vendredi 20 novembre 2009



Chasse du 15 Novembre 2009.

Chasse à Champmartin.

Nous sommes une nouvelle fois accueilli comme il se doit sur le territoire de Champmartin dans le Berry par la Famille Maréchal.
Nous invitons aujourd'hui l'Equipage des Petits Mâtins.

Après une dizaine de minutes de quêté, les beagles des Mondrots semblent rapprocher une voie de lièvre dans la sapinière où nous lançons habituellement. Quelques secondes plus tard un bon lièvre est sonné en sortant.

Les beagles sont immédiatement mis à la voie, mais les deux meutes étant séparé, une légère confusion surgie, quelques chiens partent sur des chevreuils, et c'est avec beaucoup de mal que Pierre reprend une partie des chiens pour les remettre en meute.

Finalement, Laurent et Paul arrête les chiens sur les chevreuils, et Pierre maintient sont lièvre avant que nous le rejoignons. L'anima de chasse est relancé une première fois, et finira par enfin mettre la meute en défaut.

Les deux packs sont séparés, et après un bon renseignement de Gonzague de G et de notre président, l'animal de chasse est relancé par la meute des Mondrots sur les bordées d'un bosquet. L'animal accuse déjà et la meute lui souffle au derrière.

Après avoir tenté de se forlonger en sautant une rivière et en passant à travers moultes grillages, l'animal fonce vers des maisons, mais la meute ne l'entend pas ainsi, et l'animal est porté bas par la meute après une heure vingt de chasse.

Curée à ChampMartin
les Honneurs à Guillaume Maréchal, qui a admirablement bien suivi la chasse.

forêt d'Eu.





Mercredi 11 novembre 2009.

N'ayant pu chasser avec nos beagles ce WE pour cause de "hunting trip in England", nous découplons aujourd'hui sur le lot numéro 10 de la Forêt Indivise d'Eu.

Nous sommes très nombreux pour une des rares chasses de l'année, qui se passera en Seine Maritime. Nous avons la chance d'accueillir des Rouennais d'adoption venant d'autres équipages.

Après avoir rapidement fait le tour des premières parcelles, un rapproché est effectué par les vieilles chiennes, mais il nous mènera directement dans un nid de cochons... Les beagles sont stoppés net et nous changeons radicalement de parcelle.

Après 5 minutes de quêté, notre président nous sonne un bon lièvre, et c'est le lancé. Les beagles reprennent admirablement bien, et nous avons déjà un mal de chien à les suivre tellement la cadence est élevé en sous-bois. Notre animal prend tout de suite un partit et file directement en débuché. Les beagles sont arrêté par les Whipper'in aux portes des maisons.

De retour en Forêt, les beagles nous rapprochent une nouvelle voie que les vieilles chiennes confirment bien de lièvre. Après quelques minutes, le lièvre est lancé. il se fait battre en bord de plaine dans les premières parcelle du lot. La meute est très appliquée et nous n'avons pas besoin d'intervenir. La cadence accélère une fois de plus et notre animal de chasse est poussé en plaine. Il fait une boucle, admirablement bien appuyé par Jean-Eudes, Emeric et Benoît. Le rouquin s'est tapé, mais vite relancé par la meute qui manque alors de le gober. Il revient en forêt en sautant la route devant le Maître d'équipage qui le juge bien chassé avec seulement une minute d'avance sur les chiens. En forêt l'animal commence a ruser et met les chiens en défaut dans quelques voies de chevreuils, mais Bluebottle et Naples très appliqués démêlent les voies et reprennent à merveille. L'animal est alors vu par pas mal de monde jusqu'au carrefour du rendez vous où les chiens sont en difficulté.

Une vue de Mme de Beaupuis nous permet de remettre les chiens dans le droit et la meute repart mollement jusqu'à un roncier où elle casse net. Hugues une fois de plus bien placé ne voit pas notre animal se défiler. il est forcement tapé.
Quelques beagles d'expérience tente de démêler le hourvari auquel nous avons à faire... mais à cet instant Emeric marche sur un lièvre, c'est le relancé.

L'animal sort cette fois en plaine et tape au change. Il s'est vraiment éloigné du massif, et bien quelques doutes sur le jugement de l'animal sont présents. La meute est arrêtée.

Nous levrons ensuite 2 autres lièvres mais aucune chasse correcte ne sera formée vu l'état des chiens et surtout celle des boutons.

