jeudi 28 janvier 2010

Chasse du 29 Décembre





Mardi 29 Décembre

Nous retrouvons à nouveau, le lendemain matin, nos amis chasseurs de l’ACCA et couplons avec Nicolas Pâris et ses quatre beagles français.

Les maîtres d’équipages décident de réattaquer directement dans les vergers chassés la veille. Les beagles Français de Nicolas nous montrent toute la finesse de leur nez rapprochant une voie de la nuit pendant une bonne trentaine de minutes. Malheureusement, sept chevreuils dans la même enceinte mettent nos chiens en grande difficulté. Les maîtres d’équipage décident donc d’attaquer un nouveau bois de l’autre côté de la départementale. Toujours aucune voie sûre et cela depuis près d’une heure.

Soudain, les beagles se récrient, mètre pour mètre à l’endroit où nous avons lancé hier! Aucun cri intempestif n’est lâché et le simple « tayaut » entonné par quelques-uns permet aux autres de se placer de manière quasiment parfaite si bien que pas moins de sept vues sont ensuite sonnées. Les beagles sont très appliqués et passent au milieu des nombreuses voies de chevreuils, dérangés quelques heures plus tôt. Notre animal de chasse saute la départementale sans être vu. Certains suiveurs nous mettent dans le doute en nous affirmant que les chiens chassent le contre de deux chevreuil. Les vielles chiennes chassent, les Maîtres d’équipage sont confiants, la meute carillonne du tonnerre dans les pommiers. Quelques « touristes » tente d’arrêter les chiens qui collés à la voie du lièvre n’entendent pas se laisser distraire. Finalement, le capucin est vu traversant la route, deux vergers puis un cours d’eau nous levant tout doute. L’animal entame une grande boucle en plaine où il est jugé avec beaucoup de chasse. Il se tapera ensuite dans un guéret.

Les maîtres d’équipage laisse faire la meute qui surhalle légèrement. Bluebottle toujours collé à la voie arrive avec quelques secondes de retard et relance notre lièvre. Les récrits s’intensifient et les chiens prennent leur animal à vue à une cadence d’enfer. Le capucin est hallali courant. Les jeunes beagles anglais accélèrent le rythme et l’animal de chasse est porté bas par la meute aux pieds de Clément après 40 minutes de bonne chasse.

Congratulations et félicitations terminées, un des chasseurs à tir nous propose donc de réattaquer dans la première enceinte de la veille. Le capucin longuement quêté ce jour là a en effet été aperçu à un carrefour en fin de journée…
Quelque peu frustrés par ce tempérament provocateur les maîtres d’équipages décidèrent de réattaquer dans des vignes au niveau dudit carrefour.

Après une nouvelle heure de quête, les beagles reprennent une ancienne voie bien connue de nos veneurs présents l’année passée puisqu’elle débute au même endroit. Revenants en plaine, une jeune beagle de Nicolas met le nez sur un bon bouquin manquant de peu de la gober. Le lancé est sonné, la meute chasse vite si bien que les veneurs sont quelque peu distancés. Les beagles chassent toutefois du tonnerre et le lièvre passe ensuite entre les jambes d’Augustin qui, attendant un peu pour ne pas angoisser le lièvre, sonne la vue. La meute chasse toujours aussi bien, mais elle tombe en défaut au niveau d’un petit bois traversé par un ruisseau. Le bois est alors encadré et foulé de fond en comble. Après trois quart d’heure, notre animal ne sera pas relancé.

Retraite prise, les honneurs à Madame de la Raitrie et à Monsieur Pâris.

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