mardi 27 octobre 2009

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(photos de Fabrice Toutée)










Chasse du 25 Octobre

Nous sommes reçu pour la deuxième fois de la saison à la ferme de Juvigny par Guerric de Carpentier, qui comme l'année dernière nous a obtenu ce territoire gigantesque.

L'équipage des Petits Mâtins nous a rejoint pour cette journée ensoleillée mais humide où la voie semble plutôt favorable pour un laissé-courre en plaine.

Le Rallye des Mondrots découplera 16 chiens, l'équipage des Petits Mâtins 22.

Après notre traditionnel rapport d'usage, nous entamons notre quête par la parcelle de betteraves derrière la ferme, les chiens ont quelques connaissances, le Maître d'équipage des Petits Mâtins marche sur un lièvre; C'est le lancé.

Notre animal est déjà malmené pendant ces 10 premières minutes où les 38 beagles le bousculent à un train d'enfer. 
La cadence se maintient, et peu de boutons à pieds arrivent à rester aux chiens mis à part les infatigables Laurent et Germain. Notre animal fait une grande boucle et la meute est appliquée bien aidé part les nombreuses vues de la team' Beaglette et d'Antoine.

Après une bonne heure de chasse, une confusion s'installe, les deux maîtres d'équipage ne sont pas d'accord sur le lièvre de chasse. Un lièvre a bondit entre deux chiens de tête et la meute.
Le doute est rapidement levé part le maître d'équipage du Rallye des Mondrots qui dans ce cas préfère faire confiance aux chiens et les appuies.
Comme disait Labrisée, ancien Piqueux du Rallye Roumare: "Quand il y a un doute, on remet toujours le petit paquet sur le grand paquet."

Un lièvre bien crotté, s'arrêtant de nombreuses fois devant le Maître d'équipage du Rallye des Mondrots vient de sauter la route de Juvigny 8 beagles sont collés à la voie, dont 3 chiens de confiance du Rallye des Mondrots.

Finalement Le Maître d'équipage des Petits Mâtins retrouve la bonne chasse et rallie les chiens qui étaient sur la mauvaise chasse. Notre lièvre est bousculé une nouvelle fois, relancé à vue, suivi d'un hallali courant de 300 mètres, où il n'a que 3 mètres d'avance sur la meute.
Il est mis bas par la meute à 200 mètres à peine de son lancé.


Nous décidons quelques minutes plus tard d'attaquer un second lièvre, se qui sera fait rapidement. Les beagles l'emmène à grand train pendant une heure, seul Laurent et Germain, comme d'habitude sont aux chiens rejoint ensuite par Benoît.

Pendant ce temps, les deux Maîtres d'équipage récupère une dizaine de leurs jeunes chiens qui n'ont pas tenu la cadence pour les faire rallier... mais une jeune lièvre bondit dans les pattes des chiots et ces derniers le prennent à vue pendant 15 minutes, l'animal fait le goudron, saute dans les betteraves, se tape, est relancé deux fois pour être mis bas par les chiots en 30 minutes à peine. Nous les avons laissé faire afin d'en déclarer quelques uns.

Germain, Laurent et Benoît quant à eux ont tenté de redressé la chasse, mais nous sommes déjà sortis de la propriété depuis bien longtemps, bien que notre deuxième lièvre semble avoir de la chasse... il est préférable de ne pas déranger les voisins qui nous ont toléré aujourd'hui.

La curée est faite à la ferme, les Honneurs à Guerric de Carpentier, notre hôte de ce jour.

mardi 13 octobre 2009
















Chasse du 11 octobre

C'est toujours avec grands plaisir que nous nous rendons à la ferme de l'Essart l'Abbesse, où nous sommes reçu comme des rois par la famille Ferry.

Nous ne sommes pas très nombreux pour cette chasse alors que le temps semble plutôt prometteur. Nous recevons tout de même, Beaglette et Sébastien, mais aussi Jérôme le cousin d'Anne-Cha.

Vanity étant avec ses chiots... Witchcraft, Dakota, Diligent, et Gravity étant en chaleurs, et ne voulant pas sortir les chiots avant 10 mois, nous ne chasserons qu'avec 14 chiens aujourd'hui, mais en grande condition.

