mardi 13 octobre 2009

Chasse du 11 octobre

C'est toujours avec grands plaisir que nous nous rendons à la ferme de l'Essart l'Abbesse, où nous sommes reçu comme des rois par la famille Ferry.

Nous ne sommes pas très nombreux pour cette chasse alors que le temps semble plutôt prometteur. Nous recevons tout de même, Beaglette et Sébastien, mais aussi Jérôme le cousin d'Anne-Cha.

Vanity étant avec ses chiots... Witchcraft, Dakota, Diligent, et Gravity étant en chaleurs, et ne voulant pas sortir les chiots avant 10 mois, nous ne chasserons qu'avec 14 chiens aujourd'hui, mais en grande condition.

Après une quête de 5 minutes, nous apercevons 2 lièvres se défiler des betteraves de devant la ferme. Les chiens en trie un et partent à vue malheureusement.
Cela est d'une courte durée puisque notre animal rentre dans un champ d'engrais vert haut de 10 cm où les beagles ne peuvent le voir.
Le meute reprend donc la voie, et commence a charger à une vitesse incroyable, la voie semble excellente. Clément voit notre lièvre sauter le chemin de l'Essart, où les chiens semblent gênés par une carcasse de renard, mais notre Président les tirent et les remet dans le droit.

Les beagles reprennent à une cadence impressionnante, personne n'arrive à les suivre à pied, et nous sommes obligé de prendre les voitures pour ne pas perdre de vue la meute.
Le lièvre de chasse fait tête vers la forêt de Villers Cotterêt et entame quelques ruses que les beagles bien que peu nombreux, déjouent sans peine.

La meute saute la route de Pierrefonds, notre animal n'a qu'une dizaine de minutes d'avance, et monte droit vers la forêt. Heureusement, au dernier moment, notre animal fait une boucle, et se tape, les chiens surhallent... reprennent étonnement le contre et redescende à la route de Pierrefonds où comble du malheur ils lèvent un lièvre de change...

Il nous faudra 25 minutes pour arrêter les beagles d'une part sur un lièvre de change, mais d'autre part sortis du territoire depuis longtemps.
La meute est reprise et nous retournons à l'endroit de notre dernier défaut, où Monsieur Ferry et Clément ont vu notre animal se taper.

Après quelques minutes où nous foulons, nous sommes prêt à ré-attaquer quand Benoît aperçoit à 20 mètres de nous, un lièvre noir... se défiler... très lentement... en s'arrêtant pour nous regarder.
Il va de soit que cela semble être le bon, les beagles sont immédiatement remis à la voie et reprennent moins vite qu'en début de chasse. Notre animal se fait battre dans les betteraves sans jamais prendre d'avance, pour finalement en sortir avec 2 minutes d'avance à peine sur les chiens, et jugé très fatigué par le Maître d'équipage.

La meute a vraiment du mal à maintenir maintenant, pour la première fois, notre animal de chasse est vraiment sur ses fins, il entame une dernière boucle, que les beagles coupent aidé par Anne Cha, pour enfin se remiser dans une ancienne voie de chemin de fer désaffectée.

Bluebottle, Nimble, et Farthing reprennent bien, notre lièvre se fait battre sous des amas de ronces, où nous craignons de lever des chevreuils, des lapins ou autre; ce qui ne manque pas car Napples nous lance un renard, mais ce qui ne perturbe heureusement pas le reste de la meute qui pousse sont lièvre à la vitesse d'une tortue...

Bien que bien appuyé par Sébastien et Augustin qui nous retournent littéralement les ronces se frayant un passage nous ne retrouverons jamais notre animal.
Nous sommes sortis du territoire et bien que Monsieur Ferry nous accorde 30 bonnes minutes pour tenter de retrouver notre animal, hallali courant, ... il nous faut revenir chez nos hôtes. Quel chagrin de laisser un lièvre ainsi après 1h30 de chasse intensive à une vitesse folle.

Il n'est que 14H15... nous décidons donc de ne pas en rester là et de ré-attaquer. Nous retournons à la ferme, où dans le même carré de betteraves, Painter semble rapprocher seul un bouquin, qui sans être vu par Beaglette, pourtant bien placée, rentre dans l'engrais vert. Les chiens chassent mollement, notre animal doit avoir déjà beaucoup d'avance. Nous les reprenons avec Augustin afin de fouler les long de la Forêt de Compiègne; la meute semble ici empaumer une bonne voie, et une fois de plus la cadence accélère terriblement, mais notre animal ruse déjà dans un champ de patates où les chiens ont quelques difficultés.

 Sébastien, plus haut voit notre animal se défiler et faire le tour de la ferme, les chiens sont tirés de l'embarras grâce à cette vue, mais ils partent sur un change, qu'ils perdent rapidement. Ils sont repris par Benoît et Clément. Par chance, Beaglette et Marie Céline, voient notre animal de chasse entrer 15 minutes plus tôt dans un champ de betteraves. Elles nous trouvent le vocelest, et nous commençons à travailler le défaut quand notre animal jaillit des pieds de Sébastien et Augustin, les chiens sont remis à la voie et la chasse repart de plus belle.

Notre capucin nous refait une boucle, 6 minutes devant les chiens qui malgré le passage de quelques labours ne décrochent pas. Le Maître d'équipage voit notre animal de chasse commencer à fatiguer et attendre la meute qui ne lâche pas. Une fois de plus, il est impossible de suivre la meute à cette vitesse tellement la voie est bonne et les défauts relevés rapidement.

Après une bonne heure sur ce second lièvre, la meute est perdue de vue quelques minutes pour être retrouvée chez un voisin à quelques kilomètres de notre attaque.
Il est 16h, les beagles sont en défaut et quelques bons chiens ont décroché, nous décidons d'arrêter là.

La voie était excellente, les beagles, les boutons, et les suiveurs ont admirablement bien chassé, nous sommes vraiment satisfait de notre journée.
Nous rentrons à la ferme, le sourire aux lèvres, pour un pic-nique bien mérité.

Merci une fois de plus à la famille Ferry pour cette journée mémorable et ce déjeuner impeccable.
Merci à Beaglette, pour ces cookies et surtout ses photos qui nous permettent d'agrémenter ce blog souvent pauvre en photos.


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