jeudi 6 novembre 2008

Chasse du 2 Novembre 2008

Nous partons samedi midi avec les chiens pour rejoindre l'équipage qui a répondu en nombre a l'invitation de Camille Maréchal pour chasser sur son magnifique Territoire de Champmartin dans le Cher.
Nous avons la chance d'être chaleureusement bien reçu, et d'être rejoins par plusieurs amis de l'équipage.
Après un très agréable dîner à ambiance IHEDREARQUE, nous sonnons quelques temps, passons une agréable soirée, et rejoignons nos lits pour être en forme à 10h le lendemain.
Nous recevons ce jour l'Equipage des Petits Mâtins pour coupler sur ce territoire.
40 Beagles par terre.
Le temps n'est pas au beau fixe, mais la pluie n'est pas trop drue.
Après un prompt rapport, nous commençons notre quête en plaine en partant de la ferme de Champmartin.
Aucune voie n'est trouvée en plaine.
Les deux maîtres d'équipage séparent leurs meutes respectives afin de quêter sur un maximum de largeur.
En entrant dans une parcelle de peuplier, Peewit, Paradise et Nimble se récrient, je les appuie mais au bout de quelques secondes Nickelbye, Diamond, et Gravity me reviennent.
Une chevrette est vue sauté un goudron plus loin, j'arrête ces trois chiens avec l'aide de Rodophe et notre Piqueux.
Nous décidons ensuite de faire quelques bosquets en plaine où les meutes ne trouvent rien.
En terminant un dernier petit bosquet, Pierre et Laurent quêtent dans une parcelle de douglas très sale, et quelques chiens des Petits Mâtins se récrient bien appuyé par leur Maître d'équipage.
La meute des Mondrots rallie aussitôt peu de seconde après que notre lièvre d'attaque saute un chemin pierré.
S'en suit une attaque très criante où les deux meutes se sont très bien mariée.
Notre lièvre file grand train vers l'étang de Champmartin où il fait un virage a 45 degrés pour sauter sans être vu la route d'Allouis.
Il rentre dans une pièce très sale où la voie parait lavée car les chiens ont du mal à reprendre.
Il sort en plaine sans être vu non plus et la meute tombe en défaut au milieu de celle ci.
Les deux Maîtres d'équipage sépare alors leurs deux meutes afin de fermer leur défaut.
Aucun chien n'en refait, bien que quelques secondes plutard, deux jeunes chiens du Rallye des Mondrots se récrient. Appuyé à tord par leur Maître, ils lancent un chat qui blessera d'ailleurs Mustard. Les chiens sont arrêtés une nouvelle fois par Rodolphe, un ami de l'équipage et Alain.
En fermant notre défaut quelques chiens ont passé la route d'Allouis menant à la ferme, et relèvent notre défaut aussitôt rejoint par le reste de la meute.
Le lièvre traverse les bordures d'un bosquet bien appuyé par Laurent, bien que la voie, soit faible et lavée. La meute perd ensuite son lièvre en bordure du petit bois de la ferme d'Allouis.
Nous reprenons nos meutes avec Pierre pour fermer notre défaut dans le bois du bas où court un petit ruisseau, les chiens n'en refont rien, et nous relançons finalement notre lièvre dans un roncier du grand bois de Champmartin.
S'en suit une nouvelle chasse très criante bien appuyée par Laurent, Alain et Pierre où notre lièvre est certainement bousculé. Il fait une boucle pour revenir, alors que la meute est en défaut, dans une allée où le Maître d'équipage du Rallye des Mondrots le sonne.
Le lièvre lui passant dans les bottes en sortant d'un l'étang, il est jugé avec beaucoup de chasse, mais aussi beaucoup d'avance.
Il est alors décidé de couper la boucle que nous a fait notre lièvre et de mettre les chiens à la voie, le lièvre s'étant tapé a 2 mètres de l'allée.
Entendant le bruit de la meute et des piboles anglaises, notre lièvre se dérobe, et les chiens sont remis à la voie avec 5 minutes de retard.
Une vue d'un actionnaire de Champmartin, nous permet de comprendre le parti que notre animal de chasse a prit.
Les chiens chassent mollement, il faudrait à cet instant un relancé à vue pour bousculer notre lièvre et espérer le prendre.
Après quelques minutes, notre lièvre semble avoir prit une allée et sauté la route d'Allouis pour passer d'après un suiveur derrière des bâtiments de ferme.
Les chiens sont mis à la voie bien trop tard, notre animal n'a plus de sentiment, et bien que les deux équipages soient persistant, nous ne relancerons jamais.
Les deux meutes ont chassé cinq heures, ce qui est rare pour une chasse au lièvre. Notre animal de chasse s'est toujours plus ou moins fait chasser en forlongé sans que nous arrivions à le bousculer. Il a utilisé sa connaissance du territoire et a réussi à imposer son rythme.
La meute méritait de prendre.
A 17h, la Rosalie est sonnée, et nous sommes repartis vers notre terre Normande.
Merci au Piqueux et à Rodolphe d'avoir aidé à nourrir et soigner les chiens, le soir, jusqu'à minuit au chenil.
à bientôt,

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