jeudi 14 mars 2013

Chasse du 10 Mars


Butte Chaumont.
24 chiens par terre.

45 minutes de retard des boutons de l'équipage ... La journée commence mal ... Voie exécrable... premier lancé raté... Maître d'équipage très énervé. Impossible de former une chasse. Chasse en forlongé d'un lièvre durant à peine une heure... Bêtise sur bêtise de Dikkenek qui emmène avec lui 3 jeunes chiens F et G Journée à oublier ... Retour au chenil à 21h.
à noter ... nous avons chassé en chemise ce we ... le lundi et le mardi il y a 50 cm de neige au chenil ! youuuupppiii !!!

Chasse du 9 Mars


Forêt de Multonne
4 piétons 1 voiture 16 beagles.

Nous chasserons en chemise ce samedi ... Les boutons de l'équipage ne semblent plus intéressés par la chasse ... Comme d'habitude... quand on ne prend pas ... les boutons ne viennent plus!
L'avantage de sortir que 16 beagles, c'est qu'ils sont extrêmement sages. Nous mettons une bonne heure à lancer et cela au milieu des chevreuils sans qu'un seul d'entre eux ne partent. Même le jeune Gabionneur avec 3 chevreuils à vue, fat tout de suite demi-tour, voyant le dédain des autres beagles. Petite chasse d'une heure très décousue, où seul les chiens fins de nez tireront leur épingle du jeu. Le lièvre ne prend pas de partie, les beagles ne chargent pas et s'arrêtent à chaque flaque d'eau ... Nous rentrons à la Cassine. Réservons nous pour la butte demain.

Dimanche 3 Mars


Chasse chez les Delaporte.
24 chiens par terre.

Temps frais, Maître d'équipage malade ... Mais présent ! Bien content de retrouver Laurent et Gonzague que nous voyons trop peu souvent. Rapide rapport et lancé en 2 minutes d'un lièvre devant la ferme après une bonne connaissance de la meute. L'animal prend tout de suite la direction de "l'alpes d'Huez" ou il double pour enfin emmêler ses voies dans les herbages boisés au dessus de Paix. Rapide remise à la voie grâce à une bonne vue. Mais deux lièvres sont sur pied, puis trois, puis la meute se scinde... Il ne reste que Baron, Parson, Eton et Foudras sur la bonne voie. Nous tentons de rallier. Laurent retrouve les 4 chiens en panne pendant que votre serviteur ramène le reste de la meute. Un lièvre se dérobe sous Laurent, nous décidons d'y porter les chiens. Rapide chassé en plaine, où de nombreux lièvres sont vu alors que nous avons foulé 3 heures la dernière fois pour lancer ... étrange !!!!! Finalement l'animal est relancé, puis le doute s'installe plusieurs fois, nous laissons à chaque fois faire les beagles, mais ... Nous finissons sur le plateau, où la meute éclate aux vues du nombre de lièvre sur pied... Je suis malade et décroche ... retour au chenil pour moi dans un sale état. Merci à ceux qui ont pu prendre la relève.

Chasse du dimanche 24 février


Rouessé vassé
Découplé avec l'équipage des Baratons
18 beagles anglais
21 beagles français

Chaleureux accueil de l'équipage des Baratons sur leur territoire de la Sarthe. C'est avec grand plaisir que nous les retrouvons. Après un prompt rapport, un lièvre se dérobe de la première parcelle foulée et les deux meutes reprennent très bien. Jolie chassé sous bois où les beagles ne se tirent pas trop la bourre. Sortie en débuché où les choses se compliquent. Grosse saute de voie, beagles déconcentrés et aucune vue. Le défaut est travaillé, mais rien à faire. Nous sonnons le nouveau départ. Après 30 bonnes minutes, un lièvre est lancé. La voie semble impossible, et les beagles n'avancent pas d'un poil. Quelques vues sont sonnées heureusement, mais les boutons, trop présents autour de la meute ont l'air de gêner les chiens et le lièvre plus qu'autre chose. Tout le monde s'écarte, les chiens travaillent et rapidement c'est le relancé. Quelques très bonnes vues sont sonnées, les défauts sont rapidement relevés, et notre animal perd sont avance. Quelques doubles sont coupées par les meilleurs chiens des deux meutes, ce qui permet de gagner de précieuses minutes. L'animal se fait maintenant battre au nez de la meute d'après quelques boutons bien placés. Il porte la hotte. C'est bon signe et cela remotive les troupes qui commencent à fatiguer dans ce territoire loin d'être facile. Malheureusement survient l'inévitable défaut final. Un volcelest par ci et un coup de gueule par là nous permettrons de ne relancer qu'après une heure de défaut. Le bouquin par au nez de Dafodil qui malheureusement aurait du le prendre à ce moment là. Le lièvre a eu le temps de se refaire, nous sommes reparti pour un tour ... malheureusement les beagles accusent et malgré une bonne vue de Stéphane, nous ne retrouverons rien. Il est tard, la décision est prise de rentrer. Quel dommage encore une fois ... 1h35 de chasse, 50 minutes de défaut, 35 minutes de chasse ... Persévérance!

