jeudi 21 octobre 2010

Chasse du samedi 3 octobre

Nous sommes très gentiment accueilli ce samedi par la famille Cuypers.

Le temps est bon. Nous mettrons aujourd'hui 26 beagles par terre.

Dès la première traque, les chiens semblent rapprocher une voie mais sans grand succès. Le vent ne facilite pas la tâche des chiens.

Après une vingtaine de minutes de quête, les boutons aperçoivent un lièvre se dérobant devant nous. Les chiens sont portés à la voie, mais quelques jeunes s'emballent et prennent le contre. Heureusement les vieux chiens redressent et la chasse démarre calmement. Notre animal rentre dans une parcelle de carottes quelques secondes avant de rentrer dans un maïs. Les chiens ont du mal a en refaire, les boutons ne peuvent les appuyer. Il nous a semblé entendre une bagarre dans cette parcelle et après quelques minutes, plusieurs chiens reviennent en sang.
Nous ne saurons jamais ce qui c'est passé. Les beagles sont repris dans le maïs d'où aucun lièvre n'est sorti d'après les boutons admirablement bien placés.

Finalement des retours sont fait le long du maïs dans la parcelle de carottes. Famous nous relance notre animal qui rentre de nouveau dans le maïs. Quelques récrits se font entendre, mais une fois de plus, l'animal a réussi a mettre les chiens en défaut. Il sera relancé durant une heure dans les carottes et retournera à chaque fois dans ce satané maïs.

Nous commençons à désespérer, car les voies se mêlent et rendent très difficile le travail de la meute. Finalement, sur un dernier relancé, Peewit nous pousse notre animal de chasse hors de son labyrinthe.

Les chiennes reprennent bien, mais tombent rapidement en panne dans un champs de lin fraîchement traité,. Heureusement ils sont repris par les deux Gonzague et Antoine. Rien n'y fait, la voie ne sera pas retrouvé. Les grands avant sont fait et cette fois l'animal est relancé dans ce bonnes conditions.

La meute l'emmène tambour battant, et Boxer 500 mètres devant les autres, malmène fortement notre animal. Le lièvre traverse la route départemental, longe le bosquet de la plaine, refuse les carottes et les chiens tombent en défaut dans un déchaumé. Rapidement Antoine les reprend et travail le défaut. Le maître d'équipage arrive quelques minutes plus tard, trouve un volcelest et au moment de le sonner, notre animal se défile.

Il accuse de la chasse et les beagles l'ont bien compris, ils chargent fort, si bien que nous sortons rapidement de la propriété des Cuypers.

Heureusement, l'animal s'est tapé à quelques centaines de mètres. Théodore arrive sur place alors que les beagles relancent seul leur animal qui n'arrive plus à prendre d'avance.

Théo les appuie et les sors de l'embarras alors qu'ils sont en panne dans un semis. Les beagles reprennent bien et Alix et les deux Gonzague suivent notre lièvre de chasse qui n'avance plus une centaine de mètres devant les chiens.

Malheureusement nous n'avons pas les droits de suite sur ce territoire et nos hôtes insistent pour que les chiens soient coupés.
Nous sommes tous fou de rage et c'est avec la boule au ventre que nous rentrons les chiens dans le camion. Notre lièvre est tapé à quelques mètres à peine de notre territoire de chasse et accuse beaucoup de chasse. Malheureusement, nous ne pourrons pas conclure.