jeudi 8 mars 2012

Chasse Multonne

Chasse du Dimanche 4 Mars : Forêt de Multonne.
On prend les mêmes et on recommence, 21 beagles par terre.
Laurent et Lucille nous rejoignent pour la journée.

Nous lançons très rapidement derrière la cabane des chasseurs comme à notre habitude. Les beagles crient très fort et la chasse ne traine pas à sortir en débuché. Comme d’habitude seul Laurent et Gus arrivent à rester aux chiens. Notre animal est vu remontant en forêt par Alec mais la meute est en difficulté aux abords d’une ferme. Les avants sont faits et l’animal est relancé. Retour en forêt où les beagles crient toujours aussi fort, mais chargent beaucoup moins. La météo change, il commence à pleuvoir, cela n’améliore pas la qualité de la voie, surtout avec ce vent. Sous bois, quelques confusions s’installent, les beagles sont à la peine et 2 lièvres différents sont vus devant eux. Nous laissons faire les chiens, mais la qualité de la voie nous oblige à les tirer à une vue de Félix, puis une autre de Clément D pour enfin avoir un chassé de qualité.
L’animal a de l’avance mais se fait désormais chasser totalement en sous bois. Nous savons que nous ne pourrons prendre car les beagles ne chargent pas du tout néanmoins, la chasse est très amusante. La meute chasse en paquet, très ameuté, et se débrouille presque seule. Notre animal perd rapidement ses 30 minutes d’avance et se fait relancer maintenant plusieurs fois.
De très bonnes vues sont sonnées par les boutons placés et les coureurs se relaient vraiment bien aux chiens qui sont très sages aujourd’hui. Cela fait maintenant 3H50 que nous chassons… les beagles sont en difficulté en lisière de forêt. La pluie est très violente et rapidement toute la meute va venir s’abriter sous nos jambes. Il est désormais impossible de chasser tellement la pluie glaciale nous fige… Nous ne voyons pas à 3 mètres, et même réfugiés sous des houes, nous sommes trempés.
Il est décidé de travaillé une dizaine de minutes quand même notre défaut avant de rentrer nous changer. Nous apprenons à notre retour qu’Alec a cassé l’embrayage du camion dans un chemin de forêt … Quelle joie de retraiter à pied sous l’eau à 4kms du RDV …
Nous avons du faire change au moins une fois derrière ce lièvre car même si les beagles ne chargeaient pas … 4h de chasse pour un lièvre, cela doit le pousser à bout !!!
Pique nique au chaud à la Cassine. Merci Papa Moule pour ce WE !

Chasse Grimbosc

Chasse du Samedi 3 Mars à Grimbosc ; Chez Fabien Bocage. 21 chiens par terre.
Nous sommes très heureux de retrouver Fabien avec qui nous avons fait une si belle chasse l’année dernière à Grimbosc en compagnie de Stéhane Lhotellier.
Il nous faudra une bonne demi heure avant que Gus et François aperçoivent un lièvre. Les Beagles sont mis à la voie sans Parson qui à rejoint un terrier de renard et sans Eton et Espion qui sont aux chevreuils !!!!Malheureusement… à cette première vu, rien à faire, les beagles sont gênés par un épandage de fumier frais … et la voie ne doit pas être bonne… rien à faire.
Nous foulons ensuite deux petits bosquets où Cahus nous rapproche une voie et où un lièvre sera lancé. La chasse va durer 30 minutes à peine et un défaut final ne sera jamais relevé tellement la voie est catastrophique…
Nous décidons d’en rester là … nous chassons demain.

Chasse Rouéssé Vassé

Chasse du 26 février à Rouessé vassé
Invitation de l’équipage des Baratons à Stéphane Robidas.
Nous n’avons jamais vu autant de suiveurs à une chasse au lièvre. Quelle plaisir de venir dans une région où les chiens courants sont admirés…
Après un superbe rapport où les beagles Français et les Anglais feront connaissance, nous commençons à fouler sous bois.
Il faudra une petite heure avant de pouvoir mettre les beagles à une vue. Malheureusement la voie ne doit pas être bonne car nous passerons l’après midi à tirer les beagles aux différentes vues…
De plus Eton et Exmoor ont fait quelques bêtises sur les chevreuils …
Nous sommes vraiment déçu, car c’était vraiment un plaisir de rencontrer Stéphane et son équipage… Entre amateurs de beagles…

Chasse à Saint Maurice du Désert

Chasse du 19 février à Saint Maurice du Désert chez Monseigneur de Germiny.
Après un accueil très chaleureux et un bon café, nous partons fouler.
24 chiens par terre.
Nous foulons une petite demi-heure avant que Moule et Doudouze mettent le pied sur un lièvre à 30 mètres de la meute. Les beagles prennent leur animal à vue, mais le territoire vallonné oblige rapidement les beagles à mettre le nez au sol et à chasser à la voie. L’animal commence, un peu désorienté, par charger Monseigneur, les beagles lui soufflent au poil, il est donc rapidement obligé de prendre un parti et de ruser. Notre bouquin commence par faire une allée du parc, où les beagles sont en difficulté, mais assez rapidement, Mustard redresse. Une bonne heure et quart de chasse se passe sans réel défaut. Les beagles chassent seul et leur animal est vu plusieurs fois 3 minutes devant eux. Trolopp, Parson, Dancer, Cahus, Boxer, et Farrier sont les chiens sur lesquels il faudra se fier aujourd’hui. Ils persent et emmènent bien la meute sous bois en plaine et dans les petits marécages où notre lièvre tente sans cesse de ruser. Après une heure et trente minute de chasse, un change se produit, mais la meute est vite arrêtée pour être remise sur une vue du lièvre de chasse en bordure de route au pied des voitures. Les beagles y sont amenés très rapidement, malheureusement, il est impossible de trouver un bout de voie à cet endroit. L’animal a du être stressé. Nous travaillerons ce défaut durant plus d’une heure avec beaucoup de ténacité, mais jamais notre animal ne sera retrouvé. Un excellent pique nique est servi chez Monseigneur pour nous remettre de cette superbe chasse.