Magnifique chasse des whippers qui ont vraiment épaté la galerie. (Jean Eudes, Emeric, Benoît et Moule.) 
A noté aussi la première chasse de Eton et Elaphe qui ont suivi le pack a une cadence d'enfer... ça promet.
Le Maître d'équipage est vraiment fier de ses Boutons, ses épingles et ses chiens. 

mercredi 18 novembre 2009

Chasse Angleterre.

Vendredi 6 au lundi 9 Novembre 2009:

A 18 heures, l'arrivé d'Alec à Saint Victor, sonne le départ pour l'Angleterre. La volvo est chargé a bloc, et nous partons direction calais où le ferry nous attends.
Le trajet Douvres/Exeter se passe sans aucun souci... malheureusement, arrivé à Cullumpton... sans n'avoir pu trouvé de Burger King... nous nous perdons dans cette magnifique campagne anglaise... il est 3h du matin.
Finalement nous tombons sur un agent de police bien aimable... qui emmènera Henri dans sa case en échange de quelques renseignements... Ce qu'ils ont fait... on ne sait pas... toujours est il que nous sommes arrivé chez Richard et Fiona à 4h du matin.

Un Magnifique soleil (que nous avons évidement apporté de Normandie) c'est levé sur le Devon ce matin. Un traditionnel british breakfast nous attend en bas... et tout le monde... surtout Alec a l'air de l'apprécier afin de digérer l'infecte kebab de la veille.
Ben et Nigel nous ont rejoint... et nous filons directement au départ d'une chasse au renard avec le Silverton Foxhounds. Propriété magnifique, territoire magnifique, meute magnifique, chevaux magnifiques, et classe Anglaise au rendez-vous. Saucisses, whisky, et porto nous sont gentiment servi... un petit discours pour ne pas oublier de signaler "fight the ban et keep hunting" et le "staf" démarre. 

Nous filons directement à Butterleigh où les membres du Stoke Hill Beagles nous attendent dans un Pub. Sandwichs, bières, saucisses, et porto évidement nous attendent aussi. Le territoire est magnifique, et après quelques présentations de chiens, nous partons fouler.
Les parcelles sont gorgés de faisans, de grives et de bécassines... même quelques oies passent au loin... des "pink-foot" nous dit on. 
Après un petit quart d'heure un petit capucin est lancé, la meute chasse dans un mouchoir de poche, et à bon train. Tout se passe bien jusqu'à une vue d'Alec...  Les beagles prennent bizarrement le contre, et l'animal est perdu. Un deuxième est attaqué, il fera un beau parcours, mais 4 chiens se sont égarés sur des chevreuils et nous sommes obligé d'arrêter la chasse. De plus, le Hunt Ball approche.

De retour chez Richard, Fiona nous a préparé un super goûté, et nous nous préparons pour cette grande soirée qui s'annonce... arrosée. Ce n'est pas sans mal que nous tentons d'égaler les tenues impeccables de nos amis anglais... Peu importe... le principal est de participer.
Après un petit apéro à Merrys Farm, au rosé mousseux  et crémant d'Alsace, deux taxis nous emmènent au ball. Tout est grandiose, et rien n'a été oublié. Le château est superbe, et les tables impeccablement dressées. Tout ce qui s'est passé au bal... reste au bal... et mise à part que notre ami Benoît a gagné un tour en LandRover, qu'il a échangé contre une pelle et une fourche... il ne s'est pas passé grand chose jusqu'au concours de "hunting horn" qui est organisé en fin de soirée. Evidement, Alec, Benoît, et votre serviteur n'ont pas résisté à l'envie de s'inscrire. Je vous passe les détails pour simplement vous signaler qu'en demi final... 3 Français et un Anglais restaient en liste... Votre serviteur à eu la chance.... ou peut être l'expérience en fait... (je plaisante bien sûr) de tous les battre à ce petit jeux très amusant.
La fin de soirée du samedi soir ne peut être raconté... Même si tout l'équipage est au courant et que cela me démange les doigts.
Alec... on t'aime.

Le dimanche a commencé a 14h... quand tout ce petit monde a immergé. Nous avons après un dur réveil... directement rejoint tout le Stoke Hill dans un pub... pour un déjeuné traditionnel, qui a duré jusqu'à la nuit. Nous avons faillit perdre notre Casque bleu préféré...
Nous avons ensuite été accueilli chez Clive, dans sa superbe maison, où nous avons eu un dîner excellent, et une soirée très agréable. Les français n'ont pas vraiment tenu le choc, et a minuit sonné... tout le monde était couché.