Chasse du samedi 23 février


Multonne.
24 chiens par terre.

Temps chaud et lourd. Rapide lancé d'un lièvre, mais les beagles ont beaucoup de mal à en refaire. Quelques tours sous bois, de nombreux défauts et impossible de maintenir une chasse correcte plus de 10 minutes. Nous chassons bout de voie sur bout de voie et même après un relancé au nez des chiens, ils ont du mal à en refaire. Le lièvre en joue aussi et fait double du double... Après 3 heures de galère, nous décidons d'économiser la meute pour demain en espérant une météo plus clémente. Retour à la Cassine.

Chasse du 17 février


Orne
Monseigneur de Germiny
21 chiens par terre

Magnifique beau temps pour cette seconde chasse chez Monseigneur. Comme d'habitude un superbe pique nique nous attend. Nous nous en réjouissons d'avance. Peu de boutons présents, mais l'important est de faire chasser les chiens. Quelques bouts de voies du matin sont trouvés en bout de plaine, malheureusement, même la ténacité de Famous et Farrier n'en viendra pas à bout. Pas de lancé à la clé. Nous foulons tout le territoire, pour enfin tomber sur une voie que les beagles emmènent pleine balle sur 1 kilomètre. Aucun lièvre n'est vu, pourtant les vieux chassent... Direction les vallons et le bois où les chiens tombent en défaut. Les jeunes s'égaillent, mais Pastis, Parson, Espion, Mustard, Farrier, Gravity, Famous, Espion, Baron et Boxer restent sur place à travailler leur défaut ... Les autres sont rapidement repris ... Impossible de relever ... Impossible de réattaquer ... retour au pique nique et au chenil ... Dommage sur un si beau territoire.

Chasse du 10 février.


Saint Maurice d'Etelan.
Nous sommes reçus par François Berge, bouton de l'équipage, sur son territoire familiale.
Quelques amis suiveurs nous rejoignent, et cela nous fait bien plaisir.

La météo est une fois de plus exécrable ! Cela promet.

25 beagles par terre. 
Température de 3 degrés
Pluie continue / Vent soutenu.

Rapidement, nous lançons un lièvre en bord de Seine qui donne le change dès sa première boucle. Nous laissons les beagles choisir et ne touchons à rien. Les chiens sont bien en meute et quand ça chasse ... ça chasse.
Un bon 45 minutes de chasse est fait sans presque aucun défaut pour finalement tomber en forlongé. Le temps se gâte de plus en plus et les beagles ont vraiment du mal à traverser les rues d'eau glacée.
Seul Richard s'amuse à se mettre à l'eau, sans doute plus pour épater sa petite amie, que pour aider la meute dans sa tâche. Quelques vues sont sonnées, mais il est bien compliqué de conduire la meute avec ce vent. Les voies sont terriblement déportées.
Finalement nous relançons un lièvre qui semble être le bon ... Petit parcours dans les herbages inondés. Nous voyons l'animal se faire battre mais la meute semble chasser une voie parallèle .. est-ce le vent ...
Finalement la meute est remise à la voie du lièvre que nous voyons vraiment fatigué... mais la pluie battante ne nous permet pas de relever.
Retour en vitesse à l'abri ... retour sous une neige qui tombe à bloc !