Après une quête de 5 minutes, nous apercevons 2 lièvres se défiler des betteraves de devant la ferme. Les chiens en trie un et partent à vue malheureusement.
Cela est d'une courte durée puisque notre animal rentre dans un champ d'engrais vert haut de 10 cm où les beagles ne peuvent le voir.
Le meute reprend donc la voie, et commence a charger à une vitesse incroyable, la voie semble excellente. Clément voit notre lièvre sauter le chemin de l'Essart, où les chiens semblent gênés par une carcasse de renard, mais notre Président les tirent et les remet dans le droit.

Les beagles reprennent à une cadence impressionnante, personne n'arrive à les suivre à pied, et nous sommes obligé de prendre les voitures pour ne pas perdre de vue la meute.
Le lièvre de chasse fait tête vers la forêt de Villers Cotterêt et entame quelques ruses que les beagles bien que peu nombreux, déjouent sans peine.

La meute saute la route de Pierrefonds, notre animal n'a qu'une dizaine de minutes d'avance, et monte droit vers la forêt. Heureusement, au dernier moment, notre animal fait une boucle, et se tape, les chiens surhallent... reprennent étonnement le contre et redescende à la route de Pierrefonds où comble du malheur ils lèvent un lièvre de change...

Il nous faudra 25 minutes pour arrêter les beagles d'une part sur un lièvre de change, mais d'autre part sortis du territoire depuis longtemps.
La meute est reprise et nous retournons à l'endroit de notre dernier défaut, où Monsieur Ferry et Clément ont vu notre animal se taper.

Après quelques minutes où nous foulons, nous sommes prêt à ré-attaquer quand Benoît aperçoit à 20 mètres de nous, un lièvre noir... se défiler... très lentement... en s'arrêtant pour nous regarder.
Il va de soit que cela semble être le bon, les beagles sont immédiatement remis à la voie et reprennent moins vite qu'en début de chasse. Notre animal se fait battre dans les betteraves sans jamais prendre d'avance, pour finalement en sortir avec 2 minutes d'avance à peine sur les chiens, et jugé très fatigué par le Maître d'équipage.

La meute a vraiment du mal à maintenir maintenant, pour la première fois, notre animal de chasse est vraiment sur ses fins, il entame une dernière boucle, que les beagles coupent aidé par Anne Cha, pour enfin se remiser dans une ancienne voie de chemin de fer désaffectée.

Bluebottle, Nimble, et Farthing reprennent bien, notre lièvre se fait battre sous des amas de ronces, où nous craignons de lever des chevreuils, des lapins ou autre; ce qui ne manque pas car Napples nous lance un renard, mais ce qui ne perturbe heureusement pas le reste de la meute qui pousse sont lièvre à la vitesse d'une tortue...

Bien que bien appuyé par Sébastien et Augustin qui nous retournent littéralement les ronces se frayant un passage nous ne retrouverons jamais notre animal.
Nous sommes sortis du territoire et bien que Monsieur Ferry nous accorde 30 bonnes minutes pour tenter de retrouver notre animal, hallali courant, ... il nous faut revenir chez nos hôtes. Quel chagrin de laisser un lièvre ainsi après 1h30 de chasse intensive à une vitesse folle.

Il n'est que 14H15... nous décidons donc de ne pas en rester là et de ré-attaquer. Nous retournons à la ferme, où dans le même carré de betteraves, Painter semble rapprocher seul un bouquin, qui sans être vu par Beaglette, pourtant bien placée, rentre dans l'engrais vert. Les chiens chassent mollement, notre animal doit avoir déjà beaucoup d'avance. Nous les reprenons avec Augustin afin de fouler les long de la Forêt de Compiègne; la meute semble ici empaumer une bonne voie, et une fois de plus la cadence accélère terriblement, mais notre animal ruse déjà dans un champ de patates où les chiens ont quelques difficultés.

 Sébastien, plus haut voit notre animal se défiler et faire le tour de la ferme, les chiens sont tirés de l'embarras grâce à cette vue, mais ils partent sur un change, qu'ils perdent rapidement. Ils sont repris par Benoît et Clément. Par chance, Beaglette et Marie Céline, voient notre animal de chasse entrer 15 minutes plus tôt dans un champ de betteraves. Elles nous trouvent le vocelest, et nous commençons à travailler le défaut quand notre animal jaillit des pieds de Sébastien et Augustin, les chiens sont remis à la voie et la chasse repart de plus belle.