Le lendemain matin... un excellent petit déjeuné... que nous avons je pense bien honoré, nous était préparé par Clive et sa Femme. Rapinement avalé, nous avons été suivre une chasse du Taunton Vale harriers, qui chasse le renard. Tout était magnifique sauf la voie. Malgré le fait de suivre avec Mickael, le "terrier man", les renards nous jouerons des tours... parfois en traversant une autoroute et parfois en mettant les chiens en défaut dans des élevages de poulets.
Nous sommes repartie ensuite en direction du ferry... les paupières bien lourdes, et une envie pressante de revenir... cette fois-ci en grande forme, et avec un foie de rechange!!!!
Merci le Stoke Hill... à très bientôt.

jeudi 12 novembre 2009

mardi 27 octobre 2009

http://www.facebook.com/album.php?aid=339700&id=632445340&l=52410cbbec
(photos de Fabrice Toutée)










Chasse du 25 Octobre

Nous sommes reçu pour la deuxième fois de la saison à la ferme de Juvigny par Guerric de Carpentier, qui comme l'année dernière nous a obtenu ce territoire gigantesque.

L'équipage des Petits Mâtins nous a rejoint pour cette journée ensoleillée mais humide où la voie semble plutôt favorable pour un laissé-courre en plaine.

Le Rallye des Mondrots découplera 16 chiens, l'équipage des Petits Mâtins 22.

Après notre traditionnel rapport d'usage, nous entamons notre quête par la parcelle de betteraves derrière la ferme, les chiens ont quelques connaissances, le Maître d'équipage des Petits Mâtins marche sur un lièvre; C'est le lancé.

Notre animal est déjà malmené pendant ces 10 premières minutes où les 38 beagles le bousculent à un train d'enfer. 
La cadence se maintient, et peu de boutons à pieds arrivent à rester aux chiens mis à part les infatigables Laurent et Germain. Notre animal fait une grande boucle et la meute est appliquée bien aidé part les nombreuses vues de la team' Beaglette et d'Antoine.

Après une bonne heure de chasse, une confusion s'installe, les deux maîtres d'équipage ne sont pas d'accord sur le lièvre de chasse. Un lièvre a bondit entre deux chiens de tête et la meute.
Le doute est rapidement levé part le maître d'équipage du Rallye des Mondrots qui dans ce cas préfère faire confiance aux chiens et les appuies.
Comme disait Labrisée, ancien Piqueux du Rallye Roumare: "Quand il y a un doute, on remet toujours le petit paquet sur le grand paquet."

Un lièvre bien crotté, s'arrêtant de nombreuses fois devant le Maître d'équipage du Rallye des Mondrots vient de sauter la route de Juvigny 8 beagles sont collés à la voie, dont 3 chiens de confiance du Rallye des Mondrots.

Finalement Le Maître d'équipage des Petits Mâtins retrouve la bonne chasse et rallie les chiens qui étaient sur la mauvaise chasse. Notre lièvre est bousculé une nouvelle fois, relancé à vue, suivi d'un hallali courant de 300 mètres, où il n'a que 3 mètres d'avance sur la meute.
Il est mis bas par la meute à 200 mètres à peine de son lancé.


Nous décidons quelques minutes plus tard d'attaquer un second lièvre, se qui sera fait rapidement. Les beagles l'emmène à grand train pendant une heure, seul Laurent et Germain, comme d'habitude sont aux chiens rejoint ensuite par Benoît.

Pendant ce temps, les deux Maîtres d'équipage récupère une dizaine de leurs jeunes chiens qui n'ont pas tenu la cadence pour les faire rallier... mais une jeune lièvre bondit dans les pattes des chiots et ces derniers le prennent à vue pendant 15 minutes, l'animal fait le goudron, saute dans les betteraves, se tape, est relancé deux fois pour être mis bas par les chiots en 30 minutes à peine. Nous les avons laissé faire afin d'en déclarer quelques uns.

Germain, Laurent et Benoît quant à eux ont tenté de redressé la chasse, mais nous sommes déjà sortis de la propriété depuis bien longtemps, bien que notre deuxième lièvre semble avoir de la chasse... il est préférable de ne pas déranger les voisins qui nous ont toléré aujourd'hui.

La curée est faite à la ferme, les Honneurs à Guerric de Carpentier, notre hôte de ce jour.

mardi 13 octobre 2009
















Chasse du 11 octobre

C'est toujours avec grands plaisir que nous nous rendons à la ferme de l'Essart l'Abbesse, où nous sommes reçu comme des rois par la famille Ferry.