Dimanche 27 janvier 2013


Forêt de Multonne

Nous ne sommes pas très nombreux ce we pour enfin se dégourdir les pattes en forêt.
Il a neigé ... encore et toujours et ça fond... à vitesse grand V... pas de quoi se réjouir... les voies de dégel ne sont pas notre préférence et pourtant...

Attaque en quelques minutes derrière la cabane des chasseurs d'un énorme lièvre. La chasse promet d'être longue !!
Les beagles le prennent à vue et sont rapidement en bout de voie... c'était prévisible! Heureusement, le maître d'équipage trouve un vocelest sur le chemin du bas et la chasse repart de plus belle dans les futaies de sapins. Cela carillonne fort et nous fait oublier quelques instants qu'il y a de la neige partout.

Les beagles chargent et n'ont pas besoin d'aide, quelques vues sont sonnées, mais nous n'en avons pas besoin, l'animal prend peu d'avance. Une belle boucle est faite en forêt pour finir en débucher dans les herbages au dessus de Boulay-les-Ifs.
L'animal prend les pâtures, traverse presque les fermes pour mettre les chiens en défaut en bordure de route. Moment de flottement où Richard est seul aux chiens, heureusement bien épaulé par les voitures et les boutons qui ont pu rallier.
Rapidement rejoint par le Maître d'équipage, le défaut est travaillé. Le bouquin à fait la route, et rapidement une sortie est trouvée par la jeune Fantine qui nous surprend aujourd'hui. Léger flottement en bordure de jardin où la meute est gênée par de nombreuses clôtures, heureusement une vue nous est sonnée, l'animal est vu rentré en sous bois. Pas le temps de remettre à la voie, les beagles ont trouvé d'eux même la voie de rembuché, la machine est de nouveau en route et tout le monde remonte en Multonne. Les beagles chassent de nouveau à plein régime, nous avons bien du mal à suivre à pied. Le lièvre de chasse fait de nouveau une boucle sous bois pour finalement sauter la route et faire un 8 de chiffre sous les Avaloires dont il ressortira par les herbages du bas. La vue est sonnée, et heureusement puisque les beagles perdent pas mal de temps entre les bœufs bien intrigués par la meute.
Remise à la voie difficile sous les sapins, mais heureusement Dancer, Famous et Farrier reprennent le droit. L'animal a 1h30 de chasse et commence à raccourcir ses boucles. Nous y croyons et recollons aux chiens tant bien que mal. De nouveau petit débuché où cette fois les beagles se débrouillent seuls pour remonter rapidement en forêt, quelques chiens fatigués décrochent quelques minutes mais finissent par rallier. Il a fait chaud, mais heureusement la fraicheur de fin d'après midi arrive.
Jolie vue d'Anne Cha, le lièvre fait des doubles, mais les beagles ne se laissent pas berner, et Gravity nous montre encore comment couper une double et gagner 5 minutes.

Finalement l'animal prend la direction du débuché et c'est le défaut. Avants et arrières sont fait très rapidement pour ne rien retrouver ... Nous sommes verts ... Nous travaillons presque 2h en pensant à un défaut final à 300 mètres à peine du rendez vous et au lieu même de l'attaque. Seul un chevreuil se dérobe devant Eton qui pour une fois reste sage!
C'est au moment de battre en retraite, que Mustard et Pastis se rabattent sur un tas de bois et relancent notre animal ... De nouveau un 8 de chiffre très court en forêt où l'animal double sans cesse sa voie... impossible de rattraper notre retard... aucune vue n'est sonnée... la meute tombe finalement en défaut au pied du RDV dans un amas de sapinettes, de fougères et de ronces, un chevreuil à trois pattes en sort, les beagles restent sages... mais ils sont à bout, les veneurs aussi, le défaut est travaillé 30 minutes, l'animal est vraiment malin, il est 17h ... nous rentrons... retraite manqué ... vraiment dommage.



mercredi 27 février 2013

Tous les WE de chasse sont annulés jusqu'au 20 Janvier ... 15 jours sans chasse ... merci la neige !

Déplacement dans le Sud-Ouest du 29 Décembre au 5 Janvier.



