Mâtins.
Après quelques minutes nous laissons les chiens rapprocher une voie, et tout de suite après un gros lièvre se lève devant eux. Après cinq bonnes minutes de chasse à vue, le lièvre sort du territoire. La meute est arrêtée. L'opération se renouvelera trois fois, les lièvres étant bien décidés aujourd'hui à monter en Forêt de Villers Cotterêt.
Nous décidons finalement d'attaquer plus profondement dans le territoire, du coté de la Forêt de Compiègne. La meute rapproche, et lance très rapidement un lièvre, qui sera chassé à vue, entraîné par Diamond et Nickelby loin devant le reste de la meute.
Le lièvre descend jusqu'au chemin de l'Abbesse, toujours à vue des chiens bien appuyé par Emeric, il rentre dans une moutarde à cinquante mètres des suiveurs.
Les chiens rentrent dans la moutarde où à cet instant le lièvre leur passe dans les pattes pour remonter vers Villers en remontant vers le Maître d'équipage qui récupère les chiens trainards.
La meute reprend son animal à vue, toujours entraînée par Diamond et Nickelby, qui manquent de le gober, le rouquin file dans un semis de blé très sec, les chiens on beaucoup de mal à le maintenir, le maître d'équipage appuie ses chiens qui très lentement remontent leur défaut.
La voie mène à un carré de bettraves où le lièvre est relancé à vue par Mustard, suivis de toute la meute.
L'animal commence à accuser de la chasse, mais à cet instant quelques confusions s'installent, nous faisons change une fois sans aucun doute, et de nombreux lièvres sont levés... s'en suit plusieurs chasses et nous décidons donc d'arrêter vers 17h.
S'en suit le pique nique traditionnel avant de retourner au chenil soigner les chiens.
Nous aurions pu prendre ce petit lièvre qui à été bien bousculé par les chiens qui lui ont imposer un rythme infernal à le chasser à vue, mais le nombre important de lièvres ce jour ne nous a pas permis de former une vrai chasse.
Journée très sympathique mais physique.
à bientôt.
jeudi 16 octobre 2008
samedi 11 octobre 2008
Chasse du Dimanche 10 Octobre 2008
A Morienval chez Monsieur et Madame Ferry.
Après avoir très gentiment été accueilli le samedi soir chez Camille Lefèvre à Audignicourt, ou nous avons passé une excellente soirée ; nous nous sommes rendu dimanche matin à Morienval.
Après un bref rapport, il nous est conseillé par le propriétaire d’attaquer devant la ferme, le long de la forêt de Compiègne.
Après avoir quêté un petit quart d’heure, et observé quelques gîtes de lièvre, nous voyons un lièvre se dérober.
La meute est aussitôt mise à la voie, mais en quelques minutes, 4 lièvres sont vus sur cette partie du territoire. La décision est prise d’arrêter, et de réattaquer un gros lièvre se dérobant du côté de la Forêt de Villers Cotterêts.
Les chiens sont calmement remis à la voie, s’en suit une chasse très criante pendant 35 minutes. Les chiens relèvent seuls quelques petits défauts grâce notement à Vanity, Prospect, et BlueBottle, qui rattrapent la meute dans les passages difficiles.
Le lièvre file droit devant lui en direction de Villers Cotterêt, les chiens bien en meute chassent parfaitement bien, pour finalement casser au coin d’un champ de pommes de terre. Les chiens travail leur défaut mais n’en refont rien. La meute est alors reprise par Alain, Jean Eudes et Rodolphe, qui feront les avants quand le lièvre va jaillir entre les chiens.
Gravity, et Dancer, le prennent à vue et impose à la meute un rythme infernal, mais tombent en carafe à la fin du champ en bordure d’un cailloutis.
S’en suit une légère confusion car un lièvre frais sort des patates quelques secondes après notre lièvre de chasse croisant ainsi leurs voies.
La meute est reprise au chemin, mais quelques chiens partent sur le lièvre frais, ils sont facilement arrêtés, et les vieux chiens ne veulent visiblement pas de cette voie.
En quelques secondes la meute est remise à la voie, rallié par le reste des chiens. Chasse très carillonnante, ou notre lièvre de chasse commence à montrer des signes de fatigue.
Le lièvre a fait un premier tour de la ferme et se dirige désormais vers un grand champ de betteraves coupé en deux.
Rodolphe, Alain et Jean Charles, le voient rentrer dans la partie droite du champ, puis repartir à gauche. Il est jugé avec de la chasse par Alain.
Les chiens à ce moment en défaut sont repris par Jean Eudes, et le Maître d’équipage quand la fanfare du lièvre retenti. Notre lièvre a entendu les chiens, et se dérobe dans le dos de Benoît, Kendrick et Gonzague qui venaient de sonner. La meute est aussitôt mise à la voie, et elle reprend très chaudement à une allure époustouflante malgré la pluie glaciale et un vent à 80km/h.
Les chiens paraissent littéralement collés à la voie jusqu’à la lisière d’un champ de betteraves où les chiens tombent en carafe. Alain et Rodolphe sont les premiers sur place, et même après avoir fait les avants les chiens n’en refont rien. La meute est rejoint par le maître d’équipage, qui décide de faire la bordure du carré de betterave, un bouton ayant peut être vu notre lièvre y rentrer.
Au bout d’une centaine de mètres, BlueBottle se récrie rejoint par Prospect et Vanity, qui font un superbe rapproché dans les betteraves. Après quelques minutes c’est toute la meute qui se récrie, notre lièvre est vu se remettre sur pied à 500 mètres de là. Nous sommes à mauvais vent, les chiens avancent péniblement jusqu’au moment où notre lièvre de chasse décide de repartir vers la Forêt de Villers Cotterêt. Il est vu sautant la route de l’Essart avec peu d’avance et entament un dernier tour de la ferme.
Suite à une vue de Monsieur Ferry, le Maître d’équipage et le piqueux décide de prendre de l’avance et anticiper l’arriver du lièvre dans son enceinte d’attaque.
Les chiens chassent merveilleusement bien seuls… quelques boutons arrivent à suivre au cul des chiens malgré le poids des bottes et la pluie battante, un petit défaut est alors relevé par la meute seule, et le Maître d’équipage aperçoit alors notre lièvre de chasse crotté jusqu’en haut du dos, se retourner en s’arrêtant tous les cinq mètres pour voir la meute le rattraper.
L’animal de chasse n’a plus d’avance, et rentre dans une grande pièce de betterave, la meute, très appliquée sur la voie, ne prend pas l’animal à vue, mais tombe en défaut devant le champ de betterave.
En attendant que le reste de la meute rallie, le Maître d’équipage fait les avants à l’endroit où l’animal est vu rentrant. Malheureusement aucun récrie ne se fait entendre.
Le piqueux est bien placé, Alain et Emeric aussi, mais notre lièvre n’est pas vu sortant du champ.
Il est rapidement décidé de faire les bordures droite et gauche du champ, mais les chiens n’en refont rien.
Quatre lièvres frais sont vus se dérobant de la parcelle voisine, les chiens chassent depuis 2h15, les veneurs sont fatigués, la pluie est de plus en plus drue, la décision est prise d’arrêter.
De retour à la ferme de l’Essart l’Abesse, les chiens sont logés dans un box 5 étoiles avec de la paille, et les veneurs sont accueillis pour un pique nique accompagné d’un agréable bouillon de Madame Ferry.
Les chiens et les veneurs ont très bien chassé, le territoire était parfait, il n’y à rien à regretter.
Merci à tous.