Nous ne sommes pas très nombreux pour cette chasse alors que le temps semble plutôt prometteur. Nous recevons tout de même, Beaglette et Sébastien, mais aussi Jérôme le cousin d'Anne-Cha.

Vanity étant avec ses chiots... Witchcraft, Dakota, Diligent, et Gravity étant en chaleurs, et ne voulant pas sortir les chiots avant 10 mois, nous ne chasserons qu'avec 14 chiens aujourd'hui, mais en grande condition.

Après une quête de 5 minutes, nous apercevons 2 lièvres se défiler des betteraves de devant la ferme. Les chiens en trie un et partent à vue malheureusement.
Cela est d'une courte durée puisque notre animal rentre dans un champ d'engrais vert haut de 10 cm où les beagles ne peuvent le voir.
Le meute reprend donc la voie, et commence a charger à une vitesse incroyable, la voie semble excellente. Clément voit notre lièvre sauter le chemin de l'Essart, où les chiens semblent gênés par une carcasse de renard, mais notre Président les tirent et les remet dans le droit.

Les beagles reprennent à une cadence impressionnante, personne n'arrive à les suivre à pied, et nous sommes obligé de prendre les voitures pour ne pas perdre de vue la meute.
Le lièvre de chasse fait tête vers la forêt de Villers Cotterêt et entame quelques ruses que les beagles bien que peu nombreux, déjouent sans peine.

La meute saute la route de Pierrefonds, notre animal n'a qu'une dizaine de minutes d'avance, et monte droit vers la forêt. Heureusement, au dernier moment, notre animal fait une boucle, et se tape, les chiens surhallent... reprennent étonnement le contre et redescende à la route de Pierrefonds où comble du malheur ils lèvent un lièvre de change...

Il nous faudra 25 minutes pour arrêter les beagles d'une part sur un lièvre de change, mais d'autre part sortis du territoire depuis longtemps.
La meute est reprise et nous retournons à l'endroit de notre dernier défaut, où Monsieur Ferry et Clément ont vu notre animal se taper.

Après quelques minutes où nous foulons, nous sommes prêt à ré-attaquer quand Benoît aperçoit à 20 mètres de nous, un lièvre noir... se défiler... très lentement... en s'arrêtant pour nous regarder.
Il va de soit que cela semble être le bon, les beagles sont immédiatement remis à la voie et reprennent moins vite qu'en début de chasse. Notre animal se fait battre dans les betteraves sans jamais prendre d'avance, pour finalement en sortir avec 2 minutes d'avance à peine sur les chiens, et jugé très fatigué par le Maître d'équipage.

La meute a vraiment du mal à maintenir maintenant, pour la première fois, notre animal de chasse est vraiment sur ses fins, il entame une dernière boucle, que les beagles coupent aidé par Anne Cha, pour enfin se remiser dans une ancienne voie de chemin de fer désaffectée.

Bluebottle, Nimble, et Farthing reprennent bien, notre lièvre se fait battre sous des amas de ronces, où nous craignons de lever des chevreuils, des lapins ou autre; ce qui ne manque pas car Napples nous lance un renard, mais ce qui ne perturbe heureusement pas le reste de la meute qui pousse sont lièvre à la vitesse d'une tortue...

Bien que bien appuyé par Sébastien et Augustin qui nous retournent littéralement les ronces se frayant un passage nous ne retrouverons jamais notre animal.
Nous sommes sortis du territoire et bien que Monsieur Ferry nous accorde 30 bonnes minutes pour tenter de retrouver notre animal, hallali courant, ... il nous faut revenir chez nos hôtes. Quel chagrin de laisser un lièvre ainsi après 1h30 de chasse intensive à une vitesse folle.

Il n'est que 14H15... nous décidons donc de ne pas en rester là et de ré-attaquer. Nous retournons à la ferme, où dans le même carré de betteraves, Painter semble rapprocher seul un bouquin, qui sans être vu par Beaglette, pourtant bien placée, rentre dans l'engrais vert. Les chiens chassent mollement, notre animal doit avoir déjà beaucoup d'avance. Nous les reprenons avec Augustin afin de fouler les long de la Forêt de Compiègne; la meute semble ici empaumer une bonne voie, et une fois de plus la cadence accélère terriblement, mais notre animal ruse déjà dans un champ de patates où les chiens ont quelques difficultés.