Cette année, le déplacement dans le Sud Ouest ne nous a pas porté chance et pourtant ... toutes les conditions étaient réunies ...
Des beagles en état ... même un peu trop ... des coureurs ... et les boutons les plus fidèles de l'équipage avaient répondu présents ! Que demander de plus ?
Ajoutez à cela des territoires plus beaux les uns que les autres, des propriétaires plus gentils les uns que les autres, des propriétés magnifiques et tout cela logé à Cantet où Oncle Jean Viandard et Tante Isa nous reçoivent avec l'aide de leur fils chéri, notre président d'équipage préféré... comme des rois.

Tout est programmé à la lettre.

Ouverture du bal chez les Beyries à Piquelèbe où comme d'habitude nous somme plus qu'heureux de venir, ayant toujours eu un accueil chaleureux... un accueil de sudistes !
Nous y retrouvons Monsieur Fernandez qui vient nous faire une visite avec Ecouves et Peewit,  heureuses retrouvailles.

Prompt rapport et mise à terre des 25 beagles Mondrots + 2 Fernandez.

Nous nous rendons rapidement dans une ancienne coupe où un lièvre avait été lancé quelques semaines auparavant. Pas manqué, il est sonné sortant alors que les beagles ont le nez au sol.
Rapide mise à la voie, mais l'animal commence par prendre un chemin sur 300 mètres, ce qui n'est pas le fort de nos anglais. Malgré tout, le vieux Pastis reprend et la chasse démarre à bonne allure.

Jolie chassé sous bois rapidement stoppé dans une herbage au milieu de plusieurs bêtes. L'agriculteur nous fait signe de son mécontentement et nous commençons à reprendre les chiens quand l'admirable Parson qui travaillait déjà ses avants, retrouve le droit. Grande boucle en sous bois et débuché en plaine. les beagles semblent vraiment bien se débrouiller seuls. Le bien allé est sonné et l'animal ne prend pas d'avance. Richard est aux culs des chiens heureusement aidé par Gonzague et le maître d'équipage. Les autres boutons sont bien placés mais l'animal est discret et ne compte pas se montrer.

Après 40 minutes de bonne chasse, c'est le drame. Les chiens tombent en défaut entre une ferme, une mare et un bois. Le défaut est travaillé une bonne heure avant que quelques bouts de voies ne soient trouvés sous bois, rien de concluant les beagles semblent désemparés et même Peewit et Farrier, les fins de nez de la bande n'y croient plus ...

Alors que nous finissons de fouler chaque centimètre carré du bois où nous sommes en défaut, Gonzague, nous sonne une vue... Nous n'y croyons plus... comble du comble... il nous manque le meilleur de la meute... Parson est partie fouler... mais seul...
Heureusement, il nous revient vite, 4 minutes se sont écoulées depuis la vue de Gonzague. Nous y portons les chiens et là... là... plus rien !!
Le lièvre sensé être tapé n'est plus ! Les beagles n'ont aucune connaissance et mis à part quelques coups de gueule de Playfull dans un roncier voisin ... plus rien!

Il est décidé de rentrer, nous avons encore 3 chasses cette semaine.

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Deuxième chasse.
Nous sommes cette fois-ci reçu, une fois de plus sur une belle propriété et une fois de plus comme des rois chez la famille Mentque ... presque au complet.
Nous avons beaucoup de suiveurs et beaucoup d'invités ce jour. Il faudra être à la hauteur!
Il aurait fallu l'être.

Nous aurions pu nommer cette journée... "Cauchemar en pays d'Albret".
La journée commence plutôt bien avec un rapport très sympathique entouré de gens chaleureux... Mais en quelques minutes... tout peu chavirer !

L'attaque est faite rapidement juste devant Saint Loup, où Dafodil nous lance un lièvre. Rapidement rejoint par la meute qui s'enfonce dans la vallée. Difficile à suivre, il y a de nombreux ravins impossible à franchir. La meute se scinde rapidement en deux sur un micro défaut.
Un malentendu se créé et finalement les deux paquets sont arrêtés... Malheur nous en a pris ... les anglais sont susceptibles aujourd'hui et nous n'arriverons plus à former une chasse correcte de la journée...
Mes espérances de la semaine s'amenuisent petit à petit... jeune veneur tu es trop gourmand même si tes chiens et tes hommes en sont capables!

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Troisième chasse chez nos amies Beyries qui nous sauvent la mise ayant perdu le territoire prévu pour ce jour. Peu importe, nous avons une revanche à prendre à Piquelèbe !