Chasse à Campreux

Nous sommes invités ce dimanche 12 février à chasser chez la famille de Witte à Campreux dans la Somme.
26 chiens dont 8 dans le camion.
Nous sommes en plein dégel et il reste beaucoup de neige dans les champs. Nous aurions peut être du nous abstenir de chasser. En quelques minutes un lièvre, puis un second, puis un troisième, puis un quatrième puis… puis… puis….
Un total de 8 lièvres est déjà compté devant nous avant d’avoir lancé. Les beagles sont mis à la voie de plusieurs refuites sans qu’ils n’en refassent rien… Nous comprenons que la journée sera très très compliquée. Nous allons de vue en vue, de lièvre en lièvre jusqu’à ce qu’une chasse correcte se forme sur un lièvre lancé aux pieds de François. L’animal est relancé deux fois et enfin un semblant de chasse se forme et perce entre les dizaines de lièvres que nous voyons sur pied autour de nous.
Comme par hasard, le froid n’a pas refroidi les nombreux boutons qui ont tous décidé de courir aujourd’hui afin de lever un maximum de change … Allez comprendre…
Très vite nous arrivons à suivre la meute à la trace dans la neige … du sang du sang et encore du sang… Les beagles se déssolent, nous décidons de tout arrêter et de rentrer. Un superbe pique nique nous est offert bien au chaud par la famille de Witte. Superbe territoire mais malheureusement beaucoup trop vif en lièvre pour chasser à courre.

Chasse à Saint Maurice d’Etelan

Chasse à Saint Maurice d’Etelan
Le dimanche 29 janvier
Nous sommes invités ce jour par la famille de François Berge sur leur superbe territoire de Saint Maurice. Nous chassons en bord de Seine par un temps superbe. Pierre Varenne et Laurent Tierny nous ont rejoins pour cette chasse, ce qui nous fait très plaisir. Nous avons aussi la chance d’avoir la visite ce weekend de Scott Glasspool et Geoffrey Sutton, Huntsman et suiveur du Clinckard and Meon Valley Beagles.
Nous mettons 23 chiens par terre et 6 vieux restent dans le camion en relais afin de les économiser.
En quelques minutes plusieurs lièvres se lèvent dans les premiers champs, les beagles sont calmes aujourd’hui et lancent leur animal parfaitement. La voie doit être bonne car la meute vole comme jamais nous l’avons vu. Impossible de suivre à pied. Heureusement le territoire est parsemé de haies et de portants d’eau, ce qui force légèrement notre animal à boucler.
Une grande boucle est faite où quelques vues sont sonnées par les suiveurs, il n’est pas nécessaire d’aider les chiens qui se débrouillent parfaitement. Un balancé survient tout de même, mais une vue de Geoffrey et Scott nous permet de remettre rapidement dans le droit. L’animal revient à son attaque quand la tête de la meute surhalle, et la queue, tombe en bout de voie.
En quelques secondes notre animal est relancé et porté bas au bord d’un chemin grâce à l’aide précieuse de Funny, la beagle de Laurent. 35 minutes de très belle chasse.
Les beagles sont en grande forme, cette première chasse n’est finalement qu’un petit footing pour eux, et c’est bien un marathon que nous voulons tous.
Un deuxième lièvre est rapidement lancé, l’animal est plus malin, il prend de l’avance et ruse à l’eau. La meute est souvent mise en difficulté et beaucoup de veneurs sont largués… Heureusement, Laurent est comme toujours aux chiens. Après une bonne dem- heure de chasse, notre lièvre est perdu sur un chemin et c’est un change qui bondit en travaillant le défaut. La meute est arrêtée entre les huttes de Petitville. Nous rentrons plus à l’intérieur du territoire, pour tenter de lancer de nouveau. La meute a jeté son feu, mais n’a pas dit son dernier mot.
Nous foulons un colza vers 15h20 quand un lièvre bondit au milieu de la meute. Il prend quelques coups de crocs mais par chance arrive à s’extirper. Une belle chasse se forme, bien appuyée par les coureurs et bien encadrée par les suiveurs en voiture. Les vieux chiens sont rapidement donnés. La vitesse est raisonnable pour nos pré-retraités qui mènent la dance pour cette chasse. Notre animal de chasse nous fait un joli parcours, où il tapera une première fois au change, mais la moitié de la meute ne se fera pas berner. L’autre partie est rapidement arrêtée et remise dans le droit. Le bouquin est au nez des chiens, relancé à vue dans les ronces où il est vu se faire lapiner par Anne cha. Nous y croyons tous mais notre animal traverse un dernier portant d’eau, où il est pourtant vu accusé de la chasse et fini par donner le change dans un labour gigantesque.
Nous reprenons les beagles qui sont épuisés pour sonner la curée.
Les Honneurs à Geoffrey, notre ami anglais.