 Sébastien, plus haut voit notre animal se défiler et faire le tour de la ferme, les chiens sont tirés de l'embarras grâce à cette vue, mais ils partent sur un change, qu'ils perdent rapidement. Ils sont repris par Benoît et Clément. Par chance, Beaglette et Marie Céline, voient notre animal de chasse entrer 15 minutes plus tôt dans un champ de betteraves. Elles nous trouvent le vocelest, et nous commençons à travailler le défaut quand notre animal jaillit des pieds de Sébastien et Augustin, les chiens sont remis à la voie et la chasse repart de plus belle.

Notre capucin nous refait une boucle, 6 minutes devant les chiens qui malgré le passage de quelques labours ne décrochent pas. Le Maître d'équipage voit notre animal de chasse commencer à fatiguer et attendre la meute qui ne lâche pas. Une fois de plus, il est impossible de suivre la meute à cette vitesse tellement la voie est bonne et les défauts relevés rapidement.

Après une bonne heure sur ce second lièvre, la meute est perdue de vue quelques minutes pour être retrouvée chez un voisin à quelques kilomètres de notre attaque.
Il est 16h, les beagles sont en défaut et quelques bons chiens ont décroché, nous décidons d'arrêter là.

La voie était excellente, les beagles, les boutons, et les suiveurs ont admirablement bien chassé, nous sommes vraiment satisfait de notre journée.
Nous rentrons à la ferme, le sourire aux lèvres, pour un pic-nique bien mérité.

Merci une fois de plus à la famille Ferry pour cette journée mémorable et ce déjeuner impeccable.
Merci à Beaglette, pour ces cookies et surtout ses photos qui nous permettent d'agrémenter ce blog souvent pauvre en photos.


lundi 5 octobre 2009





Chasse du 4 Octobre

Nous sommes reçu pour la deuxième chasse de l'année sur le territoire des Familles Carpentier et Phillipon.
Il n'a malheureusement pas plu assez pour que le gigantesque plateau de Juvigny soit légèrement humide et favorable à un laisser courre.
Les beagles et les boutons, sont eux en grande forme, et c'est ce qui nous a fait apprécier cette merveilleuse journée ou la bonne humeur et les lièvres étaient au rendez vous.

Nous commençons par fouler un premier champ de betteraves juste derrière la ferme où les chiens n'ont aucune connaissance, en revanche, après quelques mètres, notre cher président Clément nous annonce un capucin se défilant à vive allure dans un chaume de blé.

Les beagles sont mis à la voie et malgré la sécheresse du sol, la meute emmène très bien mené par Peewit qui bien qu'insupportable sur les chevreuils, nous montre ici sa finesse de nez.
La meute casse au passage d'une première route, qui fait d'ailleurs la limite du territoire... Mais Gonzague nous sort de l'embarras en voyant notre lièvre revenir dans notre direction.
Les beagles sont remis à la voie à l'entrée d'un champ de betteraves, ou Diamond semble vouloir prendre la tête et imposer une cadence plus lente mais plus sur. Nous laissons faire, la chienne d'expérience nous relève le défaut et fait place aux jeunes chiens dont Distillerie et Dancer qui nous étonnent par leur vitesse.

Les boutons sont vite distancés par la meute, mais Alec, Antoine, et nos hôtes sont en vélo et en voitures et arrivent à faire les avants nous informant de l'évolution de la chasse.
Les beagles chassent seuls, Bluebottle et Diligent ont décroché depuis longtemps et n'arrivent évidement pas à rallier à la meute qui relève défauts sur défauts durant 45 minutes.

Notre animal de chasse est vu rentrer dans un troupeau de vaches plutôt hostiles aux chiens ce qui ne facilite pas le travail de la meute.
Malheureusement notre animal est vu rentrer dans son carré de betteraves d'attaque. Nous n'arriverons pas à le relancer.

Après avoir fait boire les chiens, nous ré-attaquons par deux fois, mais les beagles ne semblent plus en vouloir. Ils font quelques bêtises sur des lapins et nous emmènent pendant encore 30 minutes derrière un dernier lièvre qui mettra la meute en difficulté dans un champ de lin fraîchement traité.
Nous décidons de rentrer à 16h vu l'état des chiens et des boutons.

Le territoire était parfait, les boutons étaient parfaits, les beagles étaient parfaits... il nous manquait peut être un petit peu d'humidité ...
Nous avons été étonné que les beagles chassent seuls aussi longtemps... nous sommes proche de la prise... vivement les prochaines chasses.

Merci à tous et surtout à Guerric et Pierre Emmanuel pour leur invitation.

lundi 28 septembre 2009