Malheur au grand malheur... Alors que nous préparons les beagles anglais mentalement depuis 12h pour l'attaque de leur rival... la parcelle où il est généralement remisé est vide ! rien... rien... et rien !

Cela ne nous arrêtera pas et nous allons fouler ... jusqu'à ce que lancé s'en suive !

Birac est fouillé de font en comble... même quelques bêtes noires sont levées... ce qui n'empêchera pas Epinette, Foudras et Playfull de nous fausser compagnie ! Un petit lièvre ne daigne pas se lever et rapidement Dancer et Dikkenek comprennent qu'un goûté leur est servi sous les ronces ... dommage.
Quelques chevreuils giclent... et la tension monte... les beagles sont sages, mais nous font comprendre qu'un lancé rapide serait de bonne augure.

C'est après 4h50 à fouler que nous lancerons ... où plutôt que Monsieur Beyries lancera un bon bouquin! 16h30 il n'est pas trop tard... quoi que...

Superbe chassé sous les (sa)pins où l'animal se fait battre comme un lapin à vive allure. Heureusement, il prend vite un parti et nous emmène faire une grande boucle sous futaie.
Il met la meute en défaut et fait hourvari en bordure de forêt nous faisant perdre quelques minutes. Les beagles sont repris et la voie est retrouvée. Jolie chassé le long de la nationale où la gendarmerie vient nous rendre visite... rien de grave, nous ne faisons que protéger les chiens.
Petit moment de flottement car l'animal fait la route, mais malgré la gêne des voitures, la voie est retrouvée par Famous et Farrier sur un chemin. Accélération et débuché alors que les beagles commencent à charger avec la fraicheur qui arrive. Voilà les chevreuils qui giclent mais les beagles se savent encadrés et ne bougent pas d'un millimètre... OUF.
Mais quand ça marche trop bien et trop longtemps ... il y a toujours un MAIS!
L'animal nous met en difficulté dans un bosquet agrainé à mort pour les sangliers... Les beagles ont beaucoup de mal à sortir de se bourbier et tombent finalement en défaut en bordure de route... l'animal a surement fait la route. Le défaut est travaillé très très large, mais rien n'y fait... il fait presque nuit, il faut sonner la rosalie!.

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Quatrième et dernière chasse.

Bazignan ... Quel souvenir ...

Nous y avons fait une très belle chasse, et une belle curée, pourquoi ne pas remettre l'exploit pour cette dernière chance de ne pas rentrer ridicule au pays ?

Encore une fois... les chaleureux sudistes, la propriété de rêve, les vallons du Gers... Et...
Et un lièvre qui se dérobe au pied de la piscine et traverse tout le jardin.
Les anglais sont fous et crient à pleines gorges. La voie semblent excellente et la meute n'accuse pas du tout les trois chasses passées... c'est incroyable.
Seul le brouillard nous gêne un peu, mais heureusement les chasseurs à tir du pays sont là et nous remorquent quand cela est nécessaire. Superbe chassé dans les vallons, puis les bosquets puis les fermes, puis les vergers, puis les vignes.... puis les passages de route puis les rivières ... rien n'arrête les beagles, c'est juste hallucinant ce qui se passe aujourd'hui.

1h de chasse s'écoule en moins de temps qu'il ne faut pour le dire... Tout le monde est largué avec le brouillard. Il ne reste que Gonzague et moi-même aux chiens et encore, nous ne faisons que les entendre.
Finalement, les chiens sont en défaut en bordure de route et travaillent gaiement. Famous et Dikkenek remontent une voie jusque dans le village de ??? et tombent en défaut au pied de l'église. Est-ce notre animal ? Le reste du paquet est resté en arrière. Alors que nous nous apprêtons à intervenir, il nous ait signalé, que nous avons traversé 3 ACCA et que nous n'avons plus les droits de suite!
Quelle déception !!!!!!
Nous réattaquons au pied de Bazignan, mais les beagles ont cette fois bien jeté leur feu ... c'est fini.

Retour au bercail ... la queue entre les jambes ...




Un S-O qui se termine sur un drôle de sentiment... Malchance ou autre... Je partais surement trop sûr de moi comme d'habitude... mais le lot de chiens est tellement bon cette année... Que manque-t-il ?