Notre capucin nous refait une boucle, 6 minutes devant les chiens qui malgré le passage de quelques labours ne décrochent pas. Le Maître d'équipage voit notre animal de chasse commencer à fatiguer et attendre la meute qui ne lâche pas. Une fois de plus, il est impossible de suivre la meute à cette vitesse tellement la voie est bonne et les défauts relevés rapidement.

Après une bonne heure sur ce second lièvre, la meute est perdue de vue quelques minutes pour être retrouvée chez un voisin à quelques kilomètres de notre attaque.
Il est 16h, les beagles sont en défaut et quelques bons chiens ont décroché, nous décidons d'arrêter là.

La voie était excellente, les beagles, les boutons, et les suiveurs ont admirablement bien chassé, nous sommes vraiment satisfait de notre journée.
Nous rentrons à la ferme, le sourire aux lèvres, pour un pic-nique bien mérité.

Merci une fois de plus à la famille Ferry pour cette journée mémorable et ce déjeuner impeccable.
Merci à Beaglette, pour ces cookies et surtout ses photos qui nous permettent d'agrémenter ce blog souvent pauvre en photos.


lundi 5 octobre 2009





Chasse du 4 Octobre

Nous sommes reçu pour la deuxième chasse de l'année sur le territoire des Familles Carpentier et Phillipon.
Il n'a malheureusement pas plu assez pour que le gigantesque plateau de Juvigny soit légèrement humide et favorable à un laisser courre.
Les beagles et les boutons, sont eux en grande forme, et c'est ce qui nous a fait apprécier cette merveilleuse journée ou la bonne humeur et les lièvres étaient au rendez vous.

Nous commençons par fouler un premier champ de betteraves juste derrière la ferme où les chiens n'ont aucune connaissance, en revanche, après quelques mètres, notre cher président Clément nous annonce un capucin se défilant à vive allure dans un chaume de blé.

Les beagles sont mis à la voie et malgré la sécheresse du sol, la meute emmène très bien mené par Peewit qui bien qu'insupportable sur les chevreuils, nous montre ici sa finesse de nez.
La meute casse au passage d'une première route, qui fait d'ailleurs la limite du territoire... Mais Gonzague nous sort de l'embarras en voyant notre lièvre revenir dans notre direction.
Les beagles sont remis à la voie à l'entrée d'un champ de betteraves, ou Diamond semble vouloir prendre la tête et imposer une cadence plus lente mais plus sur. Nous laissons faire, la chienne d'expérience nous relève le défaut et fait place aux jeunes chiens dont Distillerie et Dancer qui nous étonnent par leur vitesse.

Les boutons sont vite distancés par la meute, mais Alec, Antoine, et nos hôtes sont en vélo et en voitures et arrivent à faire les avants nous informant de l'évolution de la chasse.
Les beagles chassent seuls, Bluebottle et Diligent ont décroché depuis longtemps et n'arrivent évidement pas à rallier à la meute qui relève défauts sur défauts durant 45 minutes.

Notre animal de chasse est vu rentrer dans un troupeau de vaches plutôt hostiles aux chiens ce qui ne facilite pas le travail de la meute.
Malheureusement notre animal est vu rentrer dans son carré de betteraves d'attaque. Nous n'arriverons pas à le relancer.

Après avoir fait boire les chiens, nous ré-attaquons par deux fois, mais les beagles ne semblent plus en vouloir. Ils font quelques bêtises sur des lapins et nous emmènent pendant encore 30 minutes derrière un dernier lièvre qui mettra la meute en difficulté dans un champ de lin fraîchement traité.
Nous décidons de rentrer à 16h vu l'état des chiens et des boutons.

Le territoire était parfait, les boutons étaient parfaits, les beagles étaient parfaits... il nous manquait peut être un petit peu d'humidité ...
Nous avons été étonné que les beagles chassent seuls aussi longtemps... nous sommes proche de la prise... vivement les prochaines chasses.

Merci à tous et surtout à Guerric et Pierre Emmanuel pour leur invitation.