mardi 7 janvier 2014

Semaine traditionnelle dans le Sud Ouest.

Nous ne pouvons partir cette année qu'avec 25 chiens dont seulement 2 chiennes et 4 chiots.
Le reste des femelles resteront aux chenils sous le fouet de mes cousins Le Picard, que nous remercions sincèrement au passage.

Lundi 30. Birac chez la Famille B.

25 chiens

Nous ouvrons le bal comme traditionnellement chez la famille B. où aux débuts de l'équipage nous avons sans doute fait une des meilleures et des plus belles de nos chasses. Cela nous permet de nous rappeler les les prouesses des excellentes chiennes que nous avions importés de l'Eton College. Quel bonheur.

Après un rapide rapproché les beagles cassent au pied d'un bosquet que nous décidons alors de fouler. L'animal nous laisse passer et se dérobe. Rapide remise à la voie quoi qu'un peu bruyante ...
Jolie chassé où les beagles ne vont pas vite mais semblent bien collés à la voie.

Après 30 minutes de chasse, l'animal prend son parti et saute un cours d'eau. Les chiots n'osent traverser et cela freinera quelque peu les coureurs. La meute chasse maintenant seul et nous mettrons 20 minutes à les retrouver travaillant leur défaut au pied d'un clôturé.

Nous travaillons gentiment mais Elaphe n'est pas passé de l'autre côté de la clôture pour rien ... nous fermons mais rien à faire.
Grosse déception.

Mardi 31. Poudenas Famille de N

25 chiens

Nouveau territoire pour cette nouvelle édition du Rallye des Mondrots dans le Sud Ouest. Le biotope y semble excellent et nous y avons vu des lièvres 2 jours auparavant lors d'une chasse à tir.

Il nous faudra une heure avant qu'un bon bouquin se dérobe des pieds de Richard. Cela commence mal puisque l'animal frôle de se faire percuter par une voiture de suiveur à peine le lancé sonné.
Gros coup de stress, surtout pour l'animal ... la meute est déjà en balancé. Heureusement l'animal est vu se défiler et la pibole de Gus nous remet dans le droit. Superbe chassé dans les herbages, puis les acacias pour arriver en plaine où l'animal tape à une ferme abandonnée pour en emprunter la totalité du chemin pierré.
Les beagles sont à la peine, mais Farrier, Dikkenek et Dancer nous montrent la finesse de leur nez.
L'animal tape à la grande route de Poudenas, qu'il longe dans les labour sur presque 2 kilomètres pour finalement mettre les beagles en défaut aux portes du village.

Défaut travaillé par Richard qui peine à retrouver une sortie dans ces labours. Heureusement, un vocelest est trouvé remontant au chateau. Les beagles en refont et chassent quelques minutes sur les allées et pelouses du château pour finir par tomber en défaut.

Le défaut est travaillé large, peut être même un peu trop puisque notre lièvre est relancé après 20 minutes au sommet sur labyrinthe du parc du château... Moment inoubliable ...

La meute s'affole et surhallent alors que le lièvre dévale tant bien que mal les remparts du château ... pour rentrer sous bois où la meute ne lâche pas même si deux chiots s'égaillent sur des poulets ... Nous tombons finalement en défaut au dessus du village dans un roncier géant où seul Pastis semble avoir connaissance.

Nous avons confiance et appuyons, le vieux briscard de 10 ans ne nous a jamais trahis. Bien nous en a pris puisque l'animal est sonné par Clément qui le voit traverser le terrain de pétanque, la place de la mairie ainsi que la grand route.
Nous rameutons et remettons à la voie de notre animal. Les beagles sont enragés et chassent comme des fous sur le goudron puis font tête sur la rivière.

Notre animal fait les bords de jardin et nous voyons déjà la prise après cette belle heure et quart de chasse. Malheureusement l'heure de l'animal n'est pas arrivé puisqu'il arrive à s’extirper de la meute et du buisson où il s'est tapé.

Le folklore commence puisque notre lièvre complètement déboussolé et stressé, va rentrer dans le village par la route ... au milieu des voitures, les beagles et les veneurs aux fesses ... nous n'en revenons pas nos yeux et la scène est digne d'un sketch...

Par chance pour lui, les beagles sont à la voie et ne décrochent pas le nez du goudron ... l'animal traverse le village pour s'engager à droite et sans clignotant sur un chemin pierré bordé d'une parcelle d'acacias.
Les beagles y chassent 10 minutes pour tomber en défaut.

Nous travaillons au maximum notre défaut, entre routes, chemins, habitations et chiens de ferme ... notre animal c'est volatilisé.
Après une chasse comme ça nous sommes ..... dégoutés.


 Chasse du 3 Janvier. Gers Famille D de B

20 chiens

Nous sommes pour la 3ème année consécutives agréablement reçu par la famille D de B sur leur magnifique territoire du Gers.
Il a beaucoup plu et les champs sont gorgés d'eau. Impossible d'y mettre une botte. Nous prendrons une bonne demi heure avant de lancé un lièvre pourtant tranquille et bien au sec sur une butte de terre.

Les labours et la pluie ne semble pas gêner les beagles puisqu'en 20 minutes à peine, ils nous sèmeront à travers les collines et les guérets.
Nous finirons par retrouver la chasse qui file à très bon train depuis une bonne heure et demi maintenant. L'animal commence à ralentir et les beagles chargent laissant une fois de plus les chevreuils tranquilles ... quel bonheur.
Comme toute bonne chose à une fin, après avoir traversé 5 ACCA et fait 9 kilomètres en ligne droite, nous tombons en défaut. Le défaut est vite travaillé, il ne nous reste qu'un bosquet à fouler, notre lièvre est tapé, nous en somme certain, mais nous n'avons pas les droits de suite ...

Où est la chance .... ???? ....


Retour en Normandie le 4 janvier avec un bon goût amer dans la bouche ...
Nos beagles chassent bien, très bien, ils sont sages, même très sages, mais pourquoi n'arrivons nous pas à conclure ...